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Méthode Comparative en Linguistique - Coggle Diagram
Méthode Comparative en Linguistique
Histoire de la méthode comparative
1810 : Langues "indo-germaniques" (futur "indo-européen")
1860 : Néogrammairiens (Leipzig, Allemagne) : August Schleicher, Karl Brugmann
1786 : Sir William Jones propose une origine commune pour le latin, le grec et le sanscrit
Application de la méthode en dehors de l'indo-européen
1925 : Leonard Bloomfield (langues algonquiennes)
1930 : Otto Dempwolff (austronésiennes)
1960 : A-G. Haudricourt (langues de Nouvelle-Calédonie)
1990 : études océaniennes (Pawley, Ross, Lynch, Blust)
1647 : Marcus van Boxhorn (hollandais) identifie des similarités entre langues (hollandais, allemand, grec, latin, persan, slave, celte...)
Contributions majeures
Antoine Meillet
Émile Benveniste
Ferdinand de Saussure
Classification des langues
Chaque famille partage un ancêtre commun (proto-langue)
7100 langues mondiales
429 familles
Structure arborescente : modèle cladistique
Simpliste, mais utile pour la représentation des relations entre langues
Modèle popularisé par August Schleicher (Néo-grammairiens)
Exemples de familles linguistiques
Langues polynésiennes < austronésien
Proto-polynésien (PPn) < Proto-océanien (POc) < Proto-austronésien (PAN)
Langues romanes < indo-européen
Étapes principales
Reconstruction de la proto-langue
Utiliser les correspondances pour reconstruire les formes hypothétiques des mots de la langue ancestrale.
Analyse des correspondances
Identifier les similitudes phonétiques régulières entre ces mots.
Formulation des lois phonétiques
Déduire les lois phonétiques régissant les changements observés.
Collecte de données
Recueillir des listes de mots dans plusieurs langues à comparer (cognats, mots de base).
Exemples notables
Langues indo-européennes
Reconstruction du proto-indo-européen.
Langues sémitiques
Études des changements phonétiques et grammaticaux.