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Construction d'un état plus libérale (1833 - 1854) - Coggle Diagram
Construction d'un état plus libérale (1833 - 1854)
1833
1834
1836
1837
1838
1839
1840
Abdication de María Cristina : En juillet 1840, María Cristina de Borbón renonce à la régence en faveur de sa fille Isabel II, âgée de 13 ans. Après avoir fait face à l'opposition politique et aux difficultés rencontrées pendant sa régence, elle décide de quitter l'Espagne et de laisser le gouvernement entre les mains de sa fille.
Régence d'Espartero : Pendant la minorité d'Isabelle II, le général Baldomero Espartero assure la régence du royaume. Espartero, surnommé le "pacificateur de l'Espagne", tente de mettre en œuvre des réformes libérales et de consolider le pouvoir central. Cependant, sa régence se heurte à des oppositions et à des conflits internes.
Changements constitutionnels : En 1840, des amendements ont été apportés à la Constitution espagnole de 1837, dans le but d'étendre les pouvoirs du roi et de limiter l'autonomie municipale. Ces modifications ont été encouragées par les secteurs les plus conservateurs et monarchistes.
1843
Pronunciamiento de O'Donnell : Le 30 juin 1843, le général Leopoldo O'Donnell dirige un pronunciamiento militaire contre le gouvernement de Baldomero Espartero, qui exerce la régence au nom de la reine Isabelle II. Le pronunciamiento réussit et Espartero fut contraint à l'exil, ce qui mit fin à sa régence.
Gouvernement de Narváez : Après le pronunciamiento de O'Donnell, le général Ramón María Narváez prend le pouvoir en tant que président du Conseil des ministres. Narváez gouverne de manière autoritaire et instaure un régime conservateur en Espagne.
Rétablissement de l'absolutisme : sous le gouvernement Narváez, les réformes libérales sont réduites à néant et l'absolutisme est rétabli dans une certaine mesure. Les libertés civiles et politiques sont restreintes et les avancées de la période libérale sont supprimées.
Révolte en Catalogne : En novembre 1843, une révolte éclate dans la région de Catalogne, connue sous le nom de "Revolución de los Sargentos" (révolution des sergents). Il s'agit d'une révolte militaire menée par des sergents et des soldats mécontents du gouvernement de Narváez. Le soulèvement est rapidement réprimé par les autorités.
1845
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Fin de la première guerre carliste : le conflit entre les carlistes et les libéraux prend fin en 1839. La signature du Convenio de Vergara, un accord de paix entre les deux parties, met fin à la guerre civile. Cet accord a été négocié par Baldomero Espartero, qui représentait le gouvernement libéral, et Rafael Maroto, un général carliste. L'accord établit une cessation des hostilités et accorde l'amnistie aux carlistes.
Retour de María Cristina : María Cristina de Borbón, mère de la reine Isabelle II, retourne en Espagne en 1839. Après la signature du Convenio de Vergara et la fin de la guerre, María Cristina assume à nouveau le rôle de régente au nom de sa fille, encore mineure.
Loi sur le désamortissement : au cours de cette année, le processus de désamortissement entamé les années précédentes s'est poursuivi. La désaffectation était une politique visant à exproprier et à vendre les propriétés de l'Église et d'autres organismes religieux afin de financer les besoins de l'État. Cette mesure a entraîné des changements dans la structure de la propriété foncière et a eu un impact significatif sur la société et l'économie espagnoles.
Crise économique et conflits sociaux : à cette époque, l'Espagne traverse une crise économique et sociale. La guerre civile et les réformes politiques et économiques ont généré des tensions et des conflits dans différents secteurs de la société. Les difficultés économiques et l'inégalité sociale croissante ont contribué à l'agitation et aux troubles dans diverses régions du pays.
Promulgation de la Constitution de 1837 : Le 18 juin 1837, la Constitution espagnole de 1837 est promulguée. Cette constitution établit un système politique plus libéral et démocratique, basé sur une monarchie constitutionnelle. Elle reconnaît Isabelle II comme reine d'Espagne et établit les bases de l'organisation des Cortes Generales.
