Economie internationale et financière

TD 2: Le commerce international en perspective historique

Indicateur qui permet de mesurer l'ouverture commerciale d'un pays et quelles sont les limites

Ouverture commerciale: facilité avec laquelle on peut commercer avec un pays (la facilité avec laquelle le pays va pouvoir exporter et importer)

Les droits de douane: c’est une barrière commerciale

Un pays est ouvert commercialement: si on peut échanger des biens et services avec lui

Barrières tarifaires et barrières non tarifaires: droit de douane (tarifaire) et le quotas (non tarifaire)

Il y a des barrières pour protéger le marché national

Droit de douane: une taxe

Droit de douane élevés: Les taxes vont être élevés et donc les couts vont être élevés donc leur compétitivité-prix va se dégrader et donc les consommateurs domestiques vont se tourner/reporter vers les biens et services étrangers.

Quota: On limite les quantité importées.

Taux d’ouverture commerciale: Il s’obtient en additionnant le montant des exportations et des importations d’un pays et on le divise par le PIB

Plus l’indicateur est élevé plus on considère que ce pays est ouverte commercialement.

Un autre indicateur: le tarif douanière moyen donc c’est une moyenne de droit de douane

Quand il diminue, c’est plus facile d’échanger.

Premiere critique: Il y a différents instruments: tarifaires et non tarifaire et ces indicateur sont seulement tarifaire. Une deuxième critique: la part des biens taxés dans le total des importations des pays.

Quels sont les effets, bénéfiques et pervers, de la mondialisation commerciale?

Les avantages: cela permet au consommateur de disposer de variété de biens, cela peut permettre au pays de se spécialiser

« Avantages comparatifs »: si on s’ouvre à l'échange on ne doit pas produire tous les biens et le libre échange permet de se spécialiser dans le secteur où on a l’avantage comparatif et une meilleure allocation optimale des ressources

Économies d’échelle: Le cout moyen diminue lorsque l’échelle de production augmente

Les entreprises vont produire plus car elles vont pouvoir alimenter le marché domestique mais aussi le marché étranger donc les couts diminuent et donc les prix diminuent

Le libre échange accroît la concurrence entre les entreprises puisque les consommateurs ne se limitent pas à acheter auprès une entreprise domestique, ils peuvent acheter auprès d’une entreprise étrangère.

La hausse de la concurrence dû au libre échanger : fait d’innover et donc pas la compétitivite-prix mais la compétitivité-structurelle

Points négatifs:

Il y a une interdépendance entre les pays, cette interdépendance n’est pas forcément négative.

L’augmentation des gaz à effet de serre

Hausse des inégalités à l’intérieur de chaque pays

Les principes de l'OMC et les principales missions

L'OMC 1995 avant cela il y avait le GATT: 1947

Le but primordial: favoriser le libre échange

Pourquoi ce but?

Cela favorise la prospérité économique et la paix.

Wallstreet: réflexe protectionniste et les économistes ont estimé que la période protectionniste aurait été une des causes de la seconde guerre mondiale. Donc après la guerre, on voulait la paix.

Différents principes:

  • La non-discrimination
  • Lorsqu’un bien étranger est sur un territoire il doit être traité de la même façon que les biens domestiques.
  • la clause de la nation la plus favorisée: lorsqu’un membre accord un avantage il doit accorder l’avantage aux autres pays de l’OMC.(Les exceptions: ACR)
  • Principe de réciprocité: lorsqu’un pays donne un avantage commercial on doit lui donner un avantage commercial.
  • le dumping: il y a dumping lorsqu’une entreprise exportatrice vend moins cher un produit que celui de son marché intérieur.

Si on signe un ACR on n’est pas tenu d’étendre l’avantage à l’ensemble des pays de l’OMC.

En signant des accords régionaux: à terme cela va mener un libre échange à niveau mondial.

TD 3: L'analyse ricardienne

COMMERCE INTERNATIONAL ET AVANTAGE ABSOLU

Le cadre d'analyse smithien

Un unique facteur de production: le travail

Les hypothèses-clef de l'analyse

Le plein-emploi est supposé à l'équilibre

Une bonne mobilité intersectorielle de la main d'oeuvre

Les activités de production sont à rendements constants

Les avantages absolus

Des contenus en travail aux productivités

Echange international et coûts d'opportunité

Les principales conclusions

Echange international et spécialisation

La principale limite théorique de l’analyse smithienne : l’existence d’un avantage absolu pour chaque pays.

