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Chapitre 3 : L'origine des différences individuelles - Coggle Diagram
Chapitre 3 : L'origine des différences individuelles
Les données chez l'animal
Facteurs héréditaires vs milieu
données animales
Expérience de Tryon : rats et labyrinthe
Sélection des rats +et - performants
Effet entre la 2e et la 7e gné--énération
Base génétique de la conduite
Cooper et Zubek (1958) Interaction génotype-environnement
Deux types de rats
Trois conditions =/ de vie
Effets environnementaux =/ en fonction du génotype
Anomalies génétiques et arriérations mentales
Pathologies à gène unique
Phénylcétonurie (PCU) : chromosome 12 locus 12q24
Porteur sain possible
Récessif : pour être atteint = deux copies de l'allèle
Gène codant qui transforme la phénylalanine en tyrosine défectueux
Régime adapté : pas d'oeufs, poisson, viande, pain
Syndrôme de l'X fragile
Se brise dans les cellules de culture
Garçons > x2 > filles
Mutation du gène FMR1
QI décline après l'enfance
Syndrôme de Lesch-Nyhan
Récessif sur l'X
Compulsivité
Apprentissage compliqué
Neurofibromatose de type 1 (NFM1)
Tumeur peau et tissu nerveux
Chomosome 17
QI 85-100
Myopathie de Duchenne
Récessif lié à l'X, tissu musculaire -
Arriérations mentales
Modéré = 35 à 50
Sévère = 20 à 35
Léger = 50 à 70
Profond = < 20
Peuvent être déterminées par
Anomalies génétiques
Traumatisme crânien
Tumeurs
Alimentation -
Aberrations chromosomiques spontanées
Délétion
Syndrôme de Prader-Willi et d'Angelman
Soumis à l'empreinte parentale
Chromosome 15
Pendant le développement des gamètes
Syndrôme d'Angelman
Empreinte paternelle silencieuse
Uniquement expression maternelle
Transmis par la mère
Par le père = disomie uniparentale
Deux régions silencieuses chez le père
Retards mentaux, langage -
Syndrôme de Prader-Willi
Empreinte maternelle silencieuse
Uniquement expression paternelle
Transmis par le père
Par la mère = disomie uniparentale
Deux régions silencieuses chez la mère
Retard développemental, problèmes psychologiques..
Phénomène épigénétique
Syndrôme de Williams
17 gènes impliqués
QI +- 55
Délétion chromosome 7
Expression orale OK mais le reste -
Hyperactivité, sommeil -, anxiété
Micro-délétion 22q11
Locus 11 du chromosome 22
Chromosome surnuméraire
Syndrôme de Down
10% des placements
Non héréditaire, femmes agées > -30
QI +- 45
Développement -, troubles +, déclin 45 ans
Chromosome manquant
=/ de l'épigénétique car un gène n'est pas exprimé sans modification de l'ADN
DEFINITION PAPIER
Anomalies des chromosomes sexuels
Syndrôme de Klinefelter
47 XXY
Testostérone -, infertilité, seins
QI < moyenne
Triple X : 47 XXX
QI +- 85, verbal -
Super homme
47 XYY
Cognition -, verbal -
Syndrôme de Turner
45 X
Infertilité, taille -, verbal -
QI = 90
Hérédité et milieu
Jumeaux -> facteurs héréditaires
MZ vs DZ ensemble
=/ entre MZ = environnement
=/ entre DZ = environnement + hérédité
QI en général : 52%
Jumeaux élevés ensemble VS séparément
Effet du milieu
Peu d'études
Faible influence du milieu
Si jumeaux ensemble = jumeaux séparés -> hérédité
Adoptions tôt et placement non sélectif
Hérédité = EA <=> PB >>> EA <=> PA
Milieu = EA <=> PA >>> EA <=> PB
3 Résultats
Frères et soeurs (S) : milieu partagé ++
SA <=> PA vivant ensemble = 0.32
corrélation << SB vivant ensemble
corrélation >> SB sans vivre ensemble
EA - PA = 0.19 <<< EB - PB = 0.42
EA > PB > PA
=> Hérédité = 50%, environnement partagé = 25%, environnement non partagé = 25%
Recherche sur le développement = STOP AND THINK
Héritabilité change-t-elle ?
