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Chapitre : Langage :silhouettes:, General Problem Solver (GPS) (Newell…

- - - - • En entrée, la représentation phonologique qui correspond à la forme sonore abstraite d’une unité lexicale
        • En sortie, le codage des informations sur l’identité des phonèmes, la structure syllabique
        
        La mémoire tampon phonologique gère la planification de la reconstruction de la représentation phonologique en vue de la récupération du geste articulatoire
    - - La mémoire-tampon graphémique (ou buffer graphémique)
        
        Le buffer graphémique permet de maintenir active l’information graphémique le temps que s’effectuent les traitements qui vont transformer les représentations graphémiques, abstraites et amodales, en forme des lettres (pour la production écrite) ou en nom des lettres (pour l’épellation).
  - - - La phonologie est l’étude des unités minimales de la chaîne parlée liée à une langue (phonème). Ex : téléphone « ph=f ».
        
        La morphologie/le lexique est l’étude des mots et de la formation des mots à partir d’unités élémentaires de sens (morphème/lexème= monème). Ex : lexème = chant- morphème = -eur. (renvoi au genre/temps, etc.)
        
        La syntaxe concerne les règles par lesquelles se combinent les mots dans une phrase(syntagme). Ex : syntagme nominal et verbal.
        
        La morphosyntaxe est l’études des formes et des règles de combinaison des énoncés (morphologie plus syntaxe). Ex : Volerons (conjugaison).
        
        La pragmatique est l’étude d’une langue telle qu’elle est utilisée réellement, avec les non-dits et les sous-entendus, avec différents actes de langage
        
        • Locutoire = Ce que l’on dit ;
        
        • Illocutoire= L’interprétation de ce que je dis par mon interlocuteur ;
        
        • Perlocutoire=acte dont l’objectif est de produire un effet sur l’interlocuteur.
- - - - Selon Oldfield, les mots, une fois perçus, seraient stockés en mémoire dans un lexique.
- - - - • La zone fovéale (6 caractères autour du point de fixation) est celle de la reconnaissance du mot fixé ;
      - • La zone parafovéale concerne le mot juste à droite du mot fixé, elle permet un prétraitement du mot qui généralement fera l’objet de la fixation suivante ;
      - • La zone périphérique, qui s’étend jusqu’à 14-15 caractères à droite du point de fixation, permet de programmer la longueur des saccades.
  - - - L’identification visuelle d’un mot implique d’identifier quatre à cinq types de
        représentations associées :
        
        1) Orthographique : relatif à la représentation abstraite de la lettre ou du groupement de lettres, indépendamment des caractéristiques visuelles de celles-ci (« arbre » vs. « ARBRE »)
        
        2) Phonologique : relatif à la représentation sonore du mot
        
        3) Morphologique : relatif aux plus petites unités de sens : les morphèmes (genre, nombre,…) (« tombé »; « tombées »; « tombés »)
        
        4) Sémantique : relatif au sens du mot
        
        5) Syntaxique : relatif à la catégorie grammaticale
    - - = Décodage
        x Compréhension
- - - - 2) Assemblages orthographique et phonologique
        
        3) Renforcement du lien entre orthographe et phonologie
        
        l’établissement de la connaissance orthographique correspond au lien entre l'unité-mot et sa phonologie. Cette étape correspond à la création d’une trace du mot en mémoire déclarative
        
        l’assemblage orthographique correspond à un traitement visuel différent de l’étape 1 puisque l'ensemble des lettres du mot sont traitées en même temps – Forme globale
- - - - Stade logographique
        
        Erreurs visuelles caractéristiques : substitutions lexicales conservant la
        longueur du mot cible (camarade->camembert ; jolie->jeu, etc…)
      - Stade alphabétique :
        
        association lettres/graphèmes et sons correspondants, ensuite synthèse –> procédure analytique : l’enfant ne voit plus des images, il voit des suites de lettres
        
        La correspondance graphème-phonème
        
        Une procédure en apparence simple : Chaque signe représente un son (phonème), soit consonne, soit
        voyelle
        
        Mais il existe des exceptions à ce principe
        
        Des inconsistances
        
        Des irrégularités
        
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        rhum vs rhume (même lettre, son différent)
        
        sot, saut, sceau… (même son, lettres différentes)
        
        Digraphes : cheval
        
        Lettres silencieuses : trop
      - Stade orthographique :
        
        le mot entier renvoie à une trace en mémoire –>
        procédure globale : le passage par la phonologie n’est plus nécessaire
  - - - (1) Voie phonologique, indirecte, sublexicale ou par assemblage
        (mots inconnus ou pseudomots)
        
        Lecture de mots nouveaux, de non-mots et de pseudomots (taclon,
        nagule… )
      - (2)Voie directe, lexicale ou par adressage (mots connus)
        
        Lecture globale du mot
        
        Renvoi de la trace écrite à une représentation en mémoire
        
        Lecture de mots fréquents ou irréguliers : « femme » \fam\
      - Voie lexicale: empan visuo-attentionnel
        
        • L’enfant doit distribuer son attention visuelle de façon équirépartie
        (homogène) sur l’ensemble des lettres qui composent le mot.
        
