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Introduction : Précurseurs partie 1 V - Coggle Diagram
Introduction : Précurseurs partie 1 V
Pionniers des pédagogies nouvelles du XXe
Maria Montessori, Italie
Célestin Freinet, France
Ovide Decroly, Belgique
Contributions des grands psychologues de l'enfant, de l'apprentissage et de l'éducation
Alfred Binet, France
Jean Piaget, Suisse
Lev Vygotsky, Russie
Burrhus F. Skinner, Etats-Unis
Préambule
Tout dispositif éducatif repose sur des présupposés psychologiques
Favoriser l'épanouissement optimal des potentialités de chacun
Postuler l'existence d'aptitudes
Doter tous les individus de savoirs et savoir-faire de base
Accepter le postulat d'éducabilité
Faire des adultes autonomes, responsables et doués de raison
Vision encore plus positive de la nature humaine
Tout projet d'éducation ou de formation postule la malléabilité plus ou moins grande de l'être humain. On ne peut s'engager dans une action éducative qu'en supposant que son propre comportement et/ou l'aménagement du contexte de vie affecte l'état psychologique d'autrui
L'institution scolaire <-> volonté des hommes d'organiser socialement les formes de transmissino de connaissances et de compétences
La philosophie des Lumières <-> projet ambitieux d'offrir à tous l'instruction précédemment réservée à l'aristocratie
Missions prioritaires de l'enseignement fondamental et de l'enseignement secondaire
Promouvoir la confiance en soi et le développement de la personne de chacun des élèves
Amener tous les élèves à s'approprier des savoirs et des savoir-faire et à acquérir des compétences, dont la maîtrise de la langue française, qui les rendent aptes à apprendre toute leur vie et à prendre une place active dans la vie économique, sociale et culturelle
Préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d'une société démocratique, solidaire, pluraliste, respectueuse de l'environnement et ouverte aux cultures autres
Assurer à tous les élèves des chances égales d'émancipation sociale
L'école traditionnelle VS nouvelle
L'Education Traditionnelle
Assume pleinement le projet d'éducation de la philosophie des Lumières
Porteuse d'un idéal de justice égalitaire
Fait le pari que l'individu peut devenir ce que la société veut qu'il soit
A pour ambition de former l'esprit de l'enfant en le mettant en contact avec la pensée des grands auteurs de notre civilisation
Postulats :
Contenus et culture -> structurer personnalité + doter de compétences cognitives et d'attitudes morales
Créativité <- s'appuyer sur des cadres et des méthodes éprouvées
Les connaissances sont des moyens de formation de l'individu
"C'est en cherchant à pénétrer la pensée d'autrui que l'on forme sa propre pensée (Château)
Le maître <=> un médiateir entre l'enfant et la culture
Critique : encombrer l'esprit des enfants de savoirs purement livresques, de savoirs morts
L'Education Nouvelle
Caractère endogène du développement de l'enfant => la psychologie de l'enfant a ses propres lois
Ce n'est donc pas en s'appropriant le patrimoine culturel de l'humanité que l'individu se développe mais en explorant l'environnement et en tirant parti de son expérience directe du monde
Former l'enfant à l vie par la vie
Objectifs :
Développer des savoirs plus authentiques et plus personnels
Faire l'expérience directe du réel
Substituer l'édude des choses à l'étude des mots
Empirisme et rationalisme
La philosophie de l'éducation pose, depuis ses origines, une question fonadmentale : Qu'est-ce qui fait de l'homme un être capable d'apprendre ?
Réponse de l'Empirisme
Apprentissage <=> enregistrement ou stockage en mémoire d'informations venant de l'extérieur
Importance de l'expérience sensible (sensations puis associations) <=>
sensualisme associationiste
Mission des enseignants ? <=> Mettre l'élève au contact du monde, lui faire vivre l'expérience directe des choses
Comment expliquer les inégalités ? <=> expériences sensibles différentes. L'égalité entrre les hommes peut être atteinte par l'instruction <=> plasticité de l'homme maximale
Métaphores : cire vierge, table rase, empreintes, pellicule photographique, ...