Le commerce international permet des économies de coûts

LE MODELE RICARDIEN ET L'AVANTAGE COMPARATIF

Le cadre d'analyse

Des marchés supposés parfaitement concurrentiels

Formatilsation de l'activité de production

La réutilisation de l'essentiel du cadre smithien

Autarcie

Un pays a un avantage comparatif dans la production d’un bien si son coût relatif de production est plus faible que celui des autres pays dans la même production

Un pays a un avantage absolu dans la production d’un bien si son coût unitaire en travail est plus faible que celui des autres pays dans la même production

Il s'agit, pour un pays, de l'avantage qu'il détient sur un autre lorsque, pour un bien ou un service, sa production par unité de facteur, ou productivité, est supérieure aux autres pays

Le libre échange

Ricardo soutient que chaque pays a des avantages comparatifs dans la production de certains biens, même s'il est moins efficace que les autres dans la production de tous les biens.

Même si un pays peut produire tous les biens plus efficacement que les autres, il bénéficie toujours du commerce international. Le libre-échange permet une allocation plus efficace des ressources et conduit à une augmentation globale de la richesse, car chaque pays peut se concentrer sur ce qu'il fait de mieux.

Le passage de l’autarcie au libre-échange provoque une égalisation des prix relatifs autarciques et conduit à l’émergence d’un prix relatif de libre-échange unique, le prix relatif de libre-échange est compris entre les prix relatifs autarciques ce qui conduit les pays à se spécialiser totalement dans leur avantage comparatif

Le libre échange est à l'origine d'un gain pour tous ce qui participent

Critiques du modèle de Ricardo

Critique de l’hypothèse de parfaite mobilité des facteurs qui découle de la concurrence pure et parfaite et qui ne permet pas de rendre compte des coûts de court terme associés à la spécialisation

Il n’utilise qu’un seul facteur de production ce qui ne permet pas de montrer qu’un facteur de production perd à l’ouverture

Les gains du commerce international ne sont pas nécessairement répartis de manière équitable.

TD 4: HOS

Le cadre de l'analyse

Les biens

Le modèle Heckscher-Ohlin-Samuelson (HOS), successeur du modèle ricardien.

Un modèle de base à deux biens

Les pays sont caractérisés par les mêmes fonctions d’utilité/de demande

Les facteurs de production

Des fonctions de production à rendements d’échelle constants

Les insensités factorielles des biens

Le bien 1 sera supposé intensif en capital, le bien 2 en travail

La frontière de possibilités de production

Le cas ricardien apparait alors comme un cas limite

Il explique les motifs du commerce international en se concentrant sur les différences dans les dotations factorielles entre les pays

Les "abondances factorielles" font référence à la disponibilité relative des facteurs de production dans un pays donné.

Les pays se spécialisent dans la production et l'exportation des biens qui utilisent intensivement les facteurs de production qui sont abondants localement, tandis qu'ils importent des biens qui utilisent intensivement les facteurs de production qui sont rares localement

Relations et theoremes

L’EFFET RYBCZYNSKI

Il indique la façon dont la frontière des possibilités de production se modifie, si on augmente la dotation en l’un des facteurs seulement.

Théorème de l’égalisation des prix des facteurs : le passage de l’autarcie au libre-échange provoque une harmonisation des prix relatifs des biens et services et donc une égalisation des rémunérations relatives

Le libre échange à l'origine d'un accroissement d'inégalités à l'intérieur du pays

Théorème Stolper-Samuelson : Fondamental pour l’analyse des bénéfices et des coûts de la mondialisation commerciale.
 Établit une relation entre prix des biens et les rémunérations des facteurs

La productivité marginale du facteur rare va alors diminuer ainsi que sa rémunération réelle. Le facteur rare perd donc à l’ouverture

L’ouverture provoque une hausse du prix relatif du bien utilisant intensivement le facteur abondant ce qui accroit la rémunération relative de ce facteur et conduit les producteurs du pays à substituer du facteur rare au facteur abondant modifiant ainsi les intensités factorielles.

