L’ensemble est organisé autour de la conjonction « Mais » qui ouvre le vers 10. La principale occupe le vers 9 pour affirmer le refus de la mort « Je ne souhaite encore point mourir ». Avant, il y a une première phrase constitue de 4 subordonnées qui se partagent les 8 premiers vers.
La seconde phrase, introduite par le « Mais », marque une rupture, concentre dans les 4 derniers vers des éléments qui sont régis par la conjonction « quand », qui s’oppose à la locution « Tant que » du v.1 à 8.
→ Les images d’impuissances énumérées dans les vers 11 à 13 sont associées aux termes déjà évoqués dans les v.1 à 8. (yeux, voix, main, esprit). Ils sont repris dans le même ordre. Le tout est redoublé d’un effet de concentration puisque ce qui se déployait sur 8 vers en est réduit en 4. Il s’agit d’opposer le présent de l’existence et le futur, où l’âme d’amante ne pourra plus exercer.
→ Les infinitifs, placés à la rime dans ce sonnet, s’opposent : à partir du v. 9 « mourir » est placé à la rime, ce qui le met en opposition avec les infinitifs précédents qui évoquaient des actions concrètes, associées donc au vivant : « épandre, résister, faire entendre, chanter... »