        • Cette répartition homogène de l’attention sur l’ensemble de la séquence orthographique est indispensable pour que les lettres puissent être traitées en parallèle et donc que le mot soit correctement et rapidement identifié.
- - - - = Représentation de surface
    - - = Représentaion propositionnelle mise en évidence par le rappel
    - - = Modèle de situation mis en évidence par le résumé
    - - 1) Encodage et construction d’une
        représentation propositionnelle :
        
        le traitement des mots, des phrases(sémantique) et de leurs agencement(syntaxe) permettent d’élaborer unes représentation propositionnelle par phrase (une microstructure)
      - 2) Elaboration d’un réseau
        propositionnel : i
        
        intégration des micro-structures entre elles en MDT et liaison aux connaissances préalables du lecteur (activation diffusante en MLT)
      - 3) Transfert des informations en
        mémoire épisodique :
        
        développement d’une représentation intégrée cohérente, textuelle (macrostructure), stockée en mémoire épisodique textuelle
- - - - Reconnaissances des lettres et mots = recyclage des aires visuelles dédiées à
        la reconnaissance des objets
        
        problème de généralisation en miroir
        
        = efficace pour les objets mais pas pour les lettres (ex. p et b)
- - - - • Orthographe Opaque en français ou en anglais : VILE – VILLE ;
        SAVE – HAVE (mots « inconsistants »)
        
        • Transparente en italien ou allemand, où la relation entre graphème
        et phonème est bi-univoque
- - - - Expériences antérieures pour tâches analogues
        
        Plans – MLT
        
        Informations accumulées
- - - - Principe d’invariance: l’enfant doit être capable mentalement de s’extraire du percept pour se représenter correctement le nombre = conservation
        
        La conceptualisation du nombre apparait à l’âge de 7-8 ans -
        
        L’enfant vient au monde sans représentation numérique préconçue mais il possède déjà des habiletés numériques dès la naissance.
        
        Le nombre a pour caractéristique principale son invariance, il ne se modifie pas lorsque les éléments changent de position ou de nature
      - Les expériences sur la conservation
        
        • Piaget a réalisé plusieurs expériences afin de vérifier la présence des notions de conservation chez l’enfant. Ces expériences permettent de construire son modèle (=modèles
        piagétiens)
        
        Notions
        
        Opérations logico-mathématiques
        
        Conservation des quantités numériques (7 ans) : on place une rangée
        de jetons peu espacés, puis on en espace certains
        
        Conservations spatiales
        
        Longueur : on prend 2 baguettes que l'on superpose pour faire constater à l'enfant qu'elles ont bien la même longueur. Puis, on les décale et on demande à l'enfant si elles ont toujours la même longueur. Cette épreuve est réussie vers 7-8 ans.
        
        Densité : des carrés regroupés n’occupent pas plus d’espace, même
        s’ils en ont l’air, que ces mêmes carrés séparés. Epreuve réussie vers 10 ans, nécessite l'établissement d'une relation
        mathématique entre la longueur, la surface et la mesure.
        
        Conservations physiques
        
        Conservation de la quantité de la matière (7-8 ans) : un morceau de pâte à modeler contient la même quantité de pâte qu'il soit présenté en boule ou en galette.
        
        Conservation de la quantité de poids (8-9 ans) : on prend deux boules et on demande à l'enfant d'établir l'égalité des poids à l'aide d'une balance. Lorsqu'elle est en équilibre, on laisse une des boules sur le plateau, on prend l'autre et on la déforme. On demande à l'enfant ce qui se passera lorsqu’on remettra cette boule sur le plateau.
        
        Conservation de la quantité de volume (11-12 ans) : Le volume d'un litre d'eau reste inchangé, qu'on le présente dans une bouteille ou dans un récipient plus ou moins évasé.
        
        La maîtrise de ces notions permet à l’enfant de devenir conservant et d’accéder à des apprentissages mathématiques plus complexes et élaborés
        
        Le nombre se construit par une synthèse logico-mathématique entre les opérations de conservation des
        quantités numériques, de classification et de sériation
        
        Les prérequis à l’acquisition du
        nombre selon Piaget
        
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  - - - D'après Gelman, l'enfant a un intérêt précoce pour les différences numériques et il n'y a pas de problème quand on modifie l'apparence de la rangée perdante sans modifier la numérosité. Donc, selon elle presque tous les sujets conceptualisent en termes de nombre, il faut juste changer les termes utilisés.
        
        Critiques de l'expérience
        
        • Possibilités de subitizing car utilisation de petites quantités
        (traitement perceptif et non numérique)
        
        • Schéma expérimental différent de celui de Piaget (dans lequel l’enfant voit la modification opérée). Ici, l’enfant ne voit pas les modifications que Gelman effectue OR pour être conservant, il faut pouvoir juger de l’équivalence en visualisant la modification.
  - - - Importance de l’aspect motivationnel: Les enfants de 3 ans réussissent le test traditionnel lorsqu’on sollicite leur motivation de façon non-verbale (avec des M&M’s) alors qu’ils échouent avec des billes
  - - - l’importance du relationnel…
        
        Les enfants de 3 ans admettent l’égalité de deux rangées de jetons lorsque la modification de longueur de rangée se fait sous forme de jeu (utilisation d’un ours en peluche), alors qu’ils échouent à la tâche de Piaget. Lorsque l’enfant est confronté à l’adulte, il vise à répondre ce que l’adulte attend de lui comme réponse (?)
- - - - • Calculs simples (additions et soustractions comme conditions) chez
        les bébés de 4 à 5 mois
        
        • Procédure de transgression des attentes (réaction à un évènement impossible) et fixations visuelles (temps de regard)
      - Avec les Mickeys
        
        Résultats
        
        Conclusions
        
        • L’enfant réalise un calcul précis et non une simple attente au changement de la situation de départ : l’enfant s’attend à ce que le résultat de l’addition d’un Mickey à un autre soit deux Mickey et non un ou trois.
        
