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Enjeux environnementaux en Relations Internationales - Coggle Diagram
Enjeux environnementaux en Relations Internationales
Introduction
Comment définir l'environnement ?
Différentes manières de concevoir la nature et l'écologie, souvent la conséquence d'influences politiques
Nature : un concept philosophique qui s'oppose à celui de société
Environnement
Un concept anthropocentré de la matière qui entoure la vie humaine
Apparaît à partir des années 70
Une idée très spatialisée, schématisée, technocrate
L'écologie
Un concept biologique qui apparaît à la fin du XIXe
Une approche systémique des éléments du vivant
La base d'un mouvement social et politique, l'écologisme, qui souhaite le défendre
Les approches humaines du naturel peuvent être comprises grâce à diverses disciplines
Selon
Pierre_Lascoumes
: l'environnement est un construit social
Les problèmes environnementaux le deviennent grâce à une problématisation sociale
La manière dont nous concevons l'environnement est la conséquence de jeux d'influence
Les définitions environnementales sont constamment remises en cause et font l'objet de controverses
L'environnement est le terrain de clivage entre nombreuses valeurs sociales
Anthropocentrisme
Écocentrisme
Émergence de la question environnementale, du local au global
Un enjeu social croissant
La destruction de l'environnement comporte une dimension systémique
Selon
Ulrich_Beck
: le développement de la modernité contribue au développement de risques, qui en font de la société une gestionneuse surtout
Selon
Günther_Anders,
le développement d'activités robotisées exclut l'être humain des processus productifs, le développement de la technique conduit à une dénaturation de la société
Selon
Jacques_Ellul
: le développement de nos sociétés met l'accent sur la technique, ce qui engenrdre de nouveaux problèmes
Nos modèles de la croissance, quelle pertinence ?
Le modèle de croissance défrénée des 30 glorieuses est de plus en plus remis en question
Occidentalisation du monde selon
Serge_Latouche,
une destruction du monde et des acteurs qui ne rentrent pas dans ce modèle de développement
La gestion des mutations du plan international nécessite des allers-retours entre l'échelle locale et globale pour promouvoir un développement respectueux de l'environnement
Du local au global
Garrett_Hardin
: tragedy of the commons, une théorie depuis 1968
Elinor_Olstrom,
common pool ressources, des biens qui peuvent être gérés de manière commune
Absence de juridiction sur les biens communs globaux fait en sorte qu'une coopération internationale soit nécessaire
L'idée de patrimoine commun de l'humanité est nécessaire pour permettre une bonne gestion des biens naturels, mais est critiquée par les PVD
Un problème public en émergence
À partir du XIXe siècle
Notion d'écosystème qui se développe à la fin du XVIIIe
Critiques de la destruction provoquée par le progrès économique, naissance de la critique écologique moderne dans les années 30
Création de parcs naturels à la fin du XIXe
Malgré le credo du développement des pays industrialisés après la 2GM
Jacques_Ellul
:
La technique ou l'enjeu du siècle
Günther_Anders,
L'obsolescence de l'Homme
, l'homme n'est plus adapté à son monde et doit se conformer au rythme des machines
Impact des conséquences de catastrophes environnementales sur l'opinion publique
Création de l'environmental protection agency aux US
Surtout dnas le monde développé
Radicalisation des positions
Paul_Ehrlich,
The population bomb
, 1968, les pays développés doivent partager et rationner leur niveau de vie
Début de discussions sur la nécessité de la décroissance
Premier rapport du Club de Rome de 1972, un effondrement de ressources en 2030 ? ou un décalage des ressources fossiles avant ?
Impact de mouvements populaires
Contestations du modèle militaire capitalise en Occident
Dénonciatino de l'insuffisance des politiques publiques sur l'environnement
Critique de la société de consommation par daddy Baudrillard
Critique du productivisme aliénant par
IVan_Illich
Mouvement anti-nucléaire et mobilisations transnationales, qui internationalisent l'environnemnentalisme
Comment piloter l'Anthropocène ?
