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Extrait du postambule - Coggle Diagram
Extrait du postambule
Mouvement 1 : Le comportement condamnable des femmes sous l’Ancien Régime (l.1 à 7)
• Peinture péjorative : « vicieux, coupable, vices, bizarre… »
• Temps de l’imparfait + passé simple :
→ Montre que la femme est perçue comme responsable de sa condition, stigmatisée.
• Pronom indéfini “tout” :
→ Valeur de passé révolu, indique un rejet de cette époque. On
• Hyperbole + opposition “mais” :
→ Généralisation, absence d’exception, insistance sur l’ampleur du problème.
• Question rhétorique :
→ Amplifie la critique, puis amorce une nuance ou alternative.
• Négation restrictive “ce que n’a…” : → Invite à la réflexion, suggère que le problème ne vient pas que des femmes.
• Antithèse “indécente / respecter” :
→ Réduit les qualités des femmes à peu de choses, ironie pour montrer leur dévalorisation.
• Lexique du commerce : « industrie, commerce »
→ Met en lumière le paradoxe entre la morale sociale et la réalité.
• Marqueur temporel passé “dénomma” :
→ Assimilation de la femme à un objet de transaction.
• Tournures négatives “ne profitait pas”, “n’était plus considérée…” :
→ Rupture avec le passé, volonté de changement.
→ Accentue l’oubli et la marginalisation des femmes.
Olympe de Gouges dénonce une société qui réduit les femmes à des rôles humiliants et passifs. Elle commence par faire croire qu’elle critique les femmes, mais en réalité, elle accuse la société d’avoir produit cette situation.
Mouvement 2 : Une situation inchangée depuis la Révolution (l.7 à 19)
Malgré la Révolution, rien n’a changé : les femmes sont encore victimes de domination. Olympe de Gouges montre que l’inégalité est structurelle et persiste sous des formes différentes, parfois encore plus sournoises.
• Subordonnée conditionnelle “s’il en avait encore” :
• Rythme binaire “révolutions perdues / rapports corrompus” :
→ Ironie : la condition féminine ne s’est pas améliorée.
• Adverbe d’opposition “cependant” :
→ Met en parallèle les échecs politiques et sociaux.
• Métaphore du chemin fermé :
→ Met en relief la continuité du problème malgré la Révolution.
• Comparaison “comme l’esclave…” :
→ Image d’une impasse, absence d’émancipation.
• Paradoxe “épouse-esclave” / “mari-maître” :
→ Femme = esclave moderne, perte de liberté.
• Métaphore filée :
→ Souligne l’absurdité et la violence de la domination masculine.
• Question rhétorique “pourquoi n’a-t-elle pas sa fortune ?” :
→ Femme comme esclave qui attend les faveurs du maître.
• Registre pathétique “infortunée, pauvre…” :
→ Dénonce l’injustice : pas de justification valable à l’inégalité.
•Stéréotype de genre dénoncé :
→ Provoque la compassion du lecteur.
• Parallélisme + accumulation d’hypothèses:
→ Homme = chasseur / Femme = proie naïve
• Lexique péjoratif “abandonnée, se croira dispensée…” :
→ Multitude d’obstacles à la liberté de la femme.
→ Montre la souffrance réelle des femmes.
Mouvement 3 : Une solution législative proposée par O. de Gouges (l.20 à 21)
• Question + réponse directe :
• Métaphore “mauvaise herbe” :
→ Affirmation d’une évidence : seule une loi peut changer les choses.
• Lexique législatif “loi”, “administration publique” :
→ L’inégalité est profondément enracinée, difficile à arracher.
• Phrase verbale courte :
→ Montre que la solution est politique, pas seulement morale.
• Parallélisme “fortunes” / “administration publique” :
→ Ton affirmatif, solution claire.
→ Égalité dans le couple = égalité dans la société.
Olympe de Gouges propose une solution concrète : une loi qui garantirait aux femmes une place égale dans le partage des biens et du pouvoir. Elle appelle à une transformation en profondeur de la société par le droit.
Conclusion Générale du texte :
• Olympe de Gouges dénonce l’hypocrisie de la Révolution qui a oublié les femmes.
• Elle déconstruit le mythe de la femme coupable et montre qu’elle est surtout victime.
• Elle compare sa condition à celle de l’esclave : sans droits, dépendante, soumise.
• Sa solution est radicale : une loi pour garantir l’égalité totale entre les sexes.
• Elle anticipe des pensées féministes modernes, notamment celles de Simone de Beauvoir.