        • On ne peut pas non plus parler de processus perceptif global ou holistique comme 1+1 = plus que 1 (soit 2,3,4…) è L’enfant sait discriminer les différentes quantités entre elles.
        
        • D’après Wynn, l’enfant possède des capacités numériques vraisemblablement innées qui lui permettent de calculer le résultat exact d’opérations arithmétiques simples.
        
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        • Le temps de fixation visuelle des bébés, surpris, est plus long pour l’événement impossible que pour l’événement possible.
        
        • Ils paraissent conscients que l’événement ne respecte pas les connaissances du monde et qu’une propriété du réel a été transgressée.
        
        • Critique : transgression perceptive
        
        • !! Dans une deuxième expérience, Wynn a montré que l’enfant remarque également la transgression lorsqu’on lui présente l’événement impossible 1+1=3
    - - • Quel est l’impact du développement du langage sur les capacités numériques « innées »?
      - • Protocole identique à Wynn avec des enfants de 2-3 ans et des enfants de 3-4 ans.
      - • « ça va » ou « ça ne va pas »
      - Résultats
        
        Ses résultats montrent un décalage entre la réussite à la transgression 1+1=1 qui apparaît dès 2 ans et la réussite à la transgression 1+1=3, plus tardive (à partir de 3 ans).
        
        Comment expliquer cette différence?
        
        Houdé (1997) : il y aurait une réorganisation au niveau cognitivolinguistique des capacités précoces de calcul précis suite à l’émergence du langage et plus exactement l’apprentissage du lexique des nombres vers 2 ans. Le processus perceptif devient de plus en plus cognitif
        
        Compétences de nature perceptive ?
        
        Les compétences numériques précoces témoignent d’une capacité perceptive holistique plutôt que cognitive, basée sur l’objet (Cf : représentation mentale de l'objet).
        
        L’enfant acquiert des capacités numériques bien plus tôt que ne le pensait Piaget, mais celles-ci font l'objet d'une réorganisation avec l'apparition du langage (soit 2-3 ans) dont le lexique des nombres.
  - - - Les procédures de quantification
        
        Subitizing (perceptif précis)
        
        • Fusion perceptive immédiate et globale de petits ensembles sans recours au comptage.
        
        • N’est valable que pour de petites collections (3/4 éléments)
        
        • Développée dès les premiers mois de la vie en termes perceptifs
        
        Remarque: Lorsque le nombre d’éléments augmente, le sujet peut effectuer des regroupements de plus petites collections de ¾ éléments à encore perceptif mais plus du subitizing au sens strict.
        
        Le subtizing
        
        Résumé
        
        • Beaucoup de débats sur le subitizing encore en cours: préalable au
        comptage?
        
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        • Essentiel pour construire les compétences mathématiques
        
        • Déficitaire chez certains enfants dyscalculiques
        
        Estimation (perceptif approximatif)
        
        Activité qui ne permet qu’une approximation de la valeur numérique, mais permet la discrimination de numérosité de grands nombres
        
        • Ce n’est pas le nombre absolu d’éléments qui compte, mais le rapport entre les deux quantité.
        
        • Il semble toutefois que dans le développement de l’enfant, l’accès au comptage favorise la perception.
        
        Dénombrement (cognitif)
        
        Procédure de base permettant d’évaluer de manière précise des
        collections dont la taille importe peu
        
        Serait nécessaire :
        
        pour le développement du concept de nombre
        
        la résolution d’opérations arithmétiques
        
        les tâches de conservation
    - - La théorie des « principes-en-premier » de Gerlman
        
        La théorie des « principes-après » de Briars
        
        Modèles neuropsychologiques du
        nombre
        
        Les savoirs arithmétiques
        
        L’addition
        
        1) L’enfant commence par dénombrer une collection visible
        
        2) Il utilise ses doigts
        
        3) Il se dégage d’un support concret
        
        Formes de comptage :
        
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        La soustraction
        
        1) Il commence par soustraire une collection visible
        
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        Développement de stratégies
        
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        La multiplication
        
        Recours à des stratégies d’addition répétées (4x3 = 4+4+4) et de
        comptage en base n (4x3 = 4, 8, 12)
        
        Ensuite, apprentissage de faits arithmétiques via les tables de
        multiplication et de règles (nx1=n ou nx =0)
        
        Les opérations
        
        • L’addition et la multiplication sont encodées sous
        forme de routines chez l’enfant et chez l’adulte.
        
        • La soustraction et la division sont beaucoup moins automatisées, et nécessitent souvent le comptage, même à l’âge adulte.
        
        Modèle de Mc Closkey
        
        Le transcodage chez l’enfant
        
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        Modèle du triple code de Dehaene
        
        • Modèle neuropsychologique et neuro-anatomique du traitement du
        nombre et des quantités chez l’adulte
        
        • Postule l’existence de :
        
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        Représentation analogique de la quantité
        
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        Le continuum mental
        
        Effets mis en évidence
        
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        puissance du « nombre approximatif »
        
        • Les principes sont appris progressivement par répétition des procédures de dénombrement, elles-mêmes acquises par imitation
        
        • Perspective « bottom-up » : la conceptualisation arrive
        après le perceptif
        
        • Cette théorie ne réfute pas que l’enfant naisse avec une sensibilité au nombre, mais celle-ci ne serait pas une base structurelle initiale pour commencer à compter.
        