Croyance : hérédité diminue car évènements de vie +
Réalité = amplification génétique
Effet boule de neige
Enfants : parents et enseignants gomment les =/ de milieu
Adultes : autodirigée (sélection de ses propres environnements)
En bref
Enfance
Génétique = +- 40%
Environnement non partagé = 25%
Environnement partagé = 25%
Erreurs = +- 10%
Adulte
Génétique = +- 55%
Environnement non partagé = +- 35%
Erreurs = 10%
Environnement partagé = 0%
Réussite scolaire <= génétique >>> intelligence
Enseignement de base gomme les =/ de milieu
Part génétique + importante expliquant les =/ individuelles
Aptitudes cognitives spécifiques
MZ et DZ
Aptitudes spécifiques ont moins d'influence génétique que aptitude générale
Héritabilité - pour mémoire et aisance verbale, un peu plus grande pour autres aptitudes
Jumeaux ensemble VS séparés
Héritabilité appréciable (sujets + âgés)
Données d'adoption
Concodrance mère B<=> EA = concodrance mère contrôle <=> EC >>> mère A <=> EA
Influence génétique +++
Relations aptitudes spécifiques <=> générales
Existence de covariances entre =/ caractères
3 modèles ++
Modèle en pyramide inversée (Le + apprécié)
Effet des gènes -> aptitude générale filrtrent jusqu'aux aptitudes spécifiques
Modèle en pyramide ou réductionniste
Les gènes affectent les éléments de base : si on les contrôle, plus d'effet additionnel
Modèle de l'échelle du traitement de l'information (aussi apprécié)
A chaque niveau on isole un effet génétique unique
Les effets communs sont aussi visibles entre tous les niveaux de traitement
Covariances phénotypiques <= covariances génétiques + environnementales
L'identification des gènes
STOP AND THINK
Influence génétique sur l'intelligence démontrée (études sur MZ, DZ...)
Identifier les gènes -> comprendre bases biologiques de cognition
Recherche fondamentale
Nouvelles stratégies thérapeutiques
Recherche appliquée
Gènes candidats et études pangénomiques
Pensées d'origine (faussée)
Quelques gènes => 50% d'héritabilité
10 gènes => 5% de covariance
N = 200 si effets ++
Réalité
Effets polygéniques = beaucoup de petits effets DEFINITION PAPIER
Etudes sur gènes uniques (candidats impliqués)
Certains polymorphismes <=> intelligence
Comparaisons des personnes avec allèles =/
Polymorphisme = DEFINITION PAPIER
Chabris et al. : Répliquer l'influence de polymorphismes à un nucléotide (SNP) qui ont été trouvés dans des études passées
SNP = DEFINITION PAPIER
Faux positifs, pas de réplication
Pas d'effet unique de SNP trouvé
rs4680 = variant génétique qui code l'enzyme COMT, dégrade CA
rs1800497 = variant génétique (DRD2) code le récepteur dopaminergique D2
rs6265 = variant dans le gène BDNF code protéine agissant sur croissance et différenciation des neurones
Effet combiné de 630 000 SNP = 47%
Polygénique
Réplication ++
problème de taille - des effets : gouffre +++ potentiel entre héritabilité et explication par des gènes spécifiques
besoin d'échantillons énormes pour stats
Pour un SNP C/T, la base C est la plus fréquente et parfois remplacée par la base T (C et T = allèles)
3 génotypes possibles
CT
TT
CC
=/ monogénique et polygénique
Monogénique : 1 gène => 1 maladie
Polygénique = nombreux gènes à petits effets => maladie
Etudes d'association pangénomique,2005
Analyse sur plusieurs paires de sujets non liés
comparer la fréquence
Valeur p significative à l'échelle pangénomique pour 1.000.000 tests
Sans hypothèse préalable >< études d'association génétique type candidat
Premières études assez décevantes : probabilité de hasard très +
Correction de ce problème = Bonferoni
Davies, 2011
Genome-wide association study : 5 cohortes (CAGES)
N = 3511 adultes
Intelligence cristallisée = vocabulaire
Intelligence fluide = matrice de Raven
599011 SNP
Effets combinés, pas d'effet unique
200 associations significatives
Benyamin, 2014
N = 18000 (6-18 ans)
9 cohortes (3 répliquées)
Pas d'effet unique des SNP
Effets combinés = 22-46%
Variation du gène FNBP1L significatif
Les scores polygéniques
Score polygénique = DEFINITION PAPIER
Pas de seuil : l'anormal est normal
Ca reste des probabilites
prédictions de + en + précises => études + grandes
Mettent en évidence le risque génétique continu
Caractéristiques uniques
Causalité et pas corrélation
Au-delà du familial : c'est l'individu
Immuable
Questions éthiques posées
Instruction et réussite scolaire : niveau bas ?