Une nouvelle ère géologique nommée par
Paul_Crutzen
L'Homme serait devenu le principal facteur de changements irréversibles de la planère
L'effondrement social arrivera-t-il ou la coopération pour l'environnement portera-t-elle des fruits ?
Différences dans la manière dont la crise est gérée par des gouvernements et militants, conflits et divergences
Théorie des RI et environnemnent
Écologie et théories des RI : théorie des régimes
La politique à l'échelle internationale passe par des réseaux complexes de règles et institutions
Multiplication des OI et des réseaux internationaux
Prolifération des régimes internationaux depuis les années 70
Interdépendance et coopération dans les régimes et les OI
Le produit de négociations longues, qui peuvent donner des échecs
L'environnement est lié à des questions qui ne sont pas prises en compte par la théorie des régimes
Économie et sécurité
Action des ONGs
Pourquoi des régimes n'apparaissent-ils pas pour tous les soucis ?
Théorie des régimes internationaux
Conceptualisations
Tous les accords ne génèrent pas de nouveaux régimes, car ils dopivent aborder une question de gouvernance spécifique et borner un champs d'action
Les processus de négociation multilatérale créent et recréent les régimes
Stephen_Krasner
: un régime consiste en un ensemble de principes, normes, règles et procédures de décision implicites ou explicites autour desquels convergent les attentes des acteurs dans un domaine donné des RI
un régime serait un ensemble de règles spécifiées dans un acord multi-étatique, pour un domaine précis
Éléments majeurs
Normes générales de comportement
Règles : actions prescrites par un accord multiétatique
Principes : déclarations abstraites ou conceptuelles
Procédures : modalités du processus de prise de décision
Les régimes peuvent avoir d'autres sens
En termes sociologiques : les régimes sont un ensemble de rôles et règles
Les régimes sont la formalisation de la convergence des attentes des acteurs
Vis-à-vis de règles perçues comme légitimes
Dans un contexte où les règles ne sont pas contraignantes
La théorie des régimes peut s'appliquer à des situations sans acord central, le régime fait référence à un ensemble de rÈgles informelles et pratiques établies
Les quasi-régimes
Pas de présence juridique internationale, ce qui peut être un problème
Théorie de la coopération internationale
Chez les néo-réalistes
Morgenthau
et
Kenneth_Waltz
La notion de bien commun est une fiction car les États seraient égoïstes
Reprend le dilemme de sécurité pour montrer que les États se replient toujours sur les alternatives écologiques qui correspondent à leurs intérêts
Chez les libéral-institutionnalistes
L'intérêt national serait le facteur décisif pour expliquer l'action des pays
Différents intérêts nationnaux pour différents domaines
L'intérêt national est le produit de la coopération de lobbies internes
Les États coopèrent du moment où ils peuvent en tirer un bénéfice
Les régimes n'ont pas besoin d'hégémon, la coopération est l'alternative la plus bénéfique, surtout lorsqu'elle se répète et s'affirme comme reliable,
Robert_Keohane
Complexes de régimes
Chevauchements et interactions entre des régimes mondiaux et systèmes de gouvernance régionale, à échelle verticale ou horizontale
Conduisent à de l'inefficacité, à des doublons et à de la confusion
Définition officielle : Réseau de trois ou plusieurs régimes internationaux qui ont un même objet, dont une partie des membres sont communs et qui génèrent des interactions sur le fond, normatives ou opérationnelles reconnues comme potentiellement problématiques, qu'elles soient ou non gérées efficacement
Un ensemble de régimes étroitement ciblés dans un domaine, qui conduisent à une fragmentation institutionnelle
Une position entre la hiérarchisation des organisations d'une côté, et l'anarchie organisationnelle de l'autre
L'effectivité des régimes
Degrés d'effectivité selon
O_Young
Comment évaluer si les règles sont respectées dans un régime (et non pas seulement signées ?)