        5 principes doivent être maîtrisés pour accéder au dénombrement
        
        Principe de stricte correspondance terme à terme
        
        Correspondance entre collections d'objets et de mots-nombre
        
        Principe d’ordre stable
        
        L'ordre dans la litanie est immuable et communément accepté
        
        Principe de cardinalité
        
        Le dernier mot-nombre est le cardinal de la collection
        
        Principe d’abstraction
        
        La nature des objets comptés n'a aucune influence
        
        Principe de non pertinence de l’ordre
        
        L'ordre du comptage n'a aucune influence sur le résultat. Ce principe serait acquis en dernier, car il nécessite la maîtrise des quatre autres
        
        Pour Gelman et al., les principes de comptage sont innés ; le dénombrement consisterait en l’articulation des principes entre eux et leur application à des situations de plus en plus complexes.
      - Implique :
        
        L’acquisition de la chaine numérique verbale (Fuson et al., 1982) et l’acquisition (ou non) de 5 principes (Gelman et Gallistel, 1978).
        
        • Se met en place entre 2 et 6 ans (pour les nombres jusque 20)
        
        • Maîtrise en deux temps
        
        – Acquisition d’un lexique (implication mnésique)
        
        Des primitives lexicales (=briques du lexique) Ex : des unités, des dizaines, le zéro...
        
        Des règles de composition. Ex: additive, multiplicatives, ou les deux
        
        – Elaboration de la chaîne numérique
        
        Niveaux d'élaboration de la chaîne
        numérique verbale
        
        • Chapelet (2 ans)
        
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        • chaîne insécable (4 ans)
        
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        • chaîne sécable (6 ans)
        
        4 more items...
        
        • chaîne terminale (7 ans)
        
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        1) Du fait des irrégularités entre 11 et 16, les enfants apprennent ces mots-nombres comme des nouveaux mots. Cet apprentissage est donc lent et difficile, mais les différences interindividuelles sont faibles.
        
        2) Vers 4/6 ans, les enfants découvrent la structure des mots-nombres. Certains vont commencer à utiliser un système fondé sur les règles combinatoires ; les différences inter-individuelles se creusent entre ceux qui utilisent la combinatoire et ceux qui en sont encore à l’apprentissage par cœur.
        
        Le pointage séquentiel d’objets, soit avec les doigts, soit avec les yeux.
        
        • Plus le pointage est difficile, plus le nombre d’erreurs de
        dénombrement augmente (Gelman & Meck, 1983)
        
        • La taille de la collection ou la disposition aléatoire des cibles complexifient la tâche, a contrario, une couleur variée des cibles simplifie
        
        Les rôles du pointage dans le dénombrement
        
        Séparer les objets « déjà-comptés » et ceux « qui-restent-àcompter » (Gelman et Gallistel, 1978 et permettre d’alléger la mémoire de travail (Alibali et DiRusso, 1999)
        
        Est important dans l’acquisition du principe de correspondance
        terme à terme
        
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        La coordination entre l’énonciation des mots-nombres et le pointage
        
        Les erreurs les plus courantes lors des épreuves de dénombrement sont
        des erreurs de coordination
        
        Hypothèses concernant les erreurs :
        
        • Les mots étant organisés temporellement et les objets spatialement, difficulté d’établir une correspondance spatio-temporelle (Fuson)
        
        • Difficulté de synchronisation entre l’accès au nom et la désignation
        des éléments (Briars et Siegler)
        
        Besoin d’allocation d’attention supplémentaire à cette fin (Case)
      - Conclusion
        
        Si les théories s’opposent quant à l’acquisition des principes de dénombrement, toutes s’accordent pour reconnaître que l’enfant possède des habiletés de quantification précoces et que ses performances s’améliorent au cours du développement grâce à la diminution des contraintes pesant sur la mise en œuvre du dénombrement.
- - - - Principe
        
        Ce qui est primordial, c'est la manière de percevoir l'information (la résolution de problème est une activité perceptive - Il faut s'extraire d'une vision traditionnelle pour trouver la solution)
        
        Résoudre un problème, c'est changer de point de vue, adopter un autre angle et s'extraire du percept initial
        
        Elaborer une gestalt, c'est à dire assembler les parties d'un tout cohérent et recombiner les éléments du problème jusqu'à une configuration stable/une solution
        
        Problèmes d'agencement/réarrangement
        
        Kohler
        
        Objets qui doivent être réarrangés de manière à satisfaire un critère
        
        Selon Kohler, on doit être capable d'insight (intérêt du moment d'arrêt) : moment privilégié de conscience. Alors que les comportementaliste utilise le drill, Kohler met en avant le processus de créativité en mettant en avant qu'il faut adopter de manière flexible différents points de vue sur une situation.
        
        La fixité fonctionnelle vient compliquer la découverte de l'agencement correct. Il faut s'abstraire de ce qu'on connait et envisager un autre angle
        
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        Deux processus de résolution de problèmes
        
        Comportements reproductifs (behav)
        
        Approche privilégiée par le sujet pour résoudre un problème
        
        Situation simples (sélectionner ses vêtements)
        
        Réutilisation des schémas appris
        
        Apprentissage par cœur
        
        Source de blocages (fixité fonctionnelle)
        
        Comportements productifs (gestalt)
        
        Restructuration du problème
        
        Déclenchement de l’insight
        
        Plutôt référé aujourd’hui en termes de divergent thinking – pensée
        divergente. Les enfants seraient des génies de la pensée divergente en raison
        de leur absence de connaissances formelles.
        