Schizophrénie et dépression : score + sans symptômes ? Score faible = ?
Algorithmes génétiques -> orienter la vie ?
Déterminisme (fatalisme) >< scores polygéniques = probabilistes
"Bienvenue à Gattaca" film : génomique personnelle
Facteurs de milieu
Conditions matérielles d'existence
Etude française 1939 : fréquence des repas carnés, sommeil, éclairage : variations <=> milieu de vie
Sous-alimentation
+++ = atteinte du SNC
+- = troubles psychologiques
Carence spécifique = trouble cognitif
=/ corrélations
Poids de naissance <=> QI = faible mais poids < 2500g à risque
Plomb <=> perte de QI
Compléments nutritifs <=> QI = moyenne
Livres possédés <=> QI = assez élevée
Allaitement <=> QI = assez élevée
Alcool <=> QI = élevée
Les changements de milieu
Isolement social : effet long terme +-
Enfants sauvages
Jumeaux découverts à 7 ans
On peut se développer dans n'importe quel milieu
Orphelinat, Skeels, 1966
Milieu peu stimulant
Etude de Schiff, 1981
32 enfants adoptés >< frères et soeurs biologiques
Moins d'échec scolaire et + intelligence pour adoptés
Etude de Capron, 1991
Milieu biologique favorable => milieu adoptif défavorable
Peu importe le mlieu biologique d'origine, même effet
STOP AND THINK
Bucharest Early Intervention Project (Nelson, 2007)
Etude randomisée : effet "cognitive recovery in socially deprived children"
Plus l'enfant est adopté tôt et plus grand sera l'effet
Effet maintenu à 8 ans +-
Résumé : adoption a des effets + (surtout depuis un orphelinat)
Pollack, 2010
Enfants adoptés
1 an, 8 mois, contrôle
Effets plus marqués dans certaines tâches, non génétiques
Le rôle de la famille
Caractéristiques => intelligence (QI classique)
Ordre de naissance
Aînés auraient un QI >> benjamins et cadets
Taille de la famille (Corrélation = -0.20)
Plus la famille serait grande, plus les QI seraient bas
Autres caractéristiques
Temps "éducatif"
Plus le temps +, plus le QI + (!! signification, taille famille et ordre)
Mais
Etudes longitudinales : effet taille OUI et effet ordre NON
Effets faibles, corrélations faibles
Pratiques étucatives
Etude longitudinale, Bayley
Enfants évalués à 3 et 14-18 ans
Bradley & Caldwell, 1976
Qualité du milieu éducatif -> + intelligence
Punitions +-, espace, jouets, sensibilité affective et implication mère, éducation, stimulations variées...