. La productivité marginale du facteur abondant va alors augmenter ainsi que sa rémunération réelle

Le facteur abondant gagne donc à
l’ouverture

Théorème Heckscher-Ohlin (théorème de proportion de facteurs)

Un pays se spécialise dans la production du bien utilisant relativement intensément le facteur dont le pays est relativement bien doté

CHAPITRE I: LES DESEQUILIBRES INTERNATIONAUX ET AJUSTEMENT

La Balance des paiements est un document comptable qui enregistre les opérations réalisées entre les résidents et les non résidents.

Toutes les opérations commerciales, financières et monétaires au cours d’une période donnée.

Toutes les balances de paiement ne sont pas équilibrées naturellement alors qu’en théorie si, elles sont équilibrées artificiellement grâce aux "eurreurs et omissions nettes"

La balance de paiement retrace des flux et non des stocks.

Compte des transactions courantes = enregistre les marchandises, services et les opérations sur les revenus.

Compte financier = enregistre les opérations financières et monétaires entre les résidents et les non résidents.

Compte de capital (on fait comme si ce compte n’existait pas car les montants en jeux sont faibles)

  1. Les principaux soldes de la balance des paiements.

1.1 Les soldes relatifs aux opérations non financières.

Le solde commercial : différence entre les exportations de marchandises et les importations de marchandises. Il permet de voir la compétitivité prix d'un pays

Ce solde commercial peut refléter la spécialisation géographique.

Le second solde est le solde des échanges de biens et services. On considère les échanges de marchandises et de services.

Solde des transactions courantes. . Ce solde est important pour refléter la capacité/besoin de financement d'un pays

1.2 Les soldes relatifs aux opérations financières.

On peut déterminer le solde du compte financier puisqu’il est présent dans la Balance de paiements. Ce sont des flux.

Mais on ne peut pas, à partir d’une balance de paiement d’une année particulière, déterminer la position extérieur car elle comprend les stocks

Quand le solde du compte financier est positif, le pays est importateur de capitaux

  1. Les déséquilibres externes et les déséquilibres internes.

Les déséquilibres externes sont toujours le reflet de déséquilibres internes et reciproquement

Pour montrer ce lien on peut procéder de deux manières

On considère la condition d’équilibre entre l’épargne et l’investissement en économie ouverte.

On considère l’approche en terme d’abstention en mettant en relation la production et l’absence.

2.1 Etablissement des relations entre déséquilibres externes et internes.

On part de la condition d’équilibre d’epargne et d‘investissement en économie ouverte.

On doit retrouver cette équilibre. On l’obtient avec la condition : équilibre entre les ressources et emploi des biens et services est réalisé. Ces ressources sont constituées de la production domestique Y et des importations

Y + M= C + I + G + X

Avec ces ressources, une partie sera consommée par les ménages.

Mais parfois, une partie de toute la production n’est pas forcement vendue. Donc l’équilibre est toujours réalisé même si il y a déséquilibre économique

Quand il y a surproduction, il y a une variation des stocks et cette variation est vérifié économiquement

Retrace l'utilisation des revenus. Le revenu d’un pays est constitué du revenu issu de la production nationale

Mais en économie ouverte, à coté des revenus nationales, on
doit tenir compte des revenus nets issus du reste du monde

C’est le solde des Revenus primaires et des Revenus secondaires

On dépense les Revenus (on s'en sert pour faire des dépenses de consommation). Une partie sera utilisée pour les impôts

2.2 Les déficits jumeaux

On parle de déficit jumeaux quand le déficit externe d’un pays
augmente parallèlement au déficit public.

La variation des BOC est egal à la variation du solde public

Donc dégradation du solde déficit public entraine une détérioration de la balance du solde courant.

3.Les principaux mécanismes de correction des déséquilibres internationaux : l’ajustement de la balance des paiements.

2 principaux mécanismes : l’ajustement par le taux de change et l’approche par l’absorption.

3.1 L’ajustement par le taux de change.

Si un pays a un déficit commercial, l’objectif est de savoir comment on réduit ce déficit en jouant sur le taux de change. Ce taux de change est un mécanisme d'ajustement

Si on est en change fixe, on va procéder à une dévaluation de sa monnaie pour reduire son deficit commercial

Si on est en change flottant, les autorités monétaires vont faire en sorte que l’euro s’apprécie

Cotation au certain: nombre d'unités de monnaie étrangère pour obtenir une unité de monnaie locale

Cotation à l'incertain: nombre d'unités de monnaie locale pour une unité de monnaie étrangère

3.2 L’approche par l’absorption.

On peut considérer qu’un excédent commerciale trop important peut poser problème. Il conviendrait donc de réduire cet excédent.

