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La conscience - Coggle Diagram

- - - - Global Workspace Theaory (Baars, 1980)
      - Le psychologue Bernard Baars l'appelle « espace de travail global » : un système interne, découplé du monde extérieur, au sein duquel nous sommes libres de créer nos propres images mentales et de les transmettre à n'importe quel processeur cérébral spécialisé.
      - la conscience n'est rien d'autre que la diffusion globale d'une information à l'échelle de tout le cerveau
      - Cette information est diffusée (en particulier aux aires du langage)
      - (la nommer, la capacité de formuler en mots ce que nous avons perçu est un excellent critère de conscience)
      - Elle doit être maintenu dans l’espace de travail, stockée en MLT ou bien intégrer nos plans d’actions
  - - - Chaque qualia serait associé à une région cérébrale qui génère “une micro-conscience”
      - Couleur en V4
      - Mouvement en V5
      - La micro-conscience des diffèrents traits d’un objet peuvent survenir à des moments différents. La consicence (micro-consciences) est donc distribuée dans l’espace et le temps cérébral.
      - La macro conscience résulte du liage de ces différents traits en un seul percept.
      - La conscience unifiée résulte de l’intégration du percept avec la réprésentation du sujet en train de percevoir
  - - - embrasement synchrone de toutes ces régions rend compte des signatures de la conscience identifiées par l'imagerie cérébrale.
  - - - es études du groupe de Semir ZEKI (University College of London)
      - Micro-conscience versus Macro-conscience
      - Micro-consicence :
      - (Dehaene et al., 2003; Zeki, 2007)
      - très courte durée de vie
      - résultats d’activations montantes
      - Rapport à l’attention « pas clair »
      - Macro-conscience :
      - l’unification de représentations micro-conscientes
      - la micro-conscience précède, temporellement, la macro- conscience
- - - - N’explique pas la conscience "psychologique" (connaissance immédiate de sa propre activité psychique, perception de ses propres opérations mentales, pensées et actions.
        
        La conscience désigne également "la connaissance" du sujet : pensées, sentiments, perceptions, rêves, raisonnements. Dans ce cas, la conscience est synonyme de présence à soi et au monde – une relation à soi et au monde qui l’entoure.
        
        Le self body célata
        
        “ Qu’y a-t-il de plus étourdissant que de s’apercevoir que c’est le fait même d’avoir une conscience qui rend possibles et même inévitables nos questions sur la conscience ? ”
        
        (A. Damasio)
        
        Si on se pose la question c’est que l’on est déjà conscient.
    - - Type d'éveil
        
        Etat d'éveil
        
        activité neuronale rapide et désynchronisée, activité musculaire, mouvements oculaires.
        
        Sommeil lent
        
        activité neuronale lente et synchronisée, faible activité musculaire, pas de mouvements oculaires, peu de rêves
        
        Sommeil paradoxale
        
        activité neuronale rapide et désynchronisée, paralysie (pas d’activité musculaire), mouvements oculaires rapides, rêves nombreux.
      - Vigilance
        
        Confusion
        
        caractérisée par une désorientation temporo-spatiale, l’irritabilité psychique, la peur et les hallucinations
        
        Obnubilation
        
        état de somnolence entrecoupé de périodes de conscience avec réduction nette des capacités intellectuelles
        
        Stupeur
        
        état de non réponse caractérisé par la fermeture des yeux et l’absence de réponse verbale ou motrice dont le sujet peut être tiré par des stimulations vigoureuses
        
        Coma
        
        état de non réponse, défini par trois symptômes : absence d’ouverture des yeux, de réponse verbale et de mouvements volontaires, duquel le patient ne peut être sorti par les stimulations nociceptives.
        
        Mutisme
        
        akinétique se caractérise par des périodes d’éveil avec ouverture des yeux mais sans réponse verbale.
        
        Sommeil
      - Eveil définition neurologique
        
        un état de vigilance lequel a pour substrat anatomique la substance réticulée activatrice ascendante (SRAA). Ce substrat anatomique est constitué d’un grand nombre de neurones interconnectés, reçoit des afférences de toutes les voies sensitives et sensorielles.
        
        responsable de la réaction d’éveil et de l’entretien de l’état de veille par des projections diffuses vers l’encéphale
    - - onception du sens commun
      - Terme polysémique (un terme qui exprime des réalités différentes)
      - La conscience, dans un usage intransitif ; état d’éveil « j’ai perdu conscience » ; fait référence aux niveaux de vigilance : veille, sommeil, anesthésie, coma, état végétatif
      - La conscience psychologique
      - connaissance immédiate de sa propre activité psychique ou un rapport particulier à sa propre activité à son propre environnement
      - perception de ses propres opérations mentales (nous on est conscient de nous même, dommage que la vache ne parle pas on lui aurait demandé comment comment elle est)
  - - - Capacités des processus conscients (erreurs, peu rapides, interférences avec autres, processus conscients)
        