        4 étapes du comportement de résolution de problèmes
        (Wallas, 1926)
        
        1) Préparation
        
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        2) Incubation
        
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        3) Illumination
        
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        4) Vérification
        
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        Validation expérimentale des 4 étapes, mais biais possible
        
        Critique concernant l’approche gestaltiste
        
        Limites méthodologiques des protocoles expérimentaux
        
        • Ne permettent pas de valider les mécanismes impliqués
        
        • Description trop vague des mécanismes en question (insight, incubation …)
        
        • Pas de preuve que les mécanismes soit systématiques ou qu’ils fonctionnent de manière séquentielle
    - - Principe
        
        Issu du cognitivisme computationnel
        
        Mieux expliquer et détailler les étapes de la résolution de problème
        
        Processus de pensée ressemble à un traitement informatique, donc résolution de problème = exploration les potentielles solutions dans un
        « espace de recherche »
        
        Résolution = long cheminement vers la solution
        
        les problèmes suffisamment difficiles pour nécessiter un temps de réflexion, asses complexes pour identifier les séquences cognitives sous-jacentes et qui doivent pouvoir être formalisés pour comparer les performances de l'ordinateur et du sujet
      - Typologie des problèmes
        
        Bien définis versus mal définis
        
        Problèmes bien définis
        
        Situations initiales et situations finales clairement énoncées Ex: Monopoly, jeux de cartes, réparer une voiture en panne
        
        On peut facilement concevoir les étapes entre les deux
        
        Problèmes mal définis
        
        • L’état final du problème n’est que partiellement précisé
        
        • Les critères de réussite sont flous Ex: vie amoureuse, dépenser moins, écrire un beau texte, …
        
        Moins étudiés car critères d’évaluation difficiles à isoler
        
        Les stratégies par rapport aux problèmes mal définis
        
        Stratégie commune qui consiste à transformer le problème mal défini
        en un problème bien défini en identifiant des buts intermédiaires précis.
        
        Les connaissances spécifiques au problème ou domaine-dépendantes: plutôt mise en œuvre par les spécialistes.
        
        Générales ou domaine-indépendantes: Stratégies que l’on peut appliquer à n’importe quel type de situation problématique (ex: identifier la cause du problème)
        
        Problème d’induction de structure, d’arrangement ou de transformation
        
        Le problème d’induction est un problèmes où on donne un ensemble d’instances/d’exemples et il faut découvrir une règle s’appliquant à ces instances
        
        La résolution suppose l’identification de la structure des relations communes entre les différentes sources d’information (analogique) Exemple: Le chien est au loup ce que le chat est au…, mastermind
        
        Les problèmes d’induction sont des problèmes à partir desquels une règle peut être envisagée en partant d’exemples
        
        Comment résoudre les problèmes d’induction de
        structure?
        
        1) Encodage des attributs : extraction des attributs des items à traiter (mémoire verbale ou visuelle)
        
        Encodage des attributs : Extraction des attributs des items à traiter (mémoire verbale ou visuelle)
        
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        2) Comparaison des attributs
        
        3) Sélection-évaluation de la réponse : détermine quel est le meilleur candidat à la réponse
        
        problème d'arrangement
        
        Tous les éléments sont donnés initialement et la réorganisation est la cible du problème. Résolution = Réarrangement selon un critère donné. Ex : puzzle, anagramme
        
        Possibilité de résolution :
        Stratégie de recherche constructive ou approche algorithmique (examiner les différentes combinaisons d'éléments à arranger jusqu'à trouver la solution.
        
        Couteux et long d'envisager toutes les possibilités, donc on utilise des indices (ex : c'est un mot avec 2 "o" et 1 "c" en 5 lettres) ou du contexte (ex: le nom du cours visé)
        
        C'est une stratégie heuristique (opération mentale rapide et intuitive)
        
        3 compétences (greeno) qui vont permettre de résoudre ces problèmes efficacement :
        
        1) Aisance à produire des possibilités
        
        flexibilité indispensable pour générer des solutions partielles et écarter celles qui ne semblent pas prometteuses
        
        2) Rappel de modèles de solution
        
        aptitude à récupérer des mots
        dans la mémoire, liée à l’aptitude à résoudre des anagrammes
        
        3) Connaissance des principes limitant la recherche
        
        connaître la fréquence relative avec laquelle diverses lettres apparaissent ensemble devrait contribuer à guider la recherche
        
        Problème de transformation
        
        Résolution
        
        Cheminement dans un espace d’états
        
        • État initial - état but - séquences d’opérations
        
        • Nécessite de transformer l’état en cours grâce à des opérateurs (règles du jeu) – ex. déplacements; qui génèrent de nouveaux états/configuration.
        
        • Exemples: jeu d’échec, tour de Hanoi, …
        
        Modèle de Polya (proche théorie GPS)
        
        Plusieurs étapes pour résoudre les problèmes de transformation
        
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        Espace tâche/espace problème
        
        Pour tout problème il y a : un état initial, un état but et un grand nombre de chemins reliant les deux. Chaque chemin passe par des états intermédiaires et le passage d'un état à l'autre dépend des opérateurs légaux (règles) qui codent les mouvements légaux et les restrictions. L'ensemble constitue l'espace-tâche.
        
        Exemple de la tour d'Hanoî à 3 disques
        
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        Souvent impossible d’envisager l’ensemble des solutions alors on envisage une
        partie de l’espace tâche et on envisage l’espace problème (théorie gps)
      - Stratégies de résolution de problèmes
        
        Le comportement de résolution de problèmes est la production d’états de connaissance par des opérateurs mentaux; depuis l’état initial et jusqu’à l’état but (cf espace tâche problème).
        
        Plusieurs types d’approche
        
        Aléatoire
        
        • Par essai/erreur
        
        • Stratégie de résolution simple
        
        • Peu efficace pour certaines situations
        
        • Peu rentable
        
        Algorithmique
        
        Méthode permettant de résoudre à coup sûr un problème si elle est correctement appliquée Ex. formules mathématiques, recette de cuisine, ….
        