Pour ce fait, on fait une appréciation de la monnaie, qui provoquera une réduction de l’excédent commercial.

Une Dévaluation/Dépréciation doit provoquer une baisse du prix des exportations exprimé en monnaie étrangère, c’est-à-dire amélioration de la compétitivité-prix externe

Et une hausse de prix des importations exprimé en monnaie nationale, il y aura donc une amélioration de la compétitivité-prix interne.

Ce résultat est établit sous l’hypothèse de l’absence de comportement de marge.

Définition:Les entreprises exportatrices ne vont pas profiter du changement de parité (DD) pour modifier le prix de leurs produits. Il n'y a pas un comportement de marge

Une DD va alors exercer 3 effets (2 effets volumes positifs et 1 effet prix négatif),

• Effet volume sur les exportations: une DD provoque une amélioration de la compétitivité- prix externe puisque le prix des exportations diminue, ce qui entraîne un augmentation du volume des exportations

Effet volume sur les importations: Une DD provoque une amélioration de la compétitivité- prix interne puisque le prix des importations augmente ce qui va entraîner une réduction du volume des importations

Effet prix ou effet termes de l’échange: Une DD provoque une détérioration des termes de l'échange, définis comme le rapport du prix unitaire des exportations au prix unitaire des importations, chacun de ces prix étant exprimé en monnaie nationale.

Théorème des élasticités critiques ou condition de Marshall-Lerner-Robinson (MLR): Une DD va entrainer une amélioration de la balance courante si la somme des élasticités prix des demandes des exportations et importations est strictement supérieur à 1

Cependant, il y a un certains nombres de limites de l’ajustement par le taux de change:

Phénomène courbe en J, nous dit que l’amélioration de la balance courtante exprimé en valeur nationale ne se produit pas immédiatement après la DD.

La valeur des importations augmente ce qui va provoquer la
détérioration de balance courante

Progressivement les effets volumes vont
commencer a évoluer ce qui va provoquer une amélioration de la balance.

Les comportements de marge. Lorsqu’il y a des comportements de marge ça veut dire que la DD ne va plus se répercuter entièrement sur les prix des exportations et sur les prix des importations

Les entreprises vont donc reconstituer leurs marges et profits.
Alors qu’en soit elles n’ont aucune raison sauf si elles sont obligées de reconstituer

L’effet hystérésis. C’est lorsqu’un phénomène économique persiste alors que la cause principale a disparu.

Il y a hystérésis lorsque l'appréciation d'une monnaie suivie d'une dépréciation de même ampleur ne s'accompagne pas d'un retour de la balance commerciale

2 explications:

-Existence de coûts irrécupérables: une monnaie surévaluée va inciter les firmes étrangères à faire des investissements importants pour faciliter leurs exportations vers le pays
émetteur de cette monnaie pour capter le consommateur.

-Existence de produits différenciés: Pour ce type de biens, pour lesquels on peut fidéliser la clientèle, la demande est faiblement élastique par rapport au prix. La dépréciation de la monnaie nationale entraînera une faible réduction des importations

Il y a deux limites de l'approche

-Non prise en compte des facteurs monétaires et des mouvements internationaux de capitaux. Il doit être completé en intégrant des conditions d'equilibre (Modèle ISLM-BP)

-Non prise en compte de l’ensemble des effets dépressifs d’une DD

CHAPITRE 2: LE MARCHE DES CHANGES

Le marché des changes ou Forex, est le marché sur lequel se retrouvent les agents économiques désireux de vendre ou d’acheter une devise contre une autre.

Le cours de change du marché correspond, pour chaque paire de devises, au prix permettant d’égaliser l’offre à la demande.

Il y a un seul marché des changes où les transactions se font de gré à gré, sans intermédiaire boursier: le Forex est un marché non organisé,

Le marché des changes au comptant regroupe toutes les opérations d’achat ou de vente de devises dont le délai de livraison est inférieur à deux jours ouvrés.

1.2 Les intervenants sur le marché des changes.

Les banques commerciales

Les investisseurs institutionnels

Les banques centrales

Les courtiers exécutent les ordres d’achats et de ventes de leur clients.

