Les débats des mémoires de la guerre d'Algérie
Débat sur le nom de la guerre
Pour les algériens, il s'agit de guerre de libération.
Selon la France, il désigne des opérations de maintien de l'ordre et l'expression «guerre d'Algérie» n'a été officiellement adoptée que le 18 octobre 1999.
Débat mémoriel
L'homme Politique Français, M. Alain Néri, propose la mise en place de loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir de la guerre d'Algérie.
D'après, le secrétaire d'État, il est difficile d'officialiser une date à cause d'absence d'unanimité.
Débat sociétal
Pour la Nation, la mise en place de loi du 23 février 2005 sur la reconnaissance officielle et hommage des souffrances éprouvés par les rapatriés, victimes civiles et militaires suite au processus d'indépendance de ces territoires, etc... est préférable.
Les programmes scolaires et recherche universitaire accordent et reconnaissent le rôle positif de la présence français dans l'histoire de la guerre d'Algérie.
Débat moral et éthique
À l'aide de son témoignage, l'Algérienne A. Nivat explique sa volonté de mettre en lumière la torture et les traitements que subit les Algériens pour but d'ouvrir les yeux des jeunes générations étant mal éduqués et de manière fausse/filtrée sur l'atrocité de la guerre en Algérie.
D'après Raphaëlle Branche, le torture et les violences de guerre pendant la guerre d'Algérie étaient des pratiques systématiques employées par l'armée française pour réprimer les indépendantistes algériens.
Débat sur le massacre du 17 octobre 1961
Historien Jean-Luc Einaudi livre une critique très appuyée de la politique répressive menée par le préfet de police Maurice Papon, tandis que l'historien Jean-Paul Brunet s'oppose à Jean-Luc et cherche à relativiser la responsabilité de Maurice Papon suite à cette massacre.
Le président de la République, François Hollande, reconnaît pour la première fois depuis ,des années, la répression du 17 octobre 1961 mais refuse de mentionné qui est responsable de cette ''sanglante répression'', Maurice Papon.
Saad Ouazen, jeune manifestant Algérien, explique son expérience traumatique lors de la manifestation organisée pour la FLN algérien dans le métro Concorde à Paris, le 17 octobre 1961.
Débat sur le bilan du conflit
141 000 combattants algériens ont été tués selon l'Armée française tandis que selon l'Armée de libération nationale il y en a que 132 290 morts.
D'après les universitaires, estimation d'environ 250 000 à 430 000 civils algériens ont été assasinés alors que, selon le président Boumédiène, on compte «1500 000 martyrs».
Les historiens comptent 60 000 et 80 000 victimes Harkis alors que certaine associations de Harkis avancent le chiffre de 150 000.
Mémorial du Martyr d'Alger en 1982 à l'occasion du 20ième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962 : en mémoire des chahids.
Débat sur la Déclaration du 1er novembre 1954
Slogan du FLN «UN SEUL HEROS LE PEUPLE» en 1962 réutilisé suite au président algérien Bouteflika et sa volonté de se présenter pour un 5e mandat en 2019.
Selon les manifestants, ils sont contre le régime algérien et donc de la FNL tandis qu'ils sont en faveur du père du nationalisme algérien Messali Hadj qui a perdu le pouvoir suite à l'indépendance par le FLN qui l'a effacé de la mémoire officielle.
Le peuple algérien, favorisant sa liberté, a atteint un moment crucial le 1er novembre. Malgré les défis contre sa culture, ses valeurs et son identité, il s'est appuyé sur son histoire glorieuse pour mener ses luttes actuelles. À travers le mouvement national et le Front de libération nationale, le peuple a fait des sacrifices pour obtenir la liberté, protéger sa culture et mettre en place des institutions qui servent vraiment le peuple.