Se mesure sur trois dimensions
Outputs : dispositions pour les pays de se conformer formellement aux accords
Souvent l'échelle sur laquelle s'arrêtent la plupart des régimes
Contribuent déjà à produire des effets politiques
Outcomes : changements de comportement à échelle nationale qui résultent de la création du régime
Impacts : amélioration de la situation environnementale que le régime vise à traiter
Idée du régime contrefactuel : l'effectivité des régimes se mesure en s'intéressant aux développements d'une telle sitaution au cas où le régime n'aurait pas existé
Les régimes souvent permettent de mettre des problèmes en lumière, ce qui montre qu'ils ont un impact du simple fait d'exister
Il est difficile d'établir les liens de causalité entre un régime et ses impacts
Les régimes peuvent affecter d'autres acteurs qui ont des impacts sur le changement climatique
L'existence des régimes a un impact sur la perception des acteurs et leur comportement sur le long-terme
Dépend de la structure des régimes, selon
R_Mitchell
Cependant, certains régimes sont plus faibles que d'autres car faiblesses de mise en œuvre
Certains régimes sont voulus peu effectifs par les États
Écologie et théories des RI : autres théories
Différentes théories pour concevoir les régimes environnementaux en relations internationales
Approche féministe : l'exploitation agressive de la nature serait la conséquence du chauvinisme masculin
Post-colonialisme : la domination des valeurs occidentales empêche que les pays du Sud ayent les possibilités de protéger leur environnement en se développant
Post-modernisme : idée que le discours sur l'environnement est la conséquence d'un rapport de forces
Perspective constructiviste
Basée sur la sociologie constructiviste de
Berger
&
Luckman
Critique du néo-réalisme et du néo-libéralisme
Idée que le monde social serait construit par les acteurs sociaux grâce à leur construction intersubjective du réel
Alexander_Wendt,
l'anarchie est ce que les États en font
Les pays et institutions sont construites et construisent des représentations mentales les unes des autres
Différente des courants post-modernes, pour qui les constructions sociales acquièrent une matérialit´allant au-delà de la subectivité des acteurs
Martha_Finnemore
et
Kathryn_Sikkink
: les acteurs suivent les règles car ils croient à leur apport au bien-être général
Les régimes existent mais sont contestés par les acteurs sociaux étatiques ou non
Les régimes sont des processus sociaux en adaptation et transformation constantes, qui accompagnent l'évolution des représentations
Théorie néo-gramscienne
Basée sur les travaux de
Antonio_Gramsci
, militant communiste italien
Les structures du capitalisme mondial sont déterminantes dans la construction de régimes
Rôle central des acteurs économiques privés
Rôle central des États
L'ordre capitaliste mondial est adapté aux intérêts de la classe dirigeante transnationale
Dimension idéologique de l'hégémonie essentielle
Le leadership intellectuel et moral des régimes aide à fonder une hégémonie de la classe dominante
Qui se rajoute aux relations de pouvoir déjà presentes dans la théorie marxiste de la domination
Le bloc hégémonique utilise différentes techniques pour imposer sa domination, selon
Stephen_Gill
Moyens matériels
Moyens organisationnels
Moyens symboliques et comportementaux
Le pouvoir des structures hégémoniques est relayé par les régimes internationaux, qui dissimulent ce pouvoir
Les régimes internationaux n'auront pas des effets qui vont au-delà du seuil de tolérance de la classe dominante
Il n'est pas vraiment intéressant de les étudier
Le vrai changement peut passer par deux chemins
Une révolution passive impulsée par le haut et conséquence d'une insatisfaction chez une fraction du bloc dominant
Une guerre de position entre blocs avec le développement d'un bloc contre-hégémonique. dans lequel agissent des acteurs dominés hostiles à l'ordre social existant
ONGs
Pays en développement
Idée de la gouvernance globale dans la théorie des régimes
Une idée qui surgit dans le domaine des sciences de la gestion pour comprendre l'articulation collective des entreprises
Défini comme un système de règles, à différents niveaux du système politique, dans lequel la poursuite des objectifs par l'exercice du contrôle a des répercussions internationales
Pas d'institutionnalisation nécessaire des relations entre acteurs
Diversité d'acteurs importante
Absence d'une autorité verticale dirigée
// notion de régime international : l'ensemble de processus qui se développement pour la co-régulation des systèmes dans un milieu sans contrôle top-down
Processus transnationaux
Partenariats public-privé
Processus de pilotage
La gouvernance multi-niveaux
Idée d'une gouvernance qui s'articule sur différents niveaux de gouvernement, comme à l'échelle européenne
En-dehors de l'UE, la gouvernance multi-scalaire : comment s'articulent différents acteurs sur des échelles différentes pour la co-gestion de processus ?
