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L'approche transdiagnostique en psychopathologie - Coggle Diagram
L'approche transdiagnostique en psychopathologie
chp1: S’affranchir du DSM ou d’une vision essentialiste des problèmes psychologiques
alternative: Approche
Mechanistic Property Cluster
Problèmes psychopathologiques= réseaux complexes de mécanismes causaux qui se renforcent mutuellement
patterns d'interactions dynamiques entre symptômes
: insomnie établit pont entre dépression et TAG par ex -> facteurs transdiagnostiques internes (insomnie) ou externes (par ex licenciement)
déterminer la centralité symptomatologique individuelle
chp2: Démêler l’écheveau des processus psychologiques en psychopathologie
processus psy différent de symptômes, doit pouvoir être observé ici et maintenant
Centralité des processus psy
Troubles psychopathologiques déterminés directement et exclusivement par des processus psychologiques
-> pouvant eux-mêmes être déterminés par des facteurs biologiques, des facteurs sociaux, des événements ou contextes de vie (modèle biopsycho-social)
penser la PEC en termes de processus, et non de symptôme: pour modifier ou supprimer la cause du maintient du tr
classification des processus:
processus fondamental unique:
évitement émotionnel
=> accroit détresse face à l'émotion aversive => tr
solution: acceptation
mais pas que évitement émotionnel (par ex chez psychotiques), et évitement émot peut vouloir dire plusieurs choses
Classification basée sur les fonctions cognitive
s: attention, mémoire, pensée...
mais néglige aspects émot, interpersonnel...
Classification tridimensionnelle des processus psychologiques
selon domaine psy: motivation, émotion, cognitif (déficit inhibition), méta-cognitif (croyances sur fonctionnement cognitif, estime de soi), comportementaux
processus intra et interpersonnels
distinction de la spécificité du processus:
chp3: Une approche comportementale du langage et de la cognition
TCR = théorie des cadres relationnels
langage et cognition = un seul et même comportement : créer et répondre à des relations symboliques entre des événements et des objets
Évitement expérientiel
= tendance à éviter ou contrôler les émotions ou sensations perçues comme aversives. Parfois adapté, mais si arrive trop souvent, baisse de la qu de vie
relations symboliques
peuvent répandre les fonctions émotionnelles aversives à l’infini et transformer des objets initialement neutres ou positifs en stimuli perçus comme douloureux et dangereux
processus de dérivation symbolique
du langage peuvent expliquer le manque d’efficacité de l’évitement expérientiel. Vouloir se débarrasser d’une pensée en la remplaçant par une autre crée une relation entre les deux et oblige par la suite à les contrôler toutes les deux.
La manière dont les expériences perçues sont conceptualisées est souvent au cœur de la
persistance dans des comportements inefficaces
cf notion de pensées dysfonctionnelles et schémas
La motivation symbolique
= processus qui établit ou modifie la valeur attractive (on appelle ça alors « l’augmenting ») ou aversive des stimuli
chp4: La flexibilité psychologique : un méta-processus responsable des difficultés psychologiques
plusieurs définitions de la flexibilité psy: 1 seul processus ou plusieurs sous-processus?
corrélation négative est rapportée entre l’inflexibilité psy et les indicateurs de qualité de vie
=> facteur étiologique commun à de nombreux troubles psychologiques
thérapie ACT: objectif thérapeutique est la flexibilité psychologique
chp5: D’une approche symptomatique a une approche transdiagnostique: le cas des pensées répétitives négatives
Pensées répétitives négatives
= ruminations dépressives et préoccupations anxieuses
théorisation du travail sur le contenu plutôt que sur le processus jusqu'à récemment avec
Théorie des styles de réponse
ruminations =
mode de réponse stable
à la détresse => contribue au dvpt, sévérité et maintien de la dépression
->
médiateur
entre les événements de vie et l’humeur dépressive
Théorie des modes de traitement
mode concret et imagé => réflexion / résolution de pb
mode abstrait et verbal => analyse des causes et conséquences => ressassement = évitement des expériences émotionnelles négatives
Théories centrées sur les processus motivationnels
ruminations négatives initiées par l’évaluation d’un écart entre un état ou but réel et celui désiré. Les ruminations perdurent jusqu’à la réduction de l’écart
Théories métacognitives
: centrées sur les croyances des personnes concernant la fonction de leur rumination = perspective fonctionnelle => évitement!
