Le taux de chômage en France = augmenté depuis années 1980-90, = 12% de la population active milieu années 1980 et restant élevé aujourd'hui.
Les mutations économiques de cette période, avec la réduction des coûts, le développement de la flexibilité et un nouveau rapport de force en faveur des employeurs, ont favorisé de nouvelles formes d'emploi alternatives à ceux à durée déterminée à plein temps, qui étaient la norme pendant les "30 glorieuses". Les emplois à temps partiel, les contrats à durée déterminée et les emplois intérimaires sont désormais les principales embauches réalisées, mais restent minoritaires dans l'emploi total. Le constat est fait d'une moindre capacité du travail à intégrer les individus, en particulier en raison du chômage de longue durée et des emplois précaires et mal rémunérés. Ces derniers sont moins intégrateurs car la précarité de l'emploi est liée à l'instabilité de l'emploi, la vulnérabilité économique et la diminution des droits à la protection sociale. En outre, la précarité du travail affaiblit le lien social par le travail et l'emploi, car elle fragilise les liens de protection et de reconnaissance. L'intensification du travail peut également conduire à une perte de reconnaissance et à une estime de soi affaiblie.