Les entreprises interviennent en général sur le forex afin d’acheter ou de vendre les devises dont elles ont besoin dans le cadre de leurs opérations commerciales (X et M)

Les particuliers ont pu accéder au marché des changes à partir de la deuxième moitié des années 2000

1.3. Les opérations sur le marché des changes.

L’arbitrage

Il se définit comme une double opération d’achat et de vente d’un actif, ici le taux de change, visant à tirer profit des écarts « anormaux » de prix

L’arbitrage est auto-destructeur, puisque les opportunités d’arbitrage disparaissent du fait même de l’activité des arbitragistes.

-Les opérations dites d’arbitrage spatial vont explorer les écarts anormaux du taux de change entre place.

-Les opérations dites d’arbitrages triangulaire.

Les arbitrages triangulaires permettent d’assurer la cohérence entre les cours croisés et les cours directs.

• La spéculation

Selon l’économiste Nicholas Kaldor (1939), la spéculation se définit plus précisément comme une opération d'achat d’un actif avec pour objectif de le revendre à une date ultérieure afin de tirer profit d'une modification du prix

Elle se fonde donc sur l’anticipation de la variation du prix de l’actif sous-jacent: il y a bien prise de risque.

La spéculation au comptant: consiste à faire des prévisions et à prendre des positions sur l'évolution future des taux de change.

La spéculation à terme: le spéculateur anticipe une appréciation, donc il achète à terme

• La couverture

A la difference des speculateurs, les opérateurs qui veulent se couvrir ne désirent pas prendre de risques de change. Il ne disparaissent pas, ils veulent juste l’évacuer.

Ils font des opérations de couvertures sur le
marché des changes.

  1. Les mesures des taux de change.

2.1 Les taux de changes bilatéraux.

Ce taux de change exprime le prix d’une monnaie en terme d’une autre monnaie. Parité bilatérale.

Ce taux de change peut être exprimée en termes nominaux ou réels

Les taux de change bilatéraux nominaux

2 systèmes de cotations : certain et incertain

Les taux de change bilatéraux réels ne sont pas côtés directement sur le Forex.

2.2 Les taux de changes effectifs (multilatéraux).

On l'utilise pour avoir des renseignements sur l’évolution générale d’une monnaie vis-à-vis de l’ensemble des autres monnaies.

Taux de change effectif nominal = moyenne pondérée des différents taux de changes bilatéraux nominaux entre l’émetteur de cette monnaie et ses principaux partenaires commerciaux

Taux de change effectif réel = ils ont une plus grande utilité. C’est une moyenne pondérée des taux de changes bilatéraux réels entre l'émetteur de cette monnaie et ses partenaires commerciaux

La cotation au certain indique le nombre d’unités de monnaie étrangère nécessaires pour obtenir une unité de monnaie nationale

La cotation à l’incertain indique le nombre d’unités de monnaie nationale nécessaires pour obtenir une unité de monnaie étrangère

C'est une mesure de compétitivité prix

Chapitre 3 : La détermination des taux de change

1. Les déterminants réels

1.1 Le prix des biens et services

La relation de parité de pouvoir d’achat (PPA) :

PPA absolue : Le pouvoir d’achat d’une unité de monnaie nationale est identique sur le marché domestique et à l’étranger.

Le pouvoir d’achat d’une unité de monnaie dans le pays domestique doit être égale au pouvoir d’achat de cette même unité de monnaie après conversion en monnaie étrangère à l'étranger

Le taux de change bilatéral reel est une mesure de sur/sous évaluation d'une monnaie

PPA relative: le taux de variation du taux de change est égal au différentiel de taux d'inflation entre les deux pays considérés

Si la PPA est vérifiée, le taux de change réel ne doit pas varier. Si ce dernier s'apprécie la monnaie domestique est surévaluée et elle est sous-évaluée si le taux de change se déprecie

La loi du prix unique constitue un fondement de la PPA

Si la LPU est vérifiée pour l'ensemble des biens élémentaires, elle peut être également admise pour les niveaux généraux de prix

La loi du prix unique n'est pas toujours vérifiée

Autre fondement: les variations des quantités de monnaie en circulation qui vont jouer un rôle dans la variation de la PPA

On suppose que si la masse monétaire dans le pays domestique augmente, toute choses égales par ailleurs, le niveau général des prix va varier dans les mêmes proportions

