0 divers: Les attributs d’une culture de sécurité performante
la démarche sécurité performante
ne peut se faire séparément des autres enjeux de l'organisation
évaluation des risques
en effet
Chaque organisations développe sa propre culture.
C'est ce que l'on appelle la culture organisationnelle.
elle fait cela en fonction de son histoire, de son environnement, de ses activités et des différentes menaces ,...
Elle est une manière :
de penser (savoirs partagés, croyances, évidences implicites, valeur en actes, etc.) du collectif de travail.
de faire (organisation de la structure, règles et procédures, choix techniques et valeurs affichées, etc.),
ces manières de faires et de penser vont impacter la démarche SST de l'organisation
vu
Pour cette raison la démarche sécurité ne peut se faire séparément des autres enjeux de l'organisation
identification des risques
à propos de la maîtrise des risques liés à ses activités.
L'organisation est confrontée à plusieurs types de risques
les accidents bénins
Ces différents types de risques ne se positionnent pas de la même façon
en matière de probabilité
en matière de gravité
l'enjeu d'une approche culture de sécurité est de maîtriser d'abord les risques les plus importants liés à l'activité de l'organisation,
cad ceux qui susceptibles d'engendrer des accidents graves et mortels, ou des évènements à haut potentiel de gravité (accidents majeurs)
repose sur l'attention permanente portées à 3 piliers (leviers) car ils représentent des pistes incontournables et indispensables d'actions
la sécurité technique
les systèmes de management de la sécurité,
les facteurs organisationnels et humains
la manière de faire partager la démarche SST
par les acteurs qui construise la culture d'entreprise
survenue d'un évènement non souhaitable (accident ou presque accident)
se pose toujours la question de savoir sans la survenue de cet évènement
quelles contributions de l'individu et de l'organisation dans les événements ? -> vu youtube
quelles sont les contributions respectives de
la ou les personnes prises dans l'évènement (l'individu)
l'organisation plus généralement (l'organisation)
1er reflexe on s'intéresse au comportement de opérateurs et de chercher si une erreur a été commise
or l'erreur humine n'est pas une cause mais une conséquence
et que derrière cette erreur il y a peut être une serie de cause plus profonde
techniques et organisationnelles relative a:
état du matériel
documentation
planning et pressions temporelles
etc...
contribution est différent de responsabilité
il s'agit de savoir combien les deux dimensions individuelles et organisationnelles ont pesées dans la survenue de l'évènement
exemple organisationel
chute de hauteur
pas de barrière de prévention, de récupération, d'atténuation...
soit pas mises en place
soit mal entretenues
soit elles n'ont pas fonctionné
il se trouve que les défauts d'organisation jouent en général un rôle beaucoup plus grand dans ce type de risque que pour les risques susceptibles d'engendrer des accidents bénins ou des évènements de moindre gravité .
la culture de sécurité
la manière de faire de cette démarche SST pourra
la manière de penser la démarche SST dépendra
les processus (en orange).clés pour la performance en sécurité (les 2 attributs qui font la différence entre les entreprises qui ont la meilleure maitrise des risques et les autres
les accidents majeurs susceptibles d'entrainer un grand nombre de victimes et d'affecter les installations industrielles.
La culture interrogative
Formalisation de la politique sst
les acteurs
La culture de la transparence
1.Porter le regard
sur l’essentiel, La conscience partagée des risques les plus importants,
Les connaitre
Il s'agit de partager la conviction que la maîtrise des risques n'est jamais acquise.
il y a toujours des écarts entre ce qui a été prévu et ce qui se passe effectivement.
Il est nécessaire
de rester collectivement en vigilance constante, même après de longues années sans accidents graves
s'interroger en permanence sur la réalité du terrain,
encourager les signalements et les alertes.
rechercher les causes profondes des évènements graves.
favoriser le retour d'expérience
apprendre des leçons tirées
de faire évoluer en conséquence ses dispositifs, procédures, programmes de formation...
la sécurité réglée
L’organisation édicte des règles et des procédures afin de garantir la sécurité, Elle valorise la conformité aux règles et procédures
la sécurité gérée
L'équilibre pertinent entre la sécurité réglée et la sécurité gérée
les entreprises ne font pas face aux même types de risques, et comptabilisent donc des types d’accidents très différents : chutes en hauteur, explosions, risques électriques, incendie, etc.
Le dialogue social favorise le développement et l’ancrage de la culture de sécurité dans les entreprises
les règles ne sont pas transposables à tous les scénarios
Sur le terrain, en situation réelle, les travailleurs font appel à leurs compétences à leur professionnalisme pour réagir de façon appropriée selon le contexte
ils doivent disposer d'une certaine marge de manœuvre a pour gérer au mieux ces situations
Le défi pour l’entreprise sera de trouver le juste équilibre entre sécurité gérée et sécurité réglée et il n’y a pas de modèle unique.
