Please enable JavaScript.
Coggle requires JavaScript to display documents.
Réseaux de transports et inégalités territoriales - Coggle Diagram
Réseaux de transports et inégalités territoriales
Mobilités et performances des réseaux
Une offre de transport diversifiée et performante permet des mobilités intenses : avec 12 % de la population de l’UE, la France dispose de 16 % du kilométrage des voies ferrées et autoroutières.
Les réseaux numériques, au maillage de plus en plus dense
suppriment des mobilités d’achats, mais en favorisent d’autres
La densification et l’interconnexion des réseaux favorisent les mobilités. La densification concerne les réseaux les plus performants
En 1996, Internet était inconnu des Français ; aujourd’hui, 85 % d’entre eux y ont accès
Des plateformes multimodales interconnectent les réseaux et fluidifient la circulation.
Ces évolutions ont réduit fortement la distance-temps , d’abord au profit des grandes villes
Réseaux et mise en concurrence des territoires
L’accès à des réseaux diversifiés et performants est un facteur majeur de l’attractivité d’un territoire.
Populations et activités se concentrent dans les espaces bien desservis
De ce fait, les réseaux de transport contribuent à la mise en concurrence des territoires.
Les régions, villes, quartiers les mieux desservis sont favorisés. Les mobilités y sont plus faciles
les territoires mal desservis ou enclavés peinent à attirer population et activités (Lablachère). Certains souffrent de l’ effet tunnel .
Les réseaux de transport ont un effet majeur sur l’organisation du territoire, à toutes les échelles
L’isolement de l’Outre-mer, accessible uniquement par avion ou bateau, contribue à ses difficultés économiques
Réseaux, mobilités et inégalités territoriales
Les territoires sont hiérarchisés en fonction de la densité et de la diver-sité des réseaux de transport
Paris et l’Île-de-France polarisent tous les réseaux. Les mobilités y sont intenses, les réseaux sont souvent saturés
À l’échelle régionale, on observe la même polarisation autour d’une ou deux grandes métropoles, souvent capitale régionale comme Lyon, Bordeaux
Les régions urbaines frontalières (Alsace, Lorraine, Nord) disposent de réseaux denses et connaissent des mobilités frontalières intenses
Les villes, les couronnes périurbaines ou les espaces ruraux disposant d’une gare ou d’une sortie d’autoroute sont mieux lotis que les espaces ruraux éloignés des villes et souffrant de l’effet tunnel et de la fracture numérique
À l’échelle d’une ville, le centre polarise réseaux et mobilités. Certains quartiers, souvent populaires, sont mal desservis.