        • Permettent de résoudre un problème au moyen d’un nombre finis d’opérations
        
        • Efficace mais coûteuse en temps
        
        Heuristique
        
        • Méthode qui ne garantit pas la solution, mais rapide et souvent efficace
        
        • Statistiques ou non (estimation des probabilités)
        
        • Mais fait gagner du temps et des efforts • Ex. stratégies d’échec, chiffres & lettres, …
        
        • Heuristique de jugement/raccourcis cognitifs utilisées au quotidien pour la prise de décision, l’estimation, …
        
        Plusieurs méthodes heuristiques (Newell & Simon)
        
        1) Analyse des fins et moyens
        
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        2) Réduction de la charge cognitive
        
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        3) Stratégie anti-looping
        
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        4) Recherche en arrière
        
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        5) Analogie
        
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        Flexibilité cognitive
        
        • Proche de l’idée gestaltiste de la nécessité d’un changement de perception
        
        • Concept plus récent
        
        • Souplesse dans le point de vue et donc la résolution de problèmes
        
        • Situation dans laquelle les apprentissages antérieurs peuvent être un frein à la résolution de problèmes.
- - - - La cognition est ce qui caractérise un système cognitif (tout système complexe de traitement de l'information capable d'acquérir, de conserver et de transmettre des connaissances.)
- - - - Elle est multidisciplinaires (se nourrit et interroge plusieurs disciplines)
        
        Elle est composée de trois grand domaines interdépendants (continuum) : la cognition, la conation (motivation) et l'affect (composante affective)
- - - - Permet une compréhension fine d'un processus complexe et permet des prédictions sur un comportement
- - - - Gestalt
        
        Cognitivisme computationnel
        
        Connexionnisme
        
        Modèles récents
        
        La cognition incarnée
        
        Varela
        
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        La cognition distribuée/située
        
        Noé
        
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        La psychologie évolutionniste
        
        Le développement des fonctions cognitives s’opère en fonction des finalités dans l’évolution de l’espèce. L’hypothèse fondamentale est qu’il n’y a pas que le corps humain qui a été façonné par la sélection naturelle, le cerveau et l’esprit l’ont été eux aussi. Ex. dégénérescence cognitive chez les mammifères
        
        L’esprit humain n’est plus assimilé à une unité de traitement unique -> ensemble de petites machines (ex: neurones) qui travaillent simultanément et de manière cohérente (lien neurobiologie).
        
        Précurseur: Lashley
        
        Rejette l’idée d’une correspondance exacte entre une zone cérébrale et une fonction particulière
        
        Activations simultanées de plusieurs réseaux de neurones, localisés dans différentes zones cérébrales, lorsque des fonctions complexes sont mises en jeu (exemple: représentation du concept « Chien »)
        
        C’est le cerveau et non l’ordinateur qui doit servir de base à la compréhension du fonctionnement cognitif.
        
        Le cerveau humain comporte un nombre important de neurones (10 exposant 10)
        
        Les neurones pris isolément sont lents et peu puissants (>< ordinateur)
        
        C’est le travail simultané de populations de neurones qui rend le cerveau efficient
        
        En termes informatiques, on peut imaginer que les neurones sont des processeurs interconnectés, chacun d’entre eux étant connecté à 10 000 autres
        
        Activation non pas digitale (« tout ou rien », « connecté ou pas connecté ») mais analogique (par modulations, degrés de connexion).
        
        On ne parle plus de symboles (Cf. cognitivisme computationnel), mais d'unités et de liens entre eux.
        
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        Précurseur: Lashley
        
        En bref...
        
        Le connexionnisme modélise le fonctionnement de l’esprit humain comme un réseau de neurones, en considérant que :
        
        L’esprit humain est un multiprocesseur
        
        Chaque processeur effectue le traitement de manière lente
        
        Selon une activation analogique
        
        Mais les processeurs sont capables de travailler en parallèle
        
        Ces modèles sont des représentations internes du monde qui s’ajustent de façon constante en fonction de la rétropropagation de l’erreur (dynamique).
        
        Origines: 1948 - Symposium HIXON
        McCulloch « Il n’y a pas de différence entre le système nerveux et une machine informatique »
        
        Chomsky, Bruner, Miller, Minsky
        
        Théorie du General Problem Solver
        
        Théorie selon laquelle : Un système cognitif serait capable de résoudre n’importe quel problème sur un plan théorique
        
        Pour ce faire, le système cognitif (l’homme ou l’ordinateur) va effectuer une série d’étapes et donc résoudre le problème donné
        
        Si ces étapes sont correctement effectuées, le problème sera résolu.
        
        Principes de base de l’intelligence artificielle
        
        Ils partent de deux postulats: 1) Penser, c'est traiter de l'information 2) Traiter de l'information, c'est manipuler des symboles (encoder, stocker, récupérer et manipuler)
        
        Pour cela, le sujet dispose de symboles (concepts) et de règles de combinaison/computation (s'il pleut, je prends mon parapluie - combinaison de symboles et de représentations pour guider le comportement)
        
        Input(stimulus) -> Représentations symboliques -> output (réponse)
        
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        Résumé : 1) l'esprit humain est un monoprocesseur 2) L'unité de traitement est le cerveau (comme un ordi : rapide, digital, binaire et sériel) 3) possède une série de programmes fixes qui appliquent des règles de computation.
        