La culture intégrée : la mobilisation de tous les autres acteurs
La culture intégrée résulte de la conviction que personne ne détient seul les clés de la sécurité, l’ensemble des connaissances nécessaires pour assurer de bonnes performances en matières de sécurité.
les partenaires sociaux et le développement d'un dialogue social, les fonctions supports , les sous-traitants, les autorités, tous sont important
Les actions techniques sont liées à la qualité des outils, l’intégrité des installations, ou encore à la mise en place d’automatismes de protection ou de capteurs de défaillance.
La formalisation des processus, des procédures et des règles édictées.
la prise en compte des individus (situations de travail adaptées) et des collectifs de travail orienté sécurité
2 acteurs le management et les employés
Les managers de tous niveaux sont des acteurs clés de la culture de sécurité.
et la place qu’ils attribuent à la sécurité dans leurs arbitrages (à travers arbitrage clair )
Leurs comportements, leur capacité à démonter leur engagement de façon concrète et visible (exemplarité)
sont le principal déterminant des comportements des autres vis-à-vis de la sécurité.
la capacité du manager (leadership )
à influencer les comportements pour qu’ils deviennent plus sûrs.
à écouter et prendre en compte la réalité
à générer un climat de confiance
à mobiliser collectivement
amène une plus grande implication et participation
à la remontée d’informations
à l’analyse des situations dangereuses et des incidents à haut potentiel.
'une communication loyale tant à l'externe et à l'interne,
Une cohérence entre discours et actes
De bonnes pratiques en la matière auront tendance à mettre les salariés en confiance.
mettre en place d’une politique reconnaissances/sanctions claire
Il s'agit de générer de la confiance au sein de l'organisation pour libérer la parole, faire remonter les évènements et les erreurs pour les traiter
équitable
Le concept de culture juste qui reconnait le droit à l'erreuret instaure un climat de confiance
comprise
une sanction arbitraire ou un manque de reconnaissance inciteront à la défiance.
parler de sécurité c'est parler d'abord des risques a traiter prioritairement , socle incontournable bp plus important que le taux de frequence
de la place donnée plus ou moins favorablement à la culture de sécurité dans les arbitrages effectués par l'organisation
important pour anticiper des situations connues et mieux s'y préparer
pour faire face à l'imprévu, gérer l'imprévu là ou beaucoup de choses se jouent
à déployer une vigilance partagée dans ou entre les collectifs
Les différents départements doivent disposer chacun d’informations essentielles pour la sécurité.
le silence organisationnel est un des pires ennemis de la sécurité
avant qu'ils ne se traduisent par des choses bp plus graves
tirer partie de toutes ces remontées d'infiormation
on parle aussi de culture apprenante (qui considère tout évènement comme une source d'apprentissage)
déployer les actions correctives appropriées
et partager à tous les niveaux de l'entreprise les retours d'expériences
Comment proposer une démarche
toute organisation a ses points forts et ses points faibles je vous propose de confronter ce modèle à votre propre réalité
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7 attributs pour une culture de sécurité performante -> vu youtube
Partager les résultats des analyses de risques et des études de danger
Permettre le débat sur les risques et se mettre d’accord sur les plus importants
Piloter avec des indicateurs sur la maîtrise des risques majeurs, au-delà du taux de fréquence
Les indicateurs de sécurité au travail ne renseignent pas sur la maîtrise des risques majeurs
Taux de fréquence, taux de gravité… les indicateurs d’accidentologie au travail sont encore bien souvent des références dans de nombreuses entreprises pour piloter la sécurité, comparer ses performances avec la concurrence, se fixer des challenges.
Et en matière de prévention des risques majeurs ? Il est courant d'entendre que la probabilité d'un accident industriel majeur est faible lorsque le taux de fréquence est bas.
Dans cette conviction, Dounia Tazi alerte sur cette croyance erronée qu’elle qualifie de « brèche majeure dans la gestion des risques ». Pour elle, il est indispensable de mener deux raisonnements différents en matière de gestion des accidents au travail et des accidents majeurs.
La culture de sécurité est un ensemble de manières de faire et d’agir partagées au sein d’une organisation et qui permet de maîtriser les risques les plus importants de l’activité. Elle ne se décrète pas, mais se construit et s’éprouve au quotidien dans les discours et les actes.
Chaque entreprise, chaque secteur connaît différents types de risques et a des enjeux variés, tels que la qualité, les finances, le marché, la sécurité bien sûr… Il s’agit alors de voir quelle place l’organisation donne à la sécurité parmi tous ses enjeux. Une culture de sécurité performante consiste à renforcer le poids donné à la sécurité dans les arbitrages.