        Contenus très variés
        
        Volumes limités, sériels, cohérence interne
    - - Capacités des processus inconscients (peu d'erreurs, rapides, pas d'interférences)
        
        Domaine limité, autonomes
        
        Traitent de grands volumes, très divers, peuvent opérer en parallèle
  - - - nous disposons d’une représentation de soi qui confère une certaine unité de notre vie mentale
        
        Différence soi-non soi
        
        Illusion du déplacement de soi
        
        de se prendre comme objet de sa pensée
        
        Expérience du miroir de Gallup (1979), se reconnaître soi-même semble réservé aux primates supérieurs (marqués, à leur insu, d'une tache de couleur au front, Gallup,1979).
        
        Fait sur les chiens-chat-gorille
        
        Le soi ou self, la possibilité d'accéder aux informations qui concernent (sa propre personne, de traits de caractère ou d'épisodes biographiques,...) (Baumeister, 1987; Markus, Mullally & Kitayama,1997; Taylor, 1989)
    - - fait référence à la possibilité de réfléchir et de contrôler ses propres processus de pensée
      - Conscience supervision
      - Opération mentale mettant en jeu un haut degrés de réflexivité
      - Exigent la constitution de représentations qui portent sur d'autres représentations = métareprésentations (Leslie, 1988; Sperber, 2000 ; Whiten et Perner, 1991)
      - métacogniton
        
        connaissance de ses propres instruments de connaissance
        
        Métareprésenation
    - - fait référence aux aspects qualitatifs de notre vie mentale (les qualias) ; « l’effet que cela fait » (le goût ou l’odeur du maroilles ; de ressentir une douleur ou de percevoir une couleur, …)
      - qualité-sensation
      - désigne ainsi « l'effet que cela fait » (Nagel, 1974) d'éprouver une expérience, qu'il s'agisse d'une perception, d'une douleur ou, plus largement, d'un quelconque état mental
      - Au sein de la subjectivité individuelle
        
        ce que chacun ressens
    - - fait référence au contenu de la conscience immédiatement disponible comme prémisse pour le raisonnement et peut jouer un rôle dans le contrôle rationnel de l’action et de la parole
      - Contenue de la cosnience
      - Etroitement liée avec un concept comme celui de mémoire ou d'espace de travail (Baars, 1988)
      - Quasi spontanée
  - - - On ne peut être conscient que d'une chose à la fois (image jeune vs âgée).
        Un effet de séquentialisation.
    - - tout n'arrive pas à la conscience (perceptions, sensations, sentiments). - sélectionner parmi les éléments qui accède à la conscience.
    - - Les événements conscients sont traités en série.
        
        La conscience a une fonction constructive qui consiste à remettre ensemble des éléments produits par les processus inconscients.
    - - Ce qui fait que l'esprit est un tout et ce qui unit tous les éléments du monde extérieur.
        La conscience recrée ou modifie aussi bien les résultats des perceptions que les données elles-mêmes.
- - - - -notre perception des objets du monde extérieur n’est donc pas immédiate.
      - un neurone sensoriel, 20 millisecondes (influx nerveux) pour parcourir un mètre. le « temps de perception », supérieur à 100 millisecondes.
      - On croit percevoir le monde immédiatement et sans effort,
      - Et dans le moindre détail.
      - Ceci est également une illusion. Seul le milieu de la scène visuelle peut être vu en détail (fovéa). Les bords de notre vision du monde sont flous et sans couleur.
      - La vision du monde est parcelaire, on voir pas tout
      - Notre vision est floue, seul le centre du champ visuel paraît net. En haut : ce que vous pensez voir.
      - En bas : ce que vous voyez vraiment.
      - Vision subliminal
    - - Combien de temps vous faut-il pour trouver la différence entre ces deux photographies ?
        
        Deux visages apparaissent à l’écran, l’un après l’autre. Si l’intervalle entre les deux visages est inférieur à 40 millisecondes, vous n’aurez pas conscience d’avoir vu le premier.
        
        La chambre d’Ames.
        
        Inventée par Aldebert Ames Jr, en 1946, sur une idée d’Helmholtz. Les trois hommes ont la même taille, c’est la chambre qui est distordue.
  - - - La boite à miroir de Ramachandran
        Un membre amputé continu à exister, et peut même provoquer des douleurs (la douleur du membre fantôm
    - - Après que son bras droit fut amputé, DM fit l’expérience d’un membre fantôme. Quand le côté droit de son visage était touché avec un coton-tige, elle sentait la stimulation de son visage en même temps qu’une démangeaison dans une partie spécifique de son membre fantôme. Il y avait une correspondance systématique entre la zone du visage et celle du membre fantôme.