Please enable JavaScript.
Coggle requires JavaScript to display documents.
Antalgiques, analgésiques - Coggle Diagram
Antalgiques, analgésiques
Douleur
la douleur est une sensation et une expérience émotionnelle désagréable consécutive à une altération tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en termes évoquant un tel dommage.
analgésie = abolition de la sensibilité à la douleur
antalgique : se dit de tout ce qui diminue la douleur
3 paliers pour les antalgiques
palier I
paracétamol
analgésique et antipyrétique (antalgique de première intention dans la majorité des douleurs)
pas anti-inflammatoire
préféré chez l'enfant
métabolisme hépatique, élimination voie rénale, prudence chez les sujets alcooliques chroniques, dénutris ou présentant une ins hépatocellulaire chez qui les enzymes hépatiques diminuent : mécanisme d'action toxique : formation métabolite toxique : organe cible = foie
voie orale : 4g/24h, 3 ou 4 prises espacées de 6h
EI rares, utilisation possible chez les femmes enceintes ou allaitantes
même aux doses thérapeutique le paracétamol peut être hépatotoxique essentiellement en cas de dénutrition, d'hépatopathie préexistante ou d'ins rénale , posologie max limité alors à 3g
surdosage
hépatites graves à partir de 10 à 15g en prise unique chez l'adulte
hépatite fulminante avec ins hépatocellulaire évoluant vers l'encéphalopathie hépatique possible en cas d'intoxication sévère
2ème 4ème jour : douleurs hypochondre droit, hépatomégalie et ictère
ttt : évacuation gastrique (6premières heures), antidote = N acétylcystéine
nomogramme : hépatotoxicité probable, non probable
AINS
antalgique, antipyrétique, anti infl, anti agg plaq, vasoconstriction des artères rénales, utéro relaxant (tocolytiques)
néfopam
mécanisme d'action non clairement élucidé
action antalgique pure, pas d'action antipyrétique ni anti inflammatoire, métabolisme hépatique, élimination rénale
EI
sueurs, nausées, hallucinations, convulsions, vomissements, effets anticholinergiques, sécheresse des muqueuse, tachycardie, rétention d'urine, vertiges
CI : comitialité, glaucome, trouble prostatique
EVA entre 0 et 4
palier II
codéine
1ère intention dans le palier II
transformation en morphine par le cytochrome P450, durée d'action 4 à 6h
tramadol
inhibition de la recapture des mono amines, agoniste faibles des R Mu
met hépatique, élimination urinaire, liaison aux protéines plasmatiques : 20 % , les effets secondaires ont dose dépendants
métabolite actif demie vie : 9h
opioïdes faibles : faible affinité pour les R morphiniques => effets antalgiques et indésirables moindres, svt associés avec des antalgiques du palier I
I
palier II du ttt de la douleur
antitussif
anti-diarrhéique
CI :
asthme, ins resp, défaillance hép, CI du med associé
EI
constipation, somnolence, nausées et vomissements, difficultés resp
éviter l'utilisation prolongée car ce type de composés expose à une dépendance physique
l'utilisation de codéine et de tramadol est possible quel que soit le terme de la G
palier III
morphine
se fixe sur les R Mu, per os effet de 1er passage hépatique , métabolites actifs : morphine 6 glucuronide, M3G, normorphine
élimination urinaire
dérivés morphiniques
ne pas hésiter à utiliser la morphine (si I et II sont insuffisants)
méc d'action : fixation aux R aux opiacés du SNC => inhibe la libération de substance P
I
douleurs chroniques par excès de nociception, néoplasiques, liée au SIDA
crises hyperalgiques de l'infarctus du myocarde (diminue l'hyperactivité sympatique)
douleurs de l'embolie pulmonaire en absence de collapsus
douleurs des coliques néphrétiques
préveneir d'emblée les EI par un TT adapté sans attendre qu'ils se manifestent
voie orale dès que possible
trouver le schéma adapté au malade
1ère augmentation de la posologie : 50%, deuxième 30%, pas de limite tant que le patient souffre, passage à voie injectable : efficacité sup et lorsque la voie orale n'est plus utilisable
interdoses éventuelles pour couvrir les pics de douleur
Rotation : analgésie ins, non satisfaisante ou EI trop nmbreux ou trop imp : tenter de changer d'opioïde pour obtenir une amélioration de l'effet antalgique
EI
nausées et vomissements, somnolence
constipation
dépression resp (si imp mettre le patient sous ox)
Rappel législation
antalgiques morphiniques = stupéfiants = méd toxicomanogènes
en ville prescription sur ordonnance sécurisée, qttés prescrites en toute lettre
oxycodone
peu d'effet du premier passage hép, métabolisme hépatique, élimination rénale
EI : moins d'effets psychodysleptique
Noroxycodone, oxymorphone
Fentanyl
voie transcutanée : durogésic, matrifen
pas de premier passage hep
pas de métabolite actif
EI : moins de constipation
Buprénorphine (temégesic) = ttt de substitution aux opiacés
Naloxone : antagoniste morphinique : ttt des dépressions resp induites par les morphines
Changer de molécule lorsque malgré un accroissement des doses l'analgésie n'est pas satisfaisante avec une majoration des EI
on préfèrera morphine quel que soit le terme de la grossesse
3types de douleur
par excès de nociception
excitation périphérique des nocicepteurs, aigue ou chronique, sont les plus fréquentes
neurogène ou de désafférentation
survient en l'absence de stimulation nociceptive ou en présence d'un stimulus qui normalement ne provoque aucune douleur : -lésion du SN, permanentes ou paroxystiques
psychogène
douleurs sans lésions apparentes, quand toutes les autres causes somatiques ont été éliminés
substances dites co analgésiques : potentialisent l'action des analgésiques, ils n'ont pas d'activité antalgique intrinsèque, mais sont antalgiques dans certaines conditions
les AIS (solupred)
les antispasmodiques (spasfon)
neuroleptiques : haldol, largactil
anti épileptiques : valium, tégrétol, rivotril
anti dépresseurs : anafranil, laxoryl
les corticoïdes peuvent être utilisés chez la femme enceinte que que soit le terme, la voie d'administration, la posologie.