Etude de Lautrey, 1980
3 niveaux de structuration
Milieu faible
Pas de règles
parfois oui, parfois non
Imprévisibilité
Milieu souple
Règles modulables
Milieu rigide
Règles sans aucune exception
STOP AND THINK
Baumrind, Maccoby et Martin
4 styles parentaux
Faisant autorité
Structure + et discussion +
Permissif
Structure - et frontières, limites -
Autoritaire
Règles + et discussions -
Pas impliqué
Négligence et structure --
Effet Flynn
L'intelligence moyenne augmente avec le temps
Notre génération serait > Années 80 > Années 40-50
STOP AND THINK
Effet Flynn inversé depuis +- 10 ans
Effet plafond
Moins besoin de se surpasser
Nutrition -, effets endocriniens
Encodage - car information accessible +++ -> lecture -
Immigration
Effet dysgénique DEFINITION PAPIER (= avec les progrés de la médecine, des personnes ont plus de chances de survivre qu'il y a longtemps, surtout celles avec des anomalies génétiques qui auraient été délétaires auparavant + conditions de vie, alimentation) En bref : environnement et santé + aide les gens - à survivre plus et donc réduire la moyenne d'intelligence
Démontré par Richard LYNN (2 auteurs =/)
Etude avec épreuves de WAIS III et WAIS IV
Réussite : WAIS IV >> WAIS III
QI décline d'en moyenne 2.5-3 points sauf "Working memory index"
=/ d'écart-type de 0.25
Conditions d'existence => intelligence
Normes =/ en fonction des années (normes de 1942 =/ 1992
Score de 100 en 1942 = 73 en 1992
Score de 100 en 1992 = 130 en 1942
Explication : normes plus dures qu'avant donc 100 = bon score, ici en 1992 il faut 73 pour atteindre le même niveau
Intelligence et scolarisation
Corrélation + : années d'études <=> QI (0.60-0.80)
Fréquentation régulière d'écoles = intelligence + mais !!! milieu
Apprentissage scolaire : amélioration des tests d'intelligence
Ecole =
Apprentissage cognitif et processus spécifiques
Favorise les aptitudes (attention, motivation)
Intelligence cristallisée et fluide
QI et note scolaire
Corrélation - au début (0.40)
Corrélation + après -> items mesurant le niveau scolaire
Education cognitive
Head Start (>< pauvreté)
Enfants défavorisés guidés avant leur rentrée, enseignés les savoirs élémentaires pour réussir
Education complète
Effets nuls, incertains, faibles si positifs
++ de dégager les facteurs qui => l'effet
Scores math et lecture >>> sans programme
Meilleurs résultats en entrant plus tôt dans HS
Résultats <=> éducation de la mère
Durée dans le programme <=> résultats
Projet Perry, 1962-1967 : 2 ans à temps partiel
Projet Milwaukee : programme continu -> enfants défavorisés pendant 5 jours/semaine de 0 à 6 ans
Effets controversés, biais de sélection
Carolina Abecedarian Projet
Programme soutenu de 4 mois - 5 ans (1972-1977)
Effets faibles, chute après arrêt
=/ comparables au début et à la fin
Travailler en reconversion
Principe = développer des aptitudes spécifiques
Etude de Loarer, 1995
Programme de Feuerstein
Effet immédiat -> raisonnement inductif + efficience verbale et spatiale (spatiale : pas à long terme)
Intelligence éducable mais
Pas d'acquisitions durables et générales
Objectifs réalistes : milieu familial => de trop, on ne peut les gommer avec apprentissages massifs
Effet mozart
Rauscher, 1993 : intelligence visuo-spatiale
Ecoute de la sonate K.448 (10 min) >>> pas d'écoute, relaxation
Explication = zones corticales semblables (écoute -> "dope" la zone, augmentation de l'éveil)
Pour certains : 8-9 points de QI en +
Inconvénients
Effet = 10-15 min
Données démographiques -
Pas de GC adéquat
Peu de tests utilisés
STOP AND THINK
Conséquences
Zell Miller : vente de CDs classiques -> /> intelligence des bébés
Résultats interprétés par les médias => phrase péremptoire
"Ecoute de Mozart augmente l'intelligence"
Campagne +++ marketing
Neuroamélioration
tDCS = stimulation transcrânienne par courant continu
Safe ?
Responsible use = almost certainly safe
Irresponsible use = possibly unsafe
Autonomie : implicite ou explicite ? (Pression sociale, il faut être intelligent) => Problèmes éthiques
Justice (écart entre les gens /> ?) ; authenticité - car modification de notre identité ? => Problèmes éthiques