Critiques
Un caractère normatif
Une notion nord-centrique car s'applique surtout aux pays riches et de l'OCDE
Un biais idéologique ? Idée que la gouvernance globale fait partie d'un discours idéologique hégémonique
La gouvernance globale n'apparaît pas dans tous les cas de régimes
Soucis d'efficacité dans la sphère d'autorité non-étatique
Déficits de participation
Interrogations sur la légitimité
Limites d'effectivité
Le processus de construction de régimes
La mise sur l'agenda international de l'environnement
La mise sur l'agenda de l'environnement : un construit politique
Souffre l'effet des constructions discursives et mobilisations d'acteurs différents
Une construction politique du problème qui passe par les médias et les figures politiques
L"agenda diplomatique international : un ensemble d'enjeux qui sont reconnus comme enjambant plusieurs pays
Sommet de Stockholm de 1972
Une initiative prise par l'ONU, qui coordonne le processus
But : concilier protection de l'environnement et développement
La conférence des NU à Stockholm sur l'environnement humain (1972)
Centrée sur l'environnement et pas vraiment sur le développement
Une convention compliquée car contexte de guerre froide
Intègre des problématiques économiques du fait de son organisateur, l'industrialiste canadien
Maurice_Strong
Après une conférence sur l'environnement et le développement dans les PED qui créé des tensions à la CNUDEC
Un succès diplomatique
Mise en place d'un système normatif de 26 principes juridiques, qui fondent le droit international public environnemental d'aujourd'hui
Plan d'action de 109 recommandations aux États
Pas de calendrier précis mis en place
Pas d'obligations et de sanctions prévues dans la conférence
Le Sommet de la Terre à Rio (1992)
Dans un contexte international tendu, on oublie le plan de Stockholm, et peu d'avancées depuis
Commission relancée par le SG ONU en 89, sur l'environnement et le développement
Organisation confiée à
Gro_Harlem_Brundtland
Rapport Brundtland de 1987
L'idéal est un compromis politique qui convienne aux élites politiques du nord et du sud, qui unisse économie du marché et rattrappage des pays du sud, et protection de l'environnement
Essayer de sortir du bloquage développement/environnement, nord/sud
Un succès diplomatique
Légitime le SG ONU car vu comme une occasion de communion mondiale après la GF
Participation d'acteurs non-étatiques
Médias
ONGs
Entreprises
Bonne conduite des négociations, duo
Maurice_Strong
&
Mustafa_Tolba
Le développement durable est placé au centre de l'agenda politique international, un concept qui convient à tous
Résultats
27 principes, comme Stockholm
Agenda 21, une stratégie ambitieuse mais vague
Des orientations générales peu contraignantes
Un calendrier flou
Financements inadéquats
Accords sur le changement climatique et sur la biodiversité
Création d'un fond pour l'environnement mondial pour financer des projets dans le Sud
Création d'autres organismes qui seront oubliés ensuite car manque de financements
Échecs
Une déclaration sur les forêts décevante et non-contraignante
Consensus ambigu sur le contenu du développement durable
Des ambiguités sur le droit au développement des pays du Sud
Comment développer de nouveaux schémas de développement qui ne suivent pas la logique des pays du Nord ?
