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MES FORÊTS, " Il fait un temps d'insectes affairés " à "…
MES FORÊTS, " Il fait un temps d'insectes affairés " à " un siècle de questions rudoyées " , Hélène Dorion
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Conclusion
Pour finir, le ton du poème est critique. En effet la poétesse dresse métaphoriquement un bilan écologique et moral du monde alarmant, empreint d'images. L'écriture singulière de cet extrait mime le monde et son language, avec une inquiétude toute poétique.
Hélène Dorion consacre dans ce premier mouvement la présentation d'un monde confus et submergé ( vers 1 à 5 )
L'idée d'un monde confus débute par une personnification sur les " insectes " avec l'adjectif " affairés " montrant la race humaine comme un espèce grouillante, minuscule.
Ensuite se décripte les occupations de cette espèce caractérisée comme " nuisible " avec l'argent et le domaine des affaires en général que Hélène nomme par " affaires " et " chiffres ".
Vient alors le submergement avec l'apparition de l'eau avec l'image des vagues submersives " les vagues au dessus des vagues ".
Le vent se décline avec le terme " soufler " amenant donc l'eau, la terre, le vent créeant une forme de déréglement naturel
La poétesse développe dans ce second mouvement un récapitulatif d'un monde mis à genoux et en désordre ( vers 6 à 17 )
Ce désordre se représente déjà par l'emmêlement des lettres dans certains mots du début de la deuxième strophe " arn, ram, zip, chus"
Ce changement de lexique sonne comme un déluge de sonorité inconnue et créer l'ironie d'une nouvelle langue poétique
Mais, l'autrice se penche aussi ici sur la satire de la société acuelle où les individus ne se comprennent plus dans tous les domaines, informatiques ( " ram et zip " ) mais aussi les domaines de la santé ( " arn " ) où encore dans le domaine social ( " sdf " )
Ces accumulations de mots nous amènent à une langue aritficielle comme fracturé. Cette idée de cassure se développe plus largement avec l'idée que la société est dans un chaos comme à cause de la surconsommation marqué par la grande influence de la Chine " Made in China "
Le dernier mouvement que l'écrivaine nous décrit parait comme un réquisitoire contre les illusions de la modernité
Le propos éudié ici est la condamnation de cette manière d'être au monde par l'autrice que nous voyons dans ces termes comme " rejet " ou " refus "
Pour l'autrice, le monde n'est qu'un projeté artificiel en utilisant les termes éléctronique comme " pixel " ou " projettent ".
Mais cette projection n'est pas sans conséquence pour l'autrice, elle en est même dangereuse comme le laisse entendre " les roues invisibles "
L'illusion ici se représente par les " chimères " créatures fantastiques afin de contextualiser avec les propos qu'elle nous donne.
Le relevé " un siècle de questions rudoyées " est interessant pour en conclure sur la période rude et médiocre que la société passe et où elle est réduite au silence.