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Texte 12 | L'évasion de des Grieux de Saint-Lazare - Coggle Diagram
Texte 12 | L'évasion de des Grieux de Saint-Lazare
Mouvement 1 |
La prise d'otage
Le récit rétrospectif de cette évasion par DG à Renoncour constitue une scène captivante pour le spectateur
L1-5
On est d'abord frappé par l'opposition des personnages
Le père supérieur est
sidéré
("à me considérer sans me répondre)
Son silence souligne sa déception, stupéfaction. Il ne s'attendait pas à cela de la part d'un homme auquel il avait accordé sa confiance
DG au contraire est
volubile
("je repris pour lui dire que... mais que...")
L'enchainement de subordonnées
("dire que" et "que") souligne son flux de paroles de DG (et peut être sa culpabilité)
Il cherche à justifier son
acte de violence
: Son arg est habile car
basée des valeurs universelles
1 argu =
liberté
"La liberté étant le plus cher de tous les biens"
2 argu =
justice
"surtout pour moi à qui on la ravissait si injustement"
Le
Superlatif
("le plus cher de tous les biens") et l'
Intensif
("le plus" et "si") soulignent la légitimité de son évasion et effacent/atténuent l'idée de faute, présente(prise d'otage) ou à venir (meurtre du garde)
Il montre aussi sa
détermination
("j'étais résolu à me le procurer à quelque prix que ce fût")
La
Subordonnée concessive
souligne que le pers est prêt à tout pour parvenir à ses fins
Suspense également entretenu par les circonstances de l'action
La scène est
nocturne
("cette nuit même")
Le temps est
compté
("Comment je n'
en
avais pas à perdre")
Le héros est
armé
("je lui fis voir une honnête raison de son silence [...] sur mon justaucorps")
La longue
périphrase
qui désigne le pistolet dramatise la scène (= geste visuel qui montre la mort)
L6-14
Un dialogue s'installe entre les deux personnages
Le Chanoine manifeste sa
peur
et son
indignation
Exclamation
+
Interjection
("Un pistolet" et "Quoi !")
Apostrophe Hypocoristiques
("Mon fils" et "mon cher fils" Gradation)
Interrogatives
("Que vous ai je fait ?" + "Quelle raison avez vous de vouloir ?")
Le chanoine essaie de
raisonner
DG, de l'
attendrir
et attirent la
pitié du lecteur
DG se montre
déterminé
et
brutal
Champ lex de la
volonté
("je veux" et "je suis résolu")
**Incise ("répliquai je avec impatience")
Menace de
mort
l9-10 et l14-15 ("si ... c'est fait de vous" + "si vous voulez vivre ouvrez moi la porte")
Dans ces deux phrases, on observe le
cynisme du personnage
qui retourne la situation et rejette sur le religieux la responsabilité de
sa propre mort
L15-19
Le récit reprend avec vivacité
Succession de verbes au PS
(" j'aperçus ... pris ...priai...fut obligé")
Actions
qui s'enchainent rapidement
Les
paroles
des deux protagonistes les
confirment
dans leur rôle respectif
D'un côte la
victime
qui ne cesse de se
lamenter
et déplorer
sa naïveté
("Ah mon fils")
D'un autre côté
l'agresseur
déterminé, préoccupé de la bonne marche de son projet ("Point de Bruit!")
Mouvement 2 |
Le Crime
L20-22
DG reprend son récit et nous suivons pas à pas la progression de son évasion
Sa narration est rendu
captivante
par
2 procédés
Précisions spatiales
("Une espèce de barrière qui est avant la grande porte de la rue" + "j'étais derrière le père") → Permettent de
visualiser la scène
Prolepse
("je me croyais déjà libre") → nous laisse
imaginer que quelque chose va sa produire
, entraver l'évasion
L23
La péripétie annoncée survient
("un domestique... se lève et met la tête à sa porte")
Le
Présent de narration
("se lève" + "met") donne à ce rebondissement la valeur d'un
coup de théâtre
qui vient
bouleverser
le plan d'évasion de DG. On s'attend évidemment à ce qu'il
tire sur le garde puisqu'il est armé
L23-26
DG entretient le suspense en retardant le récit du meurtre du garde
(qui n'interviendra qu'à la fin du paragraphe).
Son objectif est de se dédouaner, et d'accuser les autres personnages d'être responsables de ce meurtre
D'abord il
stigmatise
l'attitude du chanoine (" Le bon père le crut apparemment capable de m'arrêter. Il lui ordonna avec beaucoup d'imprudence")
L'Adverbe
("apparemment") +
CC Circonstanciel
("avec beaucoup d'imprudence") pointent l'erreur de jugement du père → présenté comme de la mort du garde
Ensuite il présente le garde de manière
dévalorisante
("C'était un puissant couin qui s'élança sur moi sans balancer")
L'expression
péjorative
fait passer le garde pour l'agresseur et donc le geste de DG pour de la
légitime défense
L25
Le récit laconique de la mort du garde montrent la volonté de DG de se dédouaner
("je ne le marchandai point; je lui lâchai le coup au milieu de la poitrine")
la
Brièveté des propositions
nous empêche d'éprouver de l'empathie
L26
Ses dernières rapportées confirment la volonté de DG de nier toute culpabilité personnelle
("Voilà de quoi vous êtes cause mon père, dis-je assez fièrement à mon guide")
L'adverbe
("assez fièrement") est assez ironique de la part d'un perso qui n'a pas le courage d'assumer son acte et en déversent la responsabilité sur les autres