Réponse du rationalisme
Connaissances <=> raison : les perceptions peuvent nous duper, seul le raisonnement pur conduit à des connaissances valides
Apprendre <=> se souvenir : rendre explicite ce qui n'était qu'implicite, acc&éder aux formes latentes des connaissances (enfouies au plus profond de chacun de nous)
Mission des enseignants ? <=> avertir l'élève qu'il doit chercher sa vérité intérieure / Comment ? <=> par un questionnement systématique (méthode socratique)
Comment expliquer les inégalités ? => postuler que tous les êtres humains ne sont pas dotés de mêmes potentialités de départ
Points communs et divergences
Aboutir à des connaissances universelles
Empirisme = connaissances dans le monde réel <=> importance de l'expérience
Rationalisme = connaissances (vérité) au coeur de l'intelligence humaine <=> importance du questionnement
Mépris du langage comme moyen d'enseignement
Empirisme = apprendre = vivre l'expérience directe des choses
Rationalisme = apprendre = découvrir une vérité essentielle par-delà les apparences, celles des mots y compris
Problème non résolu par l'empirisme : "Au delà du contenu mental des connaissances (les idées), y a-t-il un centre actif de l'esprit, des structures auxquelles s'accrochent ces idées (un cerveau) ?
Réponse des rationalistes : "Revenant à l'innéisme, Kant dira qu'elles sont préfabriquées : il s'agira pour lui des apriori de l'entendement "
Mais Piaget "découvrira, au contraire, les lois de construction des structures (ou cadres) logico-mathématiques au cours du développement"
Débat : apprendre à lire
Position empiriste : Lecture = simple déchiffrage automatisé. Conception ascendante -> 4 opérations mentales PERCEPTION -> ASSOCIATION -> COMPREHENSION
Identifier chaque lettre en suivant l'ordre gauche-droite
Appliquer les règles de correspondance grapho-phonétiques (traduire les traces écrites en sons)
Synthétiser les sons successifs en un mot oral
Retrouver dans sa mémoire le sens du mot
Position rationaliste : Lecture = donner du sens immédiatement à partir des symboles écrits (conception descendante). Expérience de Snowling et Frith (1981) : critique de la positin empiriste (Si la lecture se ramenait à un simple déchiffrage automatisé, les lecteurs experts devraient se montrer insensibles à l'orthographe)
La lecture implique donc un traitement des indices graphiques (verre, vers, vert, ...)
Aujourd'hui : débat dépassé : conception interactive = suppose une interdépendance forte entre les flux asecndants et descendants
Influence des informations issues du texte
Influence des connaissances préalables du lecteur
Platon
Platon
Mythe de la caverne
La connaissance sensible quotidienne nous situe devant l'illusion d'un monde qui n'est que l'ombre de la réalité
Les objets sensibles ne sont que les pâles reflets des idées qui sont, elles, les authentiques objets de connaissance
Allégorie : démarche intellectuelle que l'homme, prisonnier de sa caverne, doit faire pour (re)monter des perceptions aux idées
Il faut forcer le prisionnier à y aller, car lumière éblouissante. Métaphore du rôle de l'éducation et de la société qui doivent être des forces agissantes, même par la contrainte
Cognition ou intelligence = détour forcé
Méthode interrogative (socratique ou maïeutique)
"L'étudiant est reconnu comme possédant des élémets de connaissance ou des représentations du contenu à acquérir
A l'aide d'un questionnement approprié, l'enseignant permet à l'étudiant de construire ses connaissances par lui-même ou de faire des liens et de donner du sens à ces éléments épars
Traitement de l'information visuelle
Renouant avec une perspective empiriste (sensualisme-associationnisme), on pourrait supposer que le lecteur identifie chaque lettre une à une, en fait la synthèse à un niveau visuel et retrouve la form écrite dans sa mémoire MAIS les expériences de McCattell prouvent qu'un mot est plus qu'un agrégat de lettres
"Combien de lettres voyez-vous ?"
Supériorité des formes écrites organisées selon le coda appris sur les formes non organisées. Les mêmes stimuli ne provoquent pas les mêmes réponses selon lleur contexte de présentation
Interface cognitive : connaissances de la structure lexicale, syntaxique, sémantique
Conception rationaliste : l'oeil ne peut regarder, c'est le cerveau qui voit !
Selon Smith, le sens précède et dirige la perception -> la lecture est un processus de formulation et de vérification d'hypothèses
Constat (Smith) : quand une lettre se trouve dans un contexte, le lecteur peut se dispenser d'ideitnfier toutes les lettres
Interprétation : la lecture est une confirmation : la perception est guidée par la raison "le sens du texte précède et dirige la perception". Mais le modèle de Smith est loin d'être compatible avec toutes les données disponibles...
Expérience de Zola, 1980 : Le repérage perceptif est gêné (opère des balayages moins amples) par des indices graphiques minimes même si ces indices sont éliminés lors des étapes ultérieures du traitement => L'esprit humain n'est pas capable de sélectionner selon son bon vouloir les perceptions qui l'arrangent (joucts plutôt que jouets)