Zola, dans son traitement du sujet de Marseille, est responsable, bien sûr, de la politique ou de ce qu'on appelle la socialité française, voire de la science morale. En 48, le futur empereur croit encore à la décentralisation et à la responsabilisation du pouvoir. Il essaie même d'en convaincre les autres, mais plus il répète ces mots, moins il y croit (est-ce le cas pour tous les mots ou seulement dans certaines conditions historiques ?) Flaubert, qui soupçonne les vibrations amorties de toute parole forte, et qui a compilé un dictionnaire de vérités majuscules, chante quelque chose d'inexplicable à propos du vent qui souffle et de la chaleur des rues de Marseille.