Thérapies métacognitives
remise en question des croyances concernant les ruminations et les inquiétudes, ainsi que des techniques de re-entraînement de l’attention vers des stimuli externes plutôt qu’internes => tr anxieux et dépressifs
chp6: Vers une prise en charge transdiagnostique du perfectionnisme
perfectionnisme
: la tendance à se fixer des niveaux élevés de performance, accompagnée d’auto-évaluations excessivement critiques
=> perfectionnisme est prédictif de la symptomatologie dépressive, et très présent dans TCA, TOC, anxiété sociale
chp7: Biais attentionnels et psychopathologie
biais attentionnel est considéré comme
le plus important facteurs de maintien
des troubles anxieux et dépressifs, addictions et troubles alimentaires
-> car augmente réactivité émotionnelle à des evts stressants
2 modèles à prouver avec recherches:
(1) maintien du biais attentionnel serait le résultat de perturbations d’un système d’évaluation initiale de la valence des stimuli présents dans l’environnement
(2) Biais résulte d’une moindre capacité à recruter les ressources exécutives lors de la confrontation à des stimuli liés aux préoccupations
chp8: Approche processuelle de l’insatisfaction corporelle clinique : conceptualisation et intervention dans la peur d’une dysmorphie corporelle (PDC)
Auto-centration: source de distraction donc entrave les interactions
Attention sélective envers certains stimulis corporels
Style perceptif focalisé sur les détails
place du physique dans la définition et la valorisation de soi
difficulté à différencier corps imagé/subjectif et corps réel/objectif
croyances fondamentales et des postulats sur l’apparence, tenus pour vrais et absolus (schémas)
pas de biais d’auto-complaisance
Manque de flexibilité cognitive -> préoccupations répétitives
affects dysphoriques: dégout de soi, culpabilité, colère
coping dysfonctionnels
stratégies comportementales: contrôler apparence physique, se comparer...
stratégies cognitives: vérification mentale, neutralisation mentale (s'imaginer sans son défaut)
PEC
entraînement à diriger volontairement son attention sur des stimuli non menaçants: détecter son discours intérieur dévalorisant, dégager son attention des parties détestées
Travail sur la définition de l’identité et de la valeur personnelle par la beauté: diversifier ses sources de valorisation
Travail sur le déficit de biais d’auto-complaisance,
Travail sur les biais interprétatifs et mnésiques...
Quelle procédure thérapeutique agit sur tel processus psychopathogène, par quel mécanisme d’action et avec quel résultat ? Travail de clarification et de validation des interventions cliniques nécessaire
chp9: Vers une approche processuelle et transdiagnostique de l’empathie
différents processus de l'empathie
dimension affective: neurones miroirs mais aussi conscience et l’identification des émotions intra et inter-personnelles
dimension cognitive: contrôle cognitif, distinction entre soi et autrui
Perturbation de l'empathie
TSA
TP narcissique et borderline: difficultés pour intégration des états d’autrui, mais hypersensibilité chez borderline (pb d'auto-régulation)
Conduites hétéro-agressives: incapacité à percevoir signaux, ou à utiliser info émotionnelle perçue? agressions réactionnelles ou en mode instrumental (de sang froid)
épisode dépressif majeur
troubles anxieux: focalisation sur ses propres ressentis, évitement cognitif
schizophrénie: prise de perspective perturbée,
addicto: altération marquée des processus affectifs