Qu'elle forme ont ces rencontres ?
Le ton est celui de la discussion informelle, on se tutoie, on est dans un cadre de vie quotidien (inscrit dans la nature, où leur rapport à l'environnement est visible et entendu, dehors ? proche d'une fenêtre ?), avec des actions de vie quotidienne (pas assis dans un décors avec un éclairage et des questions précises d'ITV), boire un café, préparer un repas, faire une pause, entretient du terrain.
La caméra est subjective, c'est à dire légèrement vibrante, et les points de vue décalé (assis cote à cote, en marchant, debout en faisant quelque chose), chaleureux. Je suis présent au son et partie prenante de la discussion. J'interroge les gens sur leur ressenti, ce qui les déçoit ou les motive le plus, ce qui leur fait peur et ce qui les encourage. Je les interroge aussi sur ce qu'ils pensent que la lutte peut devenir, jusqu'où seraient-ils prêts à aller.