        (+) Analyse puis implémentation des processus cognitifs mis en jeu dans une tâche donnée
        
        (-) Mais toutes les tâches ne peuvent être modélisées et implémentées de la sorte :Ne tient pas compte du contexte pour adapter sa réponse (ex. traducteur automatique)
        
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        Détracteurs :
        
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        Les Gestaltistes s’intéressent à découvrir les principes généraux qui guident la vie mentale. Ils questionnent la perception (cf: phénomènes perceptifs), l'émergence du sens (mise en forme) et la résolution de problèmes. Ils sont moins attachées que les behavioristes à faire des recherches empiriques, mais plus à découvrir les principes qui guident la vie mentale.
        
        « Le tout est différent de la somme des parties »
        
        La perception est une activité mentale ultra précoce: visage de la mère
        
        Le sens des formes est important et ce, depuis la naissance.
        
        Lien entre le percept visuel et le sens donné qui est un produit conceptualisé par notre esprit.
        
        C'est-à-dire que le cerveau humain essaie de toujours donner du sens à ce qu'il voit par automatisme (combler le vide pour en tirer une forme)
        
        Quatre mécanismes utilisés par notre système cognitif pour faire ressortir le sens d'une représentation
        
        1) L'émergence
        
        1ère manipulation mentale du cerveau
        
        Perception du complexe/global et non de ses parties (l'image globale)
        
        Image perçue comme un ensemble rattaché à un sens et non une accumulation de ses différentes parties. Ex : voit le chien dans sa globalité et pas comme un patchwork (collier, yeux, langue, etc.)
        
        2) La reification
        
        Habileté constructive et générative de la perception.
        
        Tendance à construire une forme intégrée
        
        Ex. Donne une forme connue en regroupant des éléments qui n'ont pas de sens.
        
        La perception peut contenir plus d’information que la stimulation n’en contient en réalité ( donner du sens à une stimulation qui n’en a pas.)
        
        Le cerveau regroupe les éléments afin d’y voir une forme connue
        
        3) L'état multistable
        
        Le sujet est capable de se décentrer et d’aller et venir entre plusieurs représentations d’un même stimulus (Gestion des percepts ambigus)
        
        Ex. Possible de voir deux représentations qui s'excluent mutuellement (deux images dans un même dessin)
        
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        4) L'invariance
        
        Le sujet peut reconnaître un objet quel que soit le mode de présentation (Netteté, son orientation, sa taille, sa déformation, etc)
        
        Ex. Trouver quel objet est le moins plausible parmi une série d'images
        
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        (+) Mise en évidence du rôle structurant de l’esprit humain
        (-) Peu d’informations sur les processus cognitifs sous-jacents à cette aptitude structurante
      - Critique de l'introspection comme technique scientifique. Pour eux, il y a des problèmes de fiabilité ( les données ne sont pas réplicable) et de validité(les processus cognitives sont opaques et non accessibles à la conscience, il n'est donc pas possible de les étudier directement).
        
        Concepts (Pavlov) = Conditionnement classique, le pouvoir du renforcement dans l'apprentissages de nouvelles associations/nouveaux comportements, acquisition et pertes de réflexes conditionnels
        
        la psychologie cognitive, selon le courant béhavioriste est de comprendre et de modifier le comportement des hommes, par associations des stimulus/réponses en connaissant ce qui déclenche la réponse, ce qui renforce les associations désirées (renforcement positif/négatif)
        
        Tout comportement résulte d’un apprentissage par conditionnement.
        Critique du behaviorisme: A fini par être considéré comme opaque et réducteur
        
        Concepts (Watson) : Se base sur la loi de l'exercice( plus la réponse est stable, plus le comportement est automatique) et la loi de l'effet(plus l’effet est plaisant, plus le comportement sera maintenu) de Thorndike, Expérience du petit Albert (conditionnement classique et généralisation/discrimination du stimulus, par rapport aux caractéristiques semblables de l'objet de la peur)
        
        Selon Skinner, on ne manipule plus seulement les stimuli mais les contingences de renforcement. Concept de comportement opérant par ajout positif/retrait négatif (renforcement) ou de punition positive/négative.
      - Pavlov
      - Watson
      - Skinner
    - - Dans la psychologie cognitive, le but de ce courant est de révéler non pas une struce sous-jacente de l'esprit humain, mais sa fonction (inspiré des théories darwiniennes.)
  - - - En psychologie cognitive, ce courant vise à révéler la structure sous-jacente de l'esprit humain (anatomie de l'activé mentale) par l'introspection, au travers des sensations, des idées et des émotions
- - - - 4) Tester l'architecture du modèle
- - - - Calcul
- - - - Inhibition d'activités routinières
        
        anticipation
        
        Raisonnement
        
        Price de décision
- - - - Ces activités cognitives permettent à l'être humain d'élaborer, au contact de la réalité perçue (perception), des concepts, de les associer entre eux pour apprendre ou pour créer des connaissances.
  - - - Construction progressive associant
        diverses dimensions comme:
        
        Perception (ex. formes du visage,
        parfum d’une personne)
        
        Mémoire (associer des éléments épisodiques à une information. Ex. Un souvenir lié à une personne)
        
        Langage (associer une étiquette lexicale- ex. le nom de la personne)
        
        Emotions (valence positive ou
        négative-ex. le ressenti)
    - - Qui permettent la création et l'élaboration des connaissances. Il y a deux types de processus
        
        Des processus ascendants/bottom-up
        
        Traitement guidé par les données
        
        Automatique
        
        • « sensoriel », sans a priori
        
        • Utilisation des informations provenant des organes sensoriels pour analyser l’environnement.
        
