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Séance 7: DIRE, DIRIGER (2)
Argumenter et débattre : quelques conseils…
Séance 7: DIRE, DIRIGER (2)
Argumenter et débattre : quelques conseils pratiques
1. Entrer dans l’arène
Débattre pour quoi faire ?
- Quelle est le cadre du débat ?
contexte, qui?, enjeux, amis,
- il faut s'adapter au cadre de la conversation: c'est le premier moyen d'emporter l'adhésion
temps ? relations?...
- quel est mon objectif ? possible de faire changer d'avis ? auditoire pour qui ?
- extrêmement improbable que l'adversaire admet qu'il a tord
- choisir qui vaut mieux convaincre ( adversaire ou auditoire ? )
Il existe plusieurs manières de se mettre en position d'emporter le débat
- Rester maître de soi : avoir le contrôle de la situation.
- Avoir un argumentaire construit.
- Marquer les esprits.
- Montrer que l’adversaire n’est pas à la hauteur.
- Un débat est une conversation structurée selon un rapport de force.
- Il est important de savoir jauger d'entrée de jeu...
- mes connaissances et mes capacités par rapport à celles de l'adversaire : qui connaît le mieux la question ? qui va avoir l'air le plus sérieux
- ma position dans le rapport de force avec l'adversaire : qui est le·la mieux placé·e pour parler sur ce sujet ?
" Peu importe, du moment que cela permet de gagner le débat ! " arthur Schopenhauer
3. Contre-argumenter
Objections ad rem
- L’argument le plus pertinent (convaincant ou persuasif) l’emporte.
- Possibilité de tenter de balayer totalement l’argument adverse sur le critère de la pertinence...
- L’objection ad rem cherche à répondre directement à l’argument adverse : on procède
argument par argument.
Objections ad hominem
- L’objection ad hominem attaque la cohérence des arguments de l’adversaire : on ne vise plus chaque argument un par un, mais plutôt la chaîne des arguments.
- On cherche le défaut logique dans la stratégie adverse : très efficace !!
- Une objection est une contre-attaque : on répond à l’adversaire
- En rhétorique, on distingue trois types d’objections :
- Les objections ad rem.
- Les objections ad hominem.
- Les objections ad personam.
- agissent sur trois échelles différentes de l’argument adverse.
- Une objection cherche à retourner l’argument adverse : posture défensive --> à offensive
Objections ad personam
- L’objection ad personam cherche à mettre en cause la crédibilité de l’adversaire : on ne s’attaque plus à ses arguments, mais à lui directement (son passé, ses relations amicales, ses engagements...) !
- Argument très persuasif car il force le public à se retourner contre notre adversaire
... mais attention à la mauvaise foi et aux
retours de bâton !
2. Gérer le conflit
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3. Savoir relativiser les comparaisons et les ordres de grandeur
- argumentation nécessite --> des points de comparaison
- il faut faire attention à deux choses...
- La validité logique de la comparaison.
il faut comparé ce qui est comparable, sinon il s'agit d'un paralogisme
- L'adéquation quantitative de la comparaison.
éviter d'exagérer/forcer la comparaison, sinon il s'agit d'une hyperbole ou d'un homme de paille
Attention au « point Godwin » qui est une tactique de manipulation facile à démonter.
- Il s'agit d’une comparaison fallacieuse avec le nazisme et/ou Adolf Hitle
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