Pas de nouveau modèle alternatif de développement pour les pays en développement
Le PNUE ne devient pas une agence de l'ONU, il est affaibli au contraire
Ne convainc pas les PED à plus s'engager pour la protection de l'environnement
Johannesburg (2002)
Contexte
Dans un contexte de bilan négatif de l'Agenda 21
Un succès discursif qui n'accompagne pas les réalisations
Objectifs de DD intégrés dans les politiques des États mais trop ambitieux et difficiles à mettre en place
Après la publication des objectifs du milénaire pour le développement
Qui ne sont pas très environnementalement bénéfiques
Fruit d'une AG en 2000
Un contexte moins favorable qu'en 1992
Tension internationale à cause de 9/11
Guerre globale contre le terrorisme
Fin de l'illusion de la convergence démocratique
Pas de motivation politique américaine pour soutenir le DD
Tension entre une UE plus engagée pour le climat et ouverte à la négociation avec les PED, et les USa
Un bilan décennal de l'Agenda 21 très décourageant
Des résultats décevants
Succès diplomatique mais des débats centrés autour du développement économique des PMA
OMD intégrées aux objectifs du développement durable
Pas de débats sur le nucléaire, le climat, le développement de la population
Une nouvelle innovation : PPPs de type II pour le DD
Depuis, refus des PED et des US de coopérer sur le DD car craintes d'atteinte à leur croissance économique
Échec de Copenhague en 2009
Des investissements privés qui financent le développement durable, un fonctionnement douteux
Une UE élargie et affaiblie à cause de divisions internes et discours contradictoires
Rio + 20 (2012) et autres sommets
Un évènement qui n'a pas vraiment de répercussions réelles
Pas de nouvel accord multilétatique
Rejet de création d'une organisation multiétatique
Relance des PPp
Rejet du concept d'économie verte par les BRICS car trop d'environnement dans la définition
Contexte en 2012 : 4 objectifs de DD en progrès significatif sur 90
Incapacité des pays de surmonter la contradiction entre développement et protection de l'environnement, c'est l'économique qui prend le pas
Peu de changements fondamentaux générés par les discours sur le DD
Les États et la construction des régimes
Les intéractions entre États dans les RI : le fondement de la théorie
Dans un contexte de nombre croissant d'États
Tous égaux face au système international, mais différences de puissance et influence
Aujourd'hui : l'État devient poreux
Dans un monde contemporain transnationalisant, subversion des souveraienetés étatiques par des acteurs non-étatiques
Présence de zones d'authorité étatique limitée
Existence de quasi-États, qui ont un caractère artiiciel
Ne peuvent pas exercer la souveraineté de manière classique
Souvent issus de la décolonisation
Difficulté de mettre en œuvre des politiques crédibles dnas les PED
Signature de traités que les pays ne peuvent pas réaliser
Faute de moyens diplomatiques chez les pays du Sud
Possibilité de dispute d'influence au sein des bureaucraties des PED
Une dissonance qui se traduit dans les dissonances nationales sur les enjeux environnementaux
Confrontation de dynamiques contraires, en particulier dans les politiques à dimension transnationale des pays
Rôle des États dans la construction des régimes environnementaux
Contribution des États à la gouvernance environnementale
Négociation des AME, signent et ratifient des accords
Définition de l'agenda, négociation, mise en œuvre
Développement de politiques nationales qui ont un impact sur l'environnement, souvent en traduisant des règles internationales
Financement de régimes internationaux dans les Suds, programmes d'aide au développement
Conception sociologique des États dans la négociation de régimes
Coalitions d'intérêt regroupent les États en fonction de leurs penchants
4 postures disponibles, adoptables par les États
État leader
Propose la création du régime ou de son durcissement
Finance la recherche scientifique
Organise la mise sur agenda
N'est pas toujours l'État hégémon
État soutien
Est favorable au régime, mais ne peut pas jouer le rôle de leader
Soutient les initiatives du leader mais n'y consacre pas de ressources
Peut devenir leader sur une question en particulier
A des intérêts particuliers plus larges que le régime
État pivot
Soutient en fonction des concessions faites à ses intérêts propres
Décide du succès de la négociation, en passant de l'indifférence obstructrice au soutien
État bloqueur
S'oppose à la création du régime, ou lutte pour son durcissement
Retarde la mise en agenda du régime et décrédibilise la recherche
Boque les négociations ou cherche à obtenir des clauses vagues
La logique de généralisations nord/sud marche peu bien dans l'analyse des négociations
Les fondements des positions de négociation
Des rôles différents adoptés par chaque État, mais des tendances lourdes
Les États ont tendance à modifier leur position à la mesure que les régimes se développement
Les leaders tournent en fonction de l'enjeu de négociation
Le rôle de l'intérêt national change le cours des négociations
Difficile à définir sur l'environnement
Les États ne sont pas toujours rationnels
Les intérêts nationnaux ont tendance à représetner le plus petit dénominateur commun interne / international
Souhaits de promouvoir une bonne image ?
