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La Versification - Coggle Diagram

- - - - Rimes plates (ou suivies) : Les vers qui se suivent riment les uns avec les autres. On les représente souvent par des lettres minuscules, en commençant par "a" pour le premier son, puis "b" pour le second, et ainsi de suite. Par exemple, si deux vers riment entre eux, on peut les noter "aabb".
      - Rimes croisées : Les vers qui se suivent riment alternativement. On les représente souvent par les lettres minuscules "abab".
      - Rimes embrassées : Les premiers et derniers vers riment entre eux, tout comme les deux vers du milieu. On peut les représenter par les lettres minuscules "abba".
      - Rimes mêlées : Aucun schéma de rimes régulier n'est suivi. Les rimes sont disposées de manière aléatoire ou selon une structure non conventionnelle.
- - - - Octosyllabe
    - - Décasyllabe
    - - Alexandrin
- - - - C'est la répétition de consonnes, en particulier au début des mots. Par exemple, dans la phrase "Les chaussettes de l'archiduchesse sont-elles sèches, archi-sèches ?", le son "ch" est répété. L'allitération peut ajouter de la musicalité au texte et attirer l'attention du lecteur sur certaines phrases.
    - - C'est la répétition des voyelles dans des mots proches ou à l'intérieur d'une phrase ou d'un vers. Par exemple, dans le vers de Victor Hugo "Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?", le son "o" est répété dans les mots "Où", "tous", "enfants", "dont", "un", "soleil". Cette répétition de sons crée une harmonie sonore qui peut aider à souligner une idée ou une émotion.
- - - - Le rejet consiste à déplacer une partie d'une phrase ou d'une clause grammaticale du début ou du milieu d'un vers vers la fin du vers suivant.
        Cela peut être utilisé pour créer un effet de suspension ou de tension, car le sens de la phrase est retardé jusqu'à ce qu'elle soit complétée dans le vers suivant.
        
        Exemple
        
        "Un jour de septembre, où la mer (...) se retire" (Victor Hugo) Ici, la phrase "où la mer se retire" est rejetée au début du deuxième vers, créant une pause et une attente dans le premier vers.
    - - Le contre-rejet est une technique similaire, mais inverse, où une partie de la phrase ou de la clause grammaticale qui appartient naturellement au début du vers suivant est placée à la fin du vers actuel.
        Cette technique peut également créer des effets rythmiques intéressants en interrompant le flux naturel de la lecture.
        
        Exemple
        
        "Le corps d'une femme et le pas (...) s'éteint." (Guillaume Apollinaire)
        Ici, la phrase "et le pas s'éteint" est contre-rejetée à la fin du premier vers, créant une pause inattendue avant le vers suivant.