Le pouvoir d'achat relatif de la monnaie étrangère va augmenter, les agents domestiques vont payer plus cher

La PPA doit être considérée comme une force de rappel et non comme une théorie de détermination à court terme du taux de change

1.2 La balance courante

C'est le deuxième déterminant réel des taux de change

Les USA mettent en oeuvre une politique budgétaire expansionniste avec une hausse des dépenses publiques et une baisse des impôts ce qui dégrade les comptes publiques americaines

Pour financer son déficit public, les EU ont fait appel
à l’epargne étrangère. Ces entrées nettes de capitaux ont provoqué une appréciation du $. Cette appréciation entraine une perte de compétitivité d’où une dégradation des comptes extérieurs américains

Début des années 2000, même phénomène : aggravation du déficit public et simultanément dégradation de la balance courante.

Trump met en oeuvre une politique budgétaire expansionniste avec baisse des réformes fiscales qui provoquent une aggravation du déficit public américain.

Un déficit courant doit provoquer une dépréciation de la monnaie nationale alors qu’un excédent doit provoquer une appréciation de la monnaie nationale.

  • déficit courant : demande de devises des importateurs est supérieure à l’offre de devises des exportateurs, d’où une demande excédentaire de devises contre monnaie nationale. La monnaie nationale va alors se deprecier

excédent courant : demande de devises des importateurs est inférieure à l’offre de devises des exportateurs, d’où une offre excédentaire de devises contre monnaie nationale. La monnaie nationale va alors s'apprecier

2. Les determinants financiers

Le taux d'interet

L’influence des taux d’intérêt sur le taux de change est mise en évidence par la parité des taux d’intérêt non couverte

La parite des taux d'interets non couverte stipule que les taux de rentabilité escomptés des actifs libellés en monnaies différentes doivent être égalisés

Les investisseurs sont alors indifférents entre la détention d’actifs en monnaie nationale et la détention d’actifs en monnaie étrangère.

Le différentiel d’intérêt et le différentiel des taux de change suivent une relation inverse.

Une monnaie forte est une monnaie qui n'a pas besoin d’être défendue par un taux d’intérêt élevé.

Conditions de validité de la parité des taux d'intérêts non couverte

Les actifs domestiques et étrangers doivent être équivalents

Pas d’obstacle à la libre circulation des capitaux,

Cette relation n’est pas toujours vérifiée

Les modèles de portefeuille

Les modèles de portefeuille considèrent que les agents détiennent une gamme importante d’actifs

Le taux d’intérêt est endogène.

Effet de richesse : l’offre de titres domestiques augmente donc les agents domestiques sont plus riches. Ils demandent d’avantage des titres libellés en monnaie étrangère.

Effet de substitution : l’augmentation de l’offre de titres domestiques va déséquilibrer l’équilibre, et va faire augmenter l'investissement

La frontière des possibilités de production définit l'ensemble des choix auxquels la société est confrontée pour les combinaisons de biens et de services qu'elle peut produire compte tenu des ressources disponibles

Dans le modèle HOS, les productivités marginales des facteurs ne dépendent que des intensités factorielles. Les productivités marginales étant égales aux rémunérations réelles, l’ouverture aux échanges provoque une égalisation des niveaux de vie entre pays

Le cœur du modèle HOS.

Le théorème relie les dotations en facteurs des pays et leurs échanges commerciaux.

dans le modèle HOS, l’ouverture provoque une baisse du prix relatif du bien utilisant intensivement le facteur rare ce qui réduit la rémunération relative de ce facteur et conduit les producteurs du pays à substituer du facteur rare au facteur abondant modifiant ainsi les intensités factorielles

L'absorption: dépenses intérieures en biens et services

L'approche de l'absorption se propose d'étudier les effets d'une dévaluation dans le cadre de l'équilibre général ressources-emplois en biens et services

Pour qu’une DD puisse engendrer une amélioration des comptes extérieurs, il faut que le pays soit en mesure d’augmenter le surplus exportable

En situation de sous-emploi, la hausse du surplus exportable peut provenir d’une augmentation du revenu et / ou d’une réduction de l'absorption

En revanche, lorsque le plein emploi est réalisé, l’amélioration des comptes extérieurs ne peut venir que d’une baisse de l'absorption , puisque le revenu ne peut augmenter à court terme.

Une autre limite sont les effets inflationnistes :