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Théorie des industries culturelles et informationnelles - Coggle Diagram
Théorie des industries culturelles et informationnelles
Origine : Institut pour la recherche sociale (1923) à Francfort
Principaux contributeurs
Max Horkheimer & Theodor Adorno (production industrielle des biens culturels)
Walter Benjamin (œuvre d'art et reproduction mécanisée)
Évolutions récentes : Armand & Michèle Mattelart (cohérence d'une école de pensée, prise de distance avec les fondateurs)
Contexte historique et évolution
Années 1930-1940 :
Prise de conscience de l'emprise de l'industrie sur la culture
Photographie, cinéma, architecture, radio, presse touchés
Transformations contemporaines :
Concentration et internationalisation des structures de production
Hyperdivision du travail artistique et intellectuel
Renforcement des logiques marchandes
Préformatage et standardisation des contenus
Questions centrales
Pourquoi une théorie unifiée, plutôt que la juxtaposition de théories sectorielles ?
Pourquoi une théorie originale et à part des approches économiques et sociologiques classiques ?
Évolutions idéologiques
Années 1970 : Habermas (entente communicationnelle) vs. Horkheimer/Adorno (rationalité scientifique et technique)
Années 2000 : Axel Honneth (pathologies du social, lutte pour reconnaissance) vs. Habermas (raison communicationnelle)
Hétérogénéité et opposition des contributions
Pessimisme vs. Hédonisme :
Adorno/Horkheimer : dégradation de l'art industrialisé
Walter Benjamin : films comme vecteurs d'émotions collectives
Philosophie vs. Sociologie :
Adorno : combinaison de philosophie et de sociologie
Sociologues comme Löwenthal & Kracauer : œuvres influencées par conditions économiques et politiques
Ambivalence des industries culturelles et informationnelles
Tension entre deux visions :
Logiques totalitaires du rendement (Marcuse)
Renouvellement stratégique et vitalité des industries
Contradiction entre :
Théorie de l'autodissolution programmée
Vitalité et adaptabilité des industri
Incertitudes spécifiques des industries culturelles
Renouvellement permanent : nécessité de nouveaux produits
Risques et imprévisibilité : succès des produits non garanti
Conception et commercialisation :
Synchronisation difficile entre contenants et contenus (ex. : jeux vidéo)
Valeur d'échange fixée avant la consommation (ex. : prix des livres, musique)
Diversification des marchés et des modes de valorisation
Adaption aux circonstances et produits :
Modes de financement : vente à l’unité, abonnement, courtage
Différents modes pour un seul produit (ex. : film projeté en salle, DVD, télévision, YouTube)
Homogénéité de l’ensemble malgré la diversité
Conclusion
Spécificité de la théorie :
Singularité de ses objets (industries culturelles)
Hétérogénéité des contributions
Dimension dialectique :
Interprétations opposées mais complémentaires
Orientation critique : rapport entre diversité des modes de fonctionnement et unité de l’ensemble