        • Automatiquement, l’attention s’oriente plus facilement vers les stimuli saillants (« remarquables »)
        
        • On perçoit les éléments du réel pour extraire une information complémentaire plus globale (inférence)
        
        Des processus descendants/Top-down
        
        Traitement guidé par les concepts ou les
        représentations dont on dispose au préalable
        
        Nos connaissances antérieures vont alors diriger l’élaboration des
        perceptions du réel
        
        Apprentissage= comportements utiles à la survie dans un environnement changeant à chaque étape de la vie/ àpd expériences vécues et d’associations opportunes.
        
        Importance des traitements prédictifs dans l’apprentissage, l’adaptation, les comportements « de survie » - amélioration du rendement métabolique et électrophysiologique des régions perceptives primaires (ex. prématurés)
    - - Nos connaissances générales sur le monde sont stockées en mémoire
        sémantique
        
        Réseau de connaissances générales sur le monde
        
        Les informations y sont décontextualisées (spatio-temporel)
        
        Stockage en mémoire épisodique en premier lieu
        
        Phénomène d'invariance
        
        Lexique de la mémoire sémantique
        
        Catégorie : Type de représentation en mémoire sémantique qui provoque un regroupement sémantique donné
        
        Catégorisation : Phénomène par lequel on va regrouper des concepts en fonction de leurs traits sémantiques communs dans une même catégorie. On va déterminer à quel point le concept est un bon exemplaire de la catégorie. Cela peut s'établir selon des liens perceptifs, contextuels, …(ex: les animaux de la ferme)
        
        Socle de notre fonctionnement cognitif (ex. catégorisation sociale), donne de l’ampleur à notre raisonnement qui peut alors s’actualiser même pour des « objets/concepts » qui n’ont jamais été rencontrés (ex: serpent)
        
        Prototype: Le meilleur représentant d’une catégorie sémantique
        donnée
      - Représentation en réseaux sémantiques de Collins et Quillian
        
        Modèle d’organisation conceptuelle des connaissances en mémoire
        sémantique
        
        Comment on se représente et on accède à la connaissance en mémoire sémantique? Ce modèle a été •construit pour modéliser la compréhension du langage écrit.
        
        Quel type d’organisation en mémoire sémantique permet à l’être humain de connaître et d’utiliser les notions et concepts comme il le fait ?
        
        2 principes fondamentaux
        
        L'organisation hiérarchique
        
        Les concepts sont organisés en mémoire sémantique selon une certaine hiérarchie, en fonction du degré de généralité des catégories (super-ordonné) versus le plus spécifique (sous-ordonné). Le stockage en mémoire est réalisé à l'aide d'associations entre les conceptes (Animal > Oiseau > plume)
        
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        L'économie cognitive
        
        Economie cognitive : Quand une information est stockée hiérarchiquement, elle ne l'est pas à un autre niveau, donc pas de redondance sémantique dans le réseau)
        
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        Validation du modèle
        
        Pour la tester : paradigme du temps de réaction(TR) - tâche de décision lexicale. Ex. Le canari est un oiseau, V ou F?
        
        Les auteurs veulent démontrer l'hypothèse de la distance sémantique (chemin à parcourir dans le réseau pour juger d'une affirmation)
        
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        Autres auteurs
        
        Résultats moins congruents
        
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        Les modèles alternatifs de la mémoire
        sémantique
        
        Modèle de jugement de la ressemblance de Smith et al.
        
        Quand un sujet est face à deux items comme « un canari est un oiseau » et « un canari est un meuble », il va comparer les listes en mémoire à long terme (donc on compare « canari et oiseau » dans un cas, et « canari et meuble » dans l’autre)
        
        Postulat : Un concept est une liste de caractéristiques
        établies en mémoire à long terme
        
        Modèle associatif de Collins et Loftus
        
        Postulat :Tous les éléments sémantiques sont sur le même niveau (modèle non-hiérarchique) et ce qui associe un nœud à l’autre est le partage de traits communs (modèle dominant actuel)
        
        Explique l’effet de typicalité (on est plus rapide à juger les items typiques car les arcs sont courts)
        
        Activation de moins en moins efficace à mesure de la propagation
        
        L’activation décroit dans le temps ou quand une autre activation se produit.
        
        Modèle dynamique en fonctions des expériences vécues
        
        Les schémas
        
        Ensemble structuré de connaissances relatives à une situation
        familière, à une séquence d’événements, etc (des scripts préexistant qui influencent notre reconnaissance et notre compréhension de nouvelles situations)
        
        Les liens entre les concepts
        
        Perceptifs et fonctionnels sont plus précoces. Les liens taxonomiques, thématiques et contextuels entre les concepts arrivent plus tardivement
- - - - Des comportements observables, des réponses de l'organisme
    - - Les processus
        
        Interprétation de l'input
        
        Réduction
        
        Elaboration
        
        Les systèmes cognitifs font également des liens entre l’information sensorielle brute et les éléments stockés en mémoire : capacités associatives, représentations multimodales ou manipulation des informations dans les registres MCT/MDT.
        (mémoire de travail et mémoire à court terme)
        
        Stockage et récupération
        
        Utilisation immédiate des informations ou stockage (volontaire ou non) pour réactivation/récupération ultérieure (MLT -.
        mémoire à long terme) Ex : faire du vélo, événement traumatisant
        
        Utilisation de l'information
        
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        Nos systèmes cognitifs sont caractérisés par une capacité de traitement limité (charge cognitive), il faut donc réduire le nombre de stimuli à traiter
        Ex: Open space
        
        Interprétation de l'input à partir de nos organes sensoriels. C'est une activité spécifique au niveau cortical par interprétation et association