Le constat est alarmant : la baisse du taux de fréquence des accidents du travail ne s’accompagne pas, dans la plupart des secteurs, d’une baisse des accidents mortels. Elle ne garantit en rien, non plus, une bonne prévention des accidents technologiques majeurs. Une véritable réorientation de la politique de prévention est nécessaire pour affecter les ressources, en priorité, à la prévention des accidents du travail les plus graves et des accidents technologiques majeurs.
L’analyse approfondie d’un évènement - que ce soit un incident, un accident ou un presqu’accident - constitue un gisement de connaissances et d’expériences dont l’exploitation est un facteur de progrès.
Lorsque survient un évènement, tout l’enjeu de l’analyse est de :
dépasser les causes apparentes comme l’erreur humaine ou le dysfonctionnement matériel, pour en identifier les causes profondes ;
partager les analyses pour aider la prise de conscience par les personnes concernées, des mécanismes de défaillances techniques, humaines et organisationnelles.
Les erreurs sont souvent un tremplin pour les apprentissages, c'est pourquoi les entreprises industrielles ont mis en place des dispositifs de retour d’expérience (REX) depuis de nombreuses années. Leur vocation : saisir tout écart ou anomalie pour en déterminer les causes, les circonstances, les conséquences, et pour en tirer les enseignements permettant d’éviter leur répétition.
Bien ancré dans les entreprises, le REX fait néanmoins l’objet de tensions : dérive vers du simple reporting, conditions du REX lors de changements organisationnels, temps passé, remise en question plus ou moins facile à accepter…
L’attitude interrogative, c’est analyser les situations de travail avant d’agir ou de prendre une décision. C’est une culture où le doute est permis, où la minute d’arrêt est encouragée.
Pour chaque individu, cela commence bien souvent par soi-même en réinterrogeant ses propres pratiques et ses perceptions des risques et des situations. Mais au-delà, c’est également prendre soin de ses collègues et développer une véritable vigilance partagée.
Dans cette conviction, Amel Sedaoui présente l’attitude interrogative comme un signe de reconnaissance du professionnalisme des salariés : chaque membre contribue à l’amélioration de la maîtrise des risques. La maturité de la culture de sécurité d’une entreprise transparait ainsi par la place laissée à la sécurité au quotidien.
Ce billet propose également des pistes de réflexion pour améliorer l'attitude interrogative à l’échelle de l’organisation, ainsi qu’au niveau managérial.
la sécurité gérée est vue comme le résultat d’actions « intelligentes » d’opérateurs qui doivent sortir du suivi procédural parce que la situation n’a pas été pensée et procéduralisée pour ce cas-là.
Développer une culture juste et équitable qui explicite le droit à l’erreur et les pratiques de reconnaissance /sanction
il s'agit d'élaborer une stratégie globale de l'organisation cad façon de voir la sécurité
s'appuyer sur les caractéristiques connues de la démarche organisationelle
un excellent point d'entrée pour savoir sur quoi porter les efforts de changement
afin
d'améliorer les pratiques de sécurité.
d'influencer différemment les comportements
comment travailler ensemble sur la maitrise des risques si vous ne partagez pas la même vision; les mêmes enjeux
faire savoir que ce ce sont les risques les plus graves qui menacent le plus l’organisation.
de maîtriser les risques liés aux activités de l'entreprise .
Il est important de noter que les différentes familles de risques ne relèvent pas entièrement des mêmes actions de prévention
Car ce sont eux qui menacent le plus la survie de l'organisation dans son ensemble.
il faux donc s'intéresser prioritairement à eux
Ainsi, la survenue d'un évènement ou d'un accident grave implique habituellement la défaillance systémique d'un grand nombre de barrières.
donc un defaut d'organisation
on ne peut donc s'intéresser aux accidents graves sans mettre l'accent sur la contribution de l'organisation,
les accidents de travail graves ou mortels,
L’arbitrage entre sécurité gérée et sécurité réglée dépend de l’entreprise, mais aussi du secteur d’activité.
Il faut favoriser à la fois, la ligne managériale et les opérateurs, les sous-traitants, ainsi que les instances représentatives du personnel.
au respect des règles
à développer des attitudes proactives)
on va associer
les experts, les filières des préventeurs
mais on ne peut pas appuyer une culture sécurité uniquement sur des spécialistes
d'où viennent les attributs d'une culture de sécurité
issus en général de nombreux travaux et études
en identifiant les attributs ou vous êtes avancés et ceux ou vous pouvez faire des progrès
en cohérence globale avec
les autres démarches de management de l’entreprise