Please enable JavaScript.
Coggle requires JavaScript to display documents.
THEORIES DES ORGANISATIONS - Coggle Diagram
THEORIES DES ORGANISATIONS
Théorie des coûts de transaction selon COASE et WILLIAMSON
Dès 1937, Coase publie un article célèbre intitulé "The nature of the firm", dans lequel il introduit la notion de « coûts de transaction » et à été approfondie par Williamson dans les années 1970.
Le point de départ de Williamson et de la théorie des coûts de transaction est de dire que les échanges économiques ne se font pas uniquement en tenant compte des coûts de production, mais aussi des coûts associés aux transactions. Toute transaction économique engendre des coûts préalables à sa réalisation: coûts liés à la recherche d'informations, la négociation.
L'objectif est de comprendre pourquoi les entreprises choisissent de produire en interne (intégration verticale) ou d'externaliser certaines activités (marché). En analysant les coûts de transaction, les entreprises peuvent déterminer la structure organisationnelle la plus efficace.
Apple est connu pour concevoir ses produits (comme l'iPhone), mais beaucoup de composants sont fabriqués par des fournisseurs externes. Cependant, certains éléments critiques, comme les puces électroniques (puce A17 ou A18), sont fabriqués en interne.
Théorie des droits de propriété selon ALCHIAN et DEMETZ
La théorie des droits de propriété Publié en 1972, l'article sur la théorie de la firme d'Alchian et Demsetz ne propose pas une analyse vraiment nouvelle. Elle met en avant l'importance des droits de propriété dans la détermination de l'efficacité économique et de l'organisation des entreprises.
L'objectif de la théorie est de montrer comment des droits de propriété clairs favorisent l'efficacité économique et la coopération entre les agents économiques. En réduisant les incertitudes et en établissant des incitations appropriées, les droits de propriété permettent d'améliorer la gestion des ressources.
Droits de propriété
: Contrôle et utilisation d’un bien par un individu ou une entité.
Prenons exemple d'une ferme où les membres de la famille possèdent clairement les droits de propriété sur les terres et les ressources. Chaque membre est responsable de différentes tâches, comme la culture des légumes ou l'élevage des animaux. Grâce à la clarté des droits de propriété, chacun est incité à prendre soin de ses tâches et à maximiser la production, car les bénéfices leur reviennent directement.
Théorie de l'agence selon selon JENSEN et MECKLING
Jensen et William H. Meckling définissent, en 1976, la relation d'agence comme un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engage une autre personne (l'agent) pour exécuter en son nom une tâche quelconque qui implique une délégation de décision à l'agent.
La théorie correspond à une relation contractuelle entre le principal et agent. Dans notre cas le principal engage l'agent à réaliser une tâche et l'agent exécute la tâche au nom du principal ce qui implique la délégation de décision. Cependant, des conflits d'intérêts peuvent surgir, car l'agent peut agir en faveur de ses propres intérêts au détriment de ceux du principal. Pour atténuer ces problèmes, il est crucial de mettre en place des mécanismes de contrôle. Cette théorie aide à mieux comprendre et gérer les dynamiques au sein des organisations.
L'objectif principal de la théorie de l'agence est d'analyser et de comprendre les problèmes qui surviennent lorsque les intérêts de l'agent et du principal ne s'alignent pas. Elle cherche à identifier les mécanismes pour minimiser ces conflits et pour que l'agent agisse dans le meilleur intérêt du principal.
Dans le cas, l'actionnaire (principal) engage le DG (agent) pour diriger l'entreprise et maximiser ses profits. Cependant, le DG pourrait être tenté de privilégier des objectifs personnels, comme augmenter son salaire plutôt que de maximiser les bénéfices pour les actionnaires.
Théorie de la régulation conjointe selon REYNAUD
La régulation conjointe peut tout d'abord se traduire par un processus de négociation explicite entre les différents groupes d'acteurs impliqués qui permet, s'il aboutit, a un accord sur des règles acceptées par les acteurs concernés leur permettant d'agir ensemble.
Cette approche vise à favoriser la collaboration et l'interaction entre différents acteurs pour améliorer l'efficacité.
Exemple: Une entreprise souhaite lancer un nouveau produit sur le marché (par exemple, une application mobile). Pour ce faire, elle forme une équipe composée de membres de différents départements : R&D, marketing, design et support client.
Les différentes étapes de la régulation conjointe :
Formation de l'équipe pluridisciplinaire
2.Mécanisme de feedback
3.Communication fluide
4.Adaptation des stratégies
5.Evaluation continue
Théorie du constructivisme selon WEICK
le constructivisme considère que l'apprenant acquiert des connaissances en partant des perceptions qu'il a de sa réalité et de son vécu : on apprend en construisant des connaissances, et en reconstruisant nos perceptions pour les adapter aux contextes qui nous sont propres.
Théorie de la dépendance des ressources selon PFEFFER et SALANCIK
La théorie soutient que les organisations ne peuvent pas fonctionner de manière autonome et dépendent de leur environnement pour accéder aux ressources nécessaires à leur survie, telles que les financements, les matières premières, les compétences, et d'autres formes de soutien. Cette dépendance crée des relations interorganisationnelles et influence la structure et le comportement des organisations.
Exemple: Un café local, dépend de plusieurs fournisseurs pour ses ingrédients, comme le café, le lait et les produits de boulangerie.
Pfeffer et Salancik (1978) ont élaboré la théorie de la dépendance aux ressources pour expliquer comment le comportement des organisations est affecté par les ressources externes dont elles disposent . Ils suggèrent que les entreprises modifient et négocient avec leur environnement externe afin de sécuriser l'accès aux ressources dont elles ont besoin pour survivre