Consolidation du gouvernement progressiste : au cours de cette année, les progressistes, une faction politique libérale, consolident le pouvoir. Sous la direction du général Baldomero Espartero, un gouvernement progressiste est formé qui promeut des réformes politiques et sociales.
Conflits internes et pronunciamientos militaires : tout au long de l'année, plusieurs pronunciamientos militaires et conflits internes ont reflété l'instabilité politique en Espagne. Les pronunciamientos étaient des soulèvements militaires visant à changer le gouvernement ou les politiques en vigueur.
Constitution de la première guerre carliste : la guerre civile entre les carlistes et les libéraux se poursuit dans différentes régions du pays. Les carlistes soutenaient le prétendant au trône Carlos María Isidro, tandis que les libéraux soutenaient Isabelle II. La guerre a duré jusqu'en 1840 et a eu un impact important sur la société et la politique espagnoles.
Poursuite de la première guerre carliste : la guerre entre les carlistes et les libéraux se poursuit au cours de cette année. Des affrontements armés ont lieu dans diverses régions d'Espagne, en particulier dans le nord, où les carlistes bénéficient d'un fort soutien.
Prononcé militaire à La Granja : En août 1836, un pronunciamiento militaire a eu lieu au palais de La Granja. Les militaires se sont soulevés contre le gouvernement régent de María Cristina de Borbón, mère d'Isabelle II, et ont exigé la convocation de Cortes Constituantes. Cela a entraîné des changements au sein du gouvernement et dans la direction politique du pays.
Gouvernement de José María Calatrava : José María Calatrava a pris ses fonctions de président du Conseil des ministres en 1836. Sous son gouvernement, plusieurs réformes ont été réalisées et la modernisation de l'administration publique et de la justice en Espagne a été encouragée.
Guerre carliste : la première guerre carliste se poursuit cette année-là. Les carlistes, menés par Carlos María Isidro, luttent contre les libéraux et les élisabéthains, qui soutiennent la reine Isabelle II. La guerre se caractérise par des affrontements armés dans différentes régions d'Espagne.
Estatuto Real : En avril 1834, l'Estatuto Real, une charte constitutionnelle établissant une monarchie limitée, a été promulguée. Ce document a été rédigé par l'homme politique libéral modéré Francisco Martínez de la Rosa et vise à établir une transition ordonnée de l'absolutisme à un régime constitutionnel.
Transformation de l'administration territoriale : au cours de cette période, l'homme politique Javier de Burgos a lancé un processus de modernisation de l'administration territoriale de l'Espagne. Des réformes ont été menées dans la division provinciale et les provinces actuelles ont été créées, dans le but d'améliorer l'organisation et le gouvernement du pays.
Expansion de l'insurrection carliste : Au cours de l'année 1834, l'insurrection carliste s'est étendue à plusieurs régions d'Espagne. Les carlistes réalisent des avancées significatives, comme la prise de Bilbao, au mépris des forces loyales à Isabelle II.
Mort de Ferdinand VII : le 29 septembre 1833, Ferdinand VII, dernier monarque absolutiste d'Espagne, meurt. Sa mort crée une incertitude quant à la succession au trône et déclenche une lutte pour le pouvoir.
Guerre carliste : La mort de Ferdinand VII a entraîné la première guerre carliste, un conflit civil qui a duré plusieurs années. L'affrontement a lieu entre les partisans du frère de Ferdinand VII, Carlos María Isidro, et les forces fidèles à la fille de Ferdinand VII, Isabelle II. Les carlistes défendaient une vision traditionaliste et conservatrice de la monarchie, tandis que les isabellins soutenaient une monarchie constitutionnelle.
Régence de María Cristina : Lorsque Isabelle II devient mineure, sa mère, María Cristina de Borbón, assume la régence du royaume. Pendant sa régence, une lutte de pouvoir s'engage entre les libéraux et les carlistes, qui cherchent à influencer la politique et la succession au trône.
Les sociétés secrètes libérales : dans ce contexte de tensions politiques, les libéraux en exil ont continué à se réunir en sociétés secrètes pour planifier des actions et promouvoir leurs idées politiques. Ces sociétés ont joué un rôle important dans l'élaboration de l'avenir politique de l'Espagne.