La contribution d'acteurs non-étatiques
Introduction
ONGs environnementales après la WWII
Vague de défense de droits dans les années 70
Entreprises ont un rôle sous-estimé par rapport à la gouvernance environnementale mondiale
Une influence qui est parfois ignorée
Une influence qui est parfois exagérée
Répondent à l'activisme des ONG
Se positionnent de manières différentes par rapport au développement durable
Au cœur de la crise environnementale
Un rôle de plus en plus complexe des acteurs non-étatiques dans un contexte de globalisation et gouvernance globale
Le rôle des ONG, présence et efficacité
Une présence importante
Un statut officiel des ONG dans la charte des NU
Des membres d'une société civile mondiale ?
Un rôle important dans le débat environnemental mondial
Participation à des conférences internationales, fourniture d'informations à certaines délégation
Des ONG surtout dans le Sud, mais pas les mêmes moyens que celles du Nord
Action
Mise à l'agenda de sujets à travers la mobilisation de l'opinion publique
Collection d'informations scientifiques et de terrain
Lobbying des gouvernements pour influencer leur politique environmentale
Proposent des drafts d'accords et amendements
Rendent public le processus de négociation
Soutiennent les gouvernements des pays moins avancés dans l'application d'accords
Identifient les lacunes dans des accords internationaux
Font pression sur les États à travers des campagnes de naming and shaming
Se placent dans l'intermédiaire de projets et financement à travers leur appareil bureaucratique
Une évolution du modèle de l'ONG
Corps professionnels et d'experts salariés, un modèle de gestion analogue aux firmes transnationales
Bureaux nationaux qui s'occupent de régions ou pays
Procédures comptables et de certification
Organisation d'évènements de collecte de fonds, à travers du marketing, développement d'une marque
Des organisations vraiment autonomes du monde politique ?
Recherche d'efficacité opérationnelle et financière, liens avec les bureaucraties et le gouvernement, le secteur privé et les organisations internationales
Le pouvoir des firmes
Dans la formation de régimes
Contestent les principes environnementaux qui mobilisent les accords internationaux
Opposition aux nouvelles réglementations environnementales qui augmentent leurs coûts
Peuvent limiter l'ambition du régime et remettre en cause la question négociée
Lobbying gouvernemental
Campagnes médiatiques
Financement de campagnes pour embaucher des porte-paroles
Assistent aux négociations, fournissent des informations aux délégations
On ne peut pas parler d'un intérêt des entreprises, car différences au sein de l'industrie
Certaines entreprises peuvent soutenir les régulations environnementales
Certaines entreprises sont sensibles à l'humeur des consommateurs
Les entreprises sont bien préparées à l'action dans les négociations internationales
Disposent souvent de ressources financière et d'une expertise sur le sujet en question
Connaissent les politiques concernant leur action, savent intervenir
Les entreprises peuvent participer à la mise en place de régulations cependant, en collaboration avec des États et des OI
Codes volontaires de bonne conduite, mis en avant par des OI
Politiques internes des entreprises sur la responsabilité sociale
Autorégulation de l'industrie grâce à des normes et standards
PPP, comme ceux de l'ONU
Des susccès relatifs
La protection de la couche d'ozone
Le régime environnemental le plus performant ?
