La supposée tradition des « 30 si » : l. 5-10 « Pour qu’une femme soit belle, il faut, disent les Espagnols, qu’elle réunisse trente si, ou, si l’on veut, qu’on puisse la définir au moyen de dix adjectifs applicables chacun à trois parties de sa personne. Par exemple, elle doit avoir trois choses noires : les yeux, les paupières et les sourcils ; trois fines, les doigts, les lèvres, les cheveux, etc. »
Par cette stratégie le narrateur fait comme s'il abordait la beauté de Carmen du point de vue même de la culture espagnole, ce qui renforce l'évocation de son caractère étranger et exotique, bien que cela n'aide que peu pour imaginer la vraie singularité physique de Carmen.