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Le capitalisme de surveillance signe-t-il la fin de la liberté…
Le capitalisme de surveillance signe-t-il la fin de la liberté individuelle ?
Non, le capitalisme de surveillance ne signe pas la fin de la liberté individuelle.
L'individu devient une ressource afin de générer du profit.
Nos donnés, nos clics, nos recherches, nos likes sont utilisés pour vendre des produits et faire de l'argent.
Même si nos données sont utilisés, nous avons toujours le choix de s'informer, de publier, d'apprendre, etc. sur les domaines que nous voulons.
Le capitalisme de surveillance crée de nouvelles libertés.
Le capitalisme de surveillance offre un accès plus grand à l'information, à la culture et à l'expression. La publication est facile et tout le monde peut la faire.
La liberté individuelle change, elle ne disparaît pas.
Nous pouvons toujours choisir comment utiliser la technologie.
Nous pouvons refuser les cookies, désactiver la géolocalisation, etc.
Nous pouvons utiliser des sites qui défendent des libertés comme des logiciels libres (Wikipedia) ou des sites qui défendent la vie privé.
Les idées des origines hippies sont toujours présentes. L'autonomie, la créativité, la collaboration sont des idées qui sont partagés sur internet.
« Cette stratégie de reconnaissance et de formation d’une subjectivité collective de travailleurs est une étape importante dans la politisation des rapports économiques du capital algorithmique » Martineau et Folco p. 52
L'État et les citoyens ont des outils juridiques et politique pour protéger les libertés individuelles.
La liberté individuelle existe encore. Elle est protégée par d'autres moyens.
« [...] les luttes pour de meilleures conditions et pour la reconnaissance de ce travail comme « vrai » travail secouent constamment le monde des plateformes... » Martineau et Folco p.51
Oui, le capitalisme de surveillance signe la fin de notre liberté individuelle
Ce contrôle et cette utilisation de nos donnés contraint nos préférences, l'accès a des informations, et une réduction de nos libertés d'action. Si on peut tout utiliser de nous, et tout savoir de nous (préférence, nos opinions), ou est notre liberté individuelle ? Le respect de notre vie privé ?
De plus cette personnalisation de nos donnés nous pousse a rester sur les applications, créant de la dépendance et de l'anxiété.
Si on quitte une application c'est pour aller sur une autre. Alors dans ce sens, lorsque l'on regarde notre consommation d'écran par jour, nous sommes tout le temps sur une application ou plateforme. (Exemple :passe de tik tok à instagram ...)
Nos goûts et préférence sont influencés par les algorithmes. Nous perdons donc ce contrôle sur nos préférences, nos opinions
« Tout ceci se passe selon « un effort conscient et cohérent d’engager nos espaces intimes comme des lieux de mises à jour technologiques constantes, d’abonnement à des services, et de réapprovisionnement perpétuel en biens de consommation » (Greenfield 2018 : 38). » Martineau et Folco p. 57
« D’autre part, Alexa, de sa voix docile, inverse le rapport maître-esclave entre le capital algorithmique et l’utilisateur et procure à ce dernier un sentiment de maîtrise alors même qu’il est enserré de toutes parts dans les algorithmes d’Amazon ». Martineau et Folco p. 60
Cette dépendance numérique n'est pas sans effet : y'a des effets psychologique, sociologiques, et dépendances aux écrans a la dopamine provoqué par les plateformes. Accélération de la polarisation politique et augmentation de l'anxiété, ce qui engendre des problèmes de concentration.
Plus les médias sociaux sont exposés précocement plus la santé mentale se détériore, se n'est pas sans impact sociétaux;
On est sollicité a mettre notre attention à chaque stimuli qui arrive --> créant de la dépendance et donc limitant notre liberté individuelle.
On a beaucoup de temps libre aujourd'hui mais on ne le passe pas forcément a être plus productifs.
Définition : La stratégie de profit sur laquelle ce système repose consiste à prévoir et à modifier le comportement humain en vue de générer des revenus et de contrôler les marchés. (Cédric Durand, Techno-féodalisme, 2020, p.106)