Un régime efficace
Objectifs précis
Mécanismes d'application solides
Un rôle décisif des ONG
Rôle important de l'industrie dans la régulation
À voir : mise en œuvre du protocole dans les Suds (en particulier la Chine
Rôle important d'acteurs économiques dans ses différents stades, qui se rallient à la cause
Trou de l'Antarctique détecté en 2005
Concentration d'ozone inférieure à 220 UD
Autres parties de la planète en-dessous du niveau de sécurité
Mise à l'agenda progressive
Conférence du PNUE en 1977 mais pas de consensus scientifique
Projet d'accord proposé par le PNUE en 1981, négociations en 1982
Convention de Vienne de 1985
Différentes positions
Pays de l'UE réticents, opposition à une négociation contraignante
PVD et Japon opposés à une régulation car utilisation de ces substances dans leur industrie naissante
Les États-Unis jouent un rôle de leader dans la négociation, car ils avaient déjà banni les gaz CFC dans les aérosols et souhaitaient une harmonisation sur le plan international
Proposition d'objectifs et calendriers refusés par la CEE
Un engagement final de négocier un protocole contraignant, en fonction du progr`s des connaissances
Principe de précaution, avant les preuves des dégâts des CFCs sur la couche d'ozone
Une cause populaire grâce à l'action des ONG et à des expériences scientifiques
Protocole de Montréal de 1987
Plafonnements de la production de CFC soutenus par les entreprises de produits chimiques
Adopté par les États produisant 82% des CFCs à échelle mondiale
Changement de position de l'UE et du Japon, d'État bloqueur à État pivot, un compromis de réduction de 50% de production et utilisation des CFC
Prévoyait un organe scientifique pour compiler des infos sur les gaz nocifs et appliquer des sanctions commerciales contre les États ne respectant pas l'accord
Un succès diplomatique et environnemental
Leadership des EUA, pression sur les pays occidentaux
Attitude positive des entreprises chimiques
Impication personnelle du directeur du PNUE pour trouver un compromis
Autres amendements
Londres, 1990
Mise en place d'un fonds multilatéral pour instaurer le protocole de Montréal
Ralliement de la Chine et l'Inde au régime
Interdiction du commerce de CFC entre parties et non-parties
Copenhague, 1992
Réduction des délais dans l'élimitnation des CFC
Réduction du bromure de méthyle
Élimination des HCFC
Cependant, des délais car opporition de l'Australie et des USA
Soutien de l'UE, malgré des mauvais substituts chimiques
Kigali, 2015
Réductions dans l'utilisation de HFC par certains pays émergents
Autres réductions de consommation de HFC dans les pays en développement
Effets des négociations sur la couche d'ozone
Restauration de la couche d'ozone sur les régions tempérées d'ici 2049
Une restauration plus lente que prévue ?
La CITES et la faune sauvage
La CITES : une convention de défense d'espèces en voie de disparition
Dans un contexte de globalisation
Pour empêcher l'érosion de la biodiversité
Réglementation du commerce international
Un objet plus limité que la Convention sur la Diversité Biologique
Convention des parties tous les deux ans
Une convention proposée par la conférence de Stockholm
Un contexte tendu : le commerce de la faune est une source de revenus et subsistence pour les populations dans les PMD
Convention de Washington
Dans un contexte d'appel à limiter le commerce par les ONG depuis les années 60
Résolution de l'UICN de 1963, exigeant un commerce contraignant
Pas de coalition d'États-leaders, mais un traité signé par 80 États lors de la convention de 1973
35.600 animaux et plantes couvertes à différents degrés
Des mécanismes de protection de faune et flore
Permis import/export, contrôle des douanes
Trois listes pour chaque degré de menace sur l'espèce
Annexe I : espèces en danger d'extinction
Annexe II : espèces menacées sans risque d'extinction
Quotas pour contrôler la population et éviter l'épuisement
Annexe III : espèces progégées par au moins un état partie
Ayant demandé assistance aux autres États pour aider à contrôler le commerce
Un suivi du commerce par des permis
Des débats importants pour l'inscription d'une espèce dans les listes
