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LA SCIENCE ANTIQUE (-4000 à 500 après J.-C.) - Coggle Diagram
LA SCIENCE ANTIQUE
(-4000 à 500 après J.-C.)
I- Naissance de l'activité scientifique
Le Contexte Politique et Philosophique de la Période
Chute de l'Empire Romain d'Occident (-476)
Émergence de l'Empire byzantin avec Constantinople comme capitale.
Expansion de l'Islam sous Mahomet (-622)
conquêtes de régions telles que la Perse, l'Égypte, le Maghreb et l'Espagne.
Formation d'une culture propre, héritière de la civilisation hellénistique.
Période de Pauvreté Scientifique
Déclin des Avancées Scientifiques
Les invasions, l'effondrement des structures politiques et administratives ont coupé l'élite intellectuelle de l'héritage antique.
Héritage Grec Persistance
Rôle de Saint-Augustin et Boèce
Conservation de l'héritage grec dans les monastères malgré la dispersion des peuples.
reapparitions et echanges
Seconde Assimilation de l'Héritage Grec
Échanges avec les pays musulmans favorisant l'assimilation aristotélicienne.
L'émergence des universités européennes et la promotion de la scolastique.
passeurs de lheritage grec
Saint Augustin, Évêque d'Hippone
Conciliation entre la pensée antique païenne et la foi chrétienne.
Influence sur la théologie chrétienne et la réflexion sur la nature humaine.
Boèce, Homme d'État et Philosophe
Fondation des bases de la logique, cruciale pour la pensée médiévale.
Influence et Réflexion
impact de l'Augustinisme
Débats sur la liberté, la nature humaine, la foi et la raison, ainsi que sur le langage et son apprentissage.
Réflexions sur des questions métaphysiques et philosophiques influençant la pensée médiévale.
II/ influence arabe
Extension rapide du pouvoir musulman
: En moins d’une centaine d’années, l'Empire musulman s'étend largement, couvrant un vaste territoire allant de l'Espagne à la Chine.
Assimilation culturelle et intellectuelle
: Les Arabes absorbent les savoirs des territoires conquis, formant une civilisation puissante qui contribue aux progrès scientifiques et sauvegarde la science grecque.
Création de centres d'érudition
: Des dirigeants comme le calife Al-Mamoun établissent des centres d'études, tels que la "Maison de la Sagesse" à Bagdad, attirant des savants de tout le Moyen-Orient.
Contributions en mathématiques :
Des mathématiciens arabes comme Al-Khwarizmi introduisent le système de numération décimal hindou, essentiel pour les opérations arithmétiques, et posent les bases de l'algèbre.
Avancées en astronomie
: L'astronomie arabe, basée sur l'héritage grec et indien, progresse avec des avancées instrumentales et l'élaboration de tables astronomiques.
Contributions en médecine :
Des figures notables comme Rhazès, Avicenne et Averroès enrichissent la médecine arabe avec des ouvrages marquants et des observations cliniques.
Développement de l'alchimie
: Les alchimistes arabes, comme Geber, explorent les pratiques chimiques, telles que la distillation et la sublimation, contribuant à la réflexion sur la structure de la matière.
Le développement de la scolastique et des universités
Émergence de la philosophie médiévale
: La philosophie se concentre sur la question du langage, posant les rapports entre les mots et les pensées ainsi que la réflexion sur les textes sacrés.
Scolastique et débats théologiques
: Figures majeures comme Abélard et Saint Thomas d’Aquin favorisent la méthode scolastique qui soumet les textes à la réflexion, engendrant des débats théologiques autour d’Aristote.
Épanouissement des universités
: La création des universités au 12ème et 13ème siècle, tout en étant soumises à la juridiction papale, offre un espace de liberté intellectuelle. Les débats entre les facultés des arts et de théologie sont centraux dans ces établissements.
Dualité de la pensée médiévale
: Bien que la pensée critique soit présente, elle reste théologique et linguistique. Les approches expérimentales et techniques ne sont pas centrales, sauf dans le domaine de l'alchimie, précurseur des futurs laboratoires scientifiques.
les apports de L'occident
l'alchimie
Théorie soufre-mercure : Le concept principal de l'alchimie réside dans l'idée que le soufre, principe masculin, et le mercure, principe féminin, déterminent la formation des métaux par leur combustion à des degrés de pureté variés, créant une hiérarchie parmi les métaux.
Transmutation des métaux : Les alchimistes croyaient en la transmutation des métaux, modifiant les proportions de soufre et de mercure pour transformer un métal en un autre, cherchant à obtenir l'or, même si cette possibilité a été réfutée seulement au 18ème siècle.
Quête de la pierre philosophale : Recherche d'un catalyseur, la pierre philosophale, capable de transformer les métaux en or, mais aussi considérée comme un remède universel et l'élixir de longue vie.
Outils et pratiques : Les alchimistes ont introduit des pratiques expérimentales telles que la distillation, la dissolution et la sublimation, préfigurant les méthodes des laboratoires chimiques modernes.
physique et astronomie
Promotion de l'expérience : Des figures comme Robert Grosseteste et Roger Bacon ont valorisé l'expérience en physique, explorant la propagation de la lumière, la réflexion, la réfraction et la grossissement d'objets lointains.
Théories sur le mouvement : La physique aristotélicienne établissait une distinction entre mouvement naturel et mouvement violent, expliquant les causes et la continuité du mouvement.
Théorie de l’impetus : Cette théorie, développée par Jean Buridan et Nicolas d’Oresme, suggère qu'une action initiale confère un impetus à un objet en mouvement, influençant sa trajectoire et sa vitesse, préfigurant des notions modernes de quantité de mouvement et d'énergie cinétique.
Évolution des conceptions : Ces idées, bien que primitives et qualitatives, unifient les mouvements naturels et violents, ouvrant la voie à des théories modernes de la mécanique.
Impact sur la science future : Les expériences et les réflexions des penseurs médiévaux, bien que non quantifiées, ont posé des fondements conceptuels pour les développements scientifiques ultérieurs, comme la physique de Galilée et les théories de Descartes sur l'inertie et la quantité de mouvement.