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SDL - 4 septembre - Coggle Diagram
SDL - 4 septembre
Domaines d'étude
Phonétique : étude physique des sons du langage, de leurs propriétés acoustiques et articulatoires
Phonologie : étude des règles qui affectent le son du langage lorsqu’ils sont placés dans une séquence linguistique (on se concentre sur l’unité minimale qu’est le phonème)
Morphologie : étude des règles de formation de mots (les mots sont composés de morphèmes, eux-mêmes composés de phonèmes)
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Sémantique : étude des règles gouvernant l’interprétation des mots, de groupes de mots et des phrases
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Linguistique
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Moderne : approche empirique, théorique où on formalise ce que l’on connaît et où on cherche à comprendre l’usage individuel de la langue pour apprendre ce qui se passe dans notre faculté qu’est le langage
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Moyens d'étude : expérience psycholinguistique, électroencéphalogramme, études de terrain, entretiens avec les locuteurs (pour définir une grammaire par exemple)
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Faculté du langage
Chaque individu parlant une langue a un certain savoir qui lui permet de comprendre et produire (potentiellement) une infinité de phrases nouvelles et donc d’exprimer un nombre théoriquement illimité de pensées.
Cette créativité est une caractéristique universelle du langage humain qui le distingue du langage animal.
Ce que le linguiste cherche à caractériser, c’est le savoir qui permet à un locuteur de comprendre et de produire des phrases qu’il n’a jamais entendues auparavant – qu’il soit locuteur d’une langue vocale ou signée, monolingue ou multilingue, ou que l’on reconnaisse à son parler le statut de langue, de dialecte ou de patois.
La langue permet l'accès au savoir, au langage.
Ainsi on reconnaît à l'allemand et au néérlandais, le statut de langues (différentes) alors qu’elles sont beaucoup plus ressemblantes d’un point de vue linguistique que ne le sont différents dialectes chinois.
Quelques questions
Comment l’enfant devient-il capable d’interpréter et de produire un nombre potentiellement infini de phrases alors que son expérience linguistique (les données de langue auxquels il est exposé) est finie et fragmentaire ?
Les processus impliqués (dans les traitements du langage) sont-ils innés ou acquis, propres au langage ou commun à d’autres activités cognitives humaines (la vision, le raisonnement mathématique, la mémoire, le contrôle moteur) ?
Quelles sont les représentations, les opérations, les procédures impliquées dans la production et la compréhension du langage ?
Quelles sont les causes de l’émergence de la faculté de langage et comment a-t-elle évoluée au sein de notre espèce ?
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Indices
Actifs en permanence et sous contrôle volontaire (la couleur des papillons pour indiquer qu'ils ne sont pas comestibles)
Signes
Volontaire ou involontaire (le sourire - les muscles zygomatiques sont contractés dans les sourires volontaires et involontaires - les muscles orbiculaires de l'œil sont contractés seulement dans les sourires involontaires)
Signaux
Pas actifs en permanence, et pas sous contrôle volontaire (le cris des singes au Kenya : cris qui indiquent qu'une menace vient du ciel / du bas / est rampante)
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Le déplacement (Hockett, 1960, The Origin of Speech)
Le langage humain permet de parler de choses / événements dans le passé, dans le futur, hypothétiques ou même impossibles.
Cette propriété est spécifique au langage humain.
Structuralisme : courant qui a pour but d’étudier les structures au sein des mots. La langue est vue comme un système de signe organisé : les morphèmes, les syntagmes, les phonèmes. On cherche à identifier les règles et les schémas de la langue.
Prédicat :
Le prédicat désigne la fonction syntaxique remplie par le groupe verbal (GV) dans la phrase. Il s'agit de l'une des deux fonctions obligatoires d'une phrase, l'autre étant la fonction du sujet.