En fonction des preuves scientifiques disponibles
Une liste de critÈres objectifs pour les annexes I et II
Influence des lobbies économiques de pays producteurs et utilisateurs pour empêcher l'inscription sur les listes
Une dimension idéologique, impérialisme vert critiqué par les PVD
ONG et États occidentaux se concentrent sur la préservation de la faune sauvage
Les pays du Sud voient la faune sauvage comme une ressource à utiliser
Une solution à ce dillemme à travers le concept d'utilisation durable
La conservation doit rapporter plus aux populations sur place que la consommation de ces ressources
Les stocks légaux de ressources doivent être commercialisés de manière réglementée, pour réduire le braconnage
La conservation de l'éléphant africain
Le braconnage : un enjeu important
Entre 20% et 40% de l'ivoire légal dans certains cas
Leur braconnage s'organise autour des frontières d'États faibles en Afrique subsaharienne
Fait l'objet de réserves par les pays où cet animal est endémique, comme l'Afrique du Sud ou le Botswana
Transfert à l'annexe I en 1989, interdiction totale du commerce
Pays du Sud + Japon / Norvège souhaitent une utilisation durable
Pays du Nord et ONG défendent une exclusion du commerce
Cependant, l'éléphant passe à l'annexe II en 2000
Rôle important d'ONG américaines et brittaniques, campagnes dans les médias et lobbying
Une réduction toujours en cours de la taille des troupeaux
Conséquence du braconnage qui s'accélère
Conséquence de la déforestation
Un des derniers accords où les US joue un rôle leader dans la protection de la nature
La conservation des cétacés
Introduction
Des dimensions symboliques aujourd'hui, car pas vraiment d'enjeux économiques
Un succès relatif
Un régime de régulation de la chasse qui devient régime d'interdiction de la chasse
Le régime initial
Accords internationaux commencent dans les années 40 pour limiter la chasse à la baleine
Vise la conservation adaptée du stock de baleines pour permettre à l'industrie de se développer de amniÈre orgonnée
Conséquences négatives
Le quota initial de 16.000 big whale units n'a pas de fondement scientifique et surestime les stocks existants
Une course à la baleine pour s'approprier de la plus grosse part des stocks
États d'Amérique Latine laissent opérer des flottes pirates
L'activité devient progressivement moins rentable car diminution du nombre de baleines
Conférence internationale pour la réglementation de la chasse à la baleine (CBI)
À partir des années 60 : une amélioration du régime ?
Risque d'extinction après chute des prises, durcissement du régime
Chaque baleine dispose de son propre quota
Augmentation en importance des cômités scientifiques auprès des négociations
Introduction de quotas nationaux à l'avantage de pays riches
Contestation du modèle de gestion raisonnée par les ONG car des bases scientifiques pas assez robustes
Un régime d'interdiction ?
Les US jouent un rôle leader dans la protection des cétacés
Déclarent 8 espèces comme menacées d'extinction en 1970
Inscrivent le sujet à l'agenda de la CNUEH de Stockholm
Interdiction en 73 de la chasse à la baleine par des citoyens américains
Des pressions diplomatiques et économiques
Interdiction de la ZEE économique des US aux flottes des pays refusant le moratoire
Interdiction de l'importation de poissons en provenance des pays qui refusent le moratoire
Mobilisation des ONG pour représenter la baleine comme un animal à être conservé
En 1982 : moratoire de 10 ans à la CBI voté par une majorité de parties
Contestations de l'interdiction
États hostiles, aux arrières-plans différents
URSS
Pérou
Japon
Défendent le retour de la chasse traditionnelle sous raisons "scientifiques" et "culturelles"
Bâtissent une coalition de pays favorables à la levée du moratoire
Forum shopping à la CITES, pour changer l'annexe dans lequel y sont les baleines
Violation du sanctuaire antarctique et détournement de la notion de pêche scientifique
Norvège
Repreise de la chasse en 1993 et fixation du propre quota, en violation du moratoire
Emploi de l'argument scientifique pour continuer à chasser la baleine
Seule chasse autorisée est l'autochtone
Des échecs remarquables