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MAI non spécifiques d'organe - Coggle Diagram
MAI non spécifiques d'organe
Connectivites
= Maladies inflammatoires systémiques pouvant toucher tous les tissus et les organes (peau, articula°, reins...). Tous les types de connectivites ciblent le tissu conjonctif. Présence partout dans l'organisme -> peut avoir des atteintes systémiques.
Lupus érythémateux disséminé
La plus fréquentes des MAI non spécifiques d'organes. Clinique variable d'un individu à l'autre, pratiquement tous les organes sont touchés. Évolu° par succession de poussées et de rémissions (un peu comme sclérose en plaques). Érymologie : lésions ressemblant à des morsures de loup.
Physiopathologie
Activa° des cells immunitaires LT et LB.
Produc° d'Ac et de cytokines.
Présenta° d'auto-Ag.
Particularité : défaut d'apoptose de certaines cells -> accumula° de débris cellrs non recyclés présentés aux cells immunitaires et vont les activer pour fabriquer des auto-Ac.
Produc° va favoriser la forma° de complexes immuns activant le complément, provoquant les lésions tissulaires (notamment reins).
Clinique
Signes généraux comme la fièvre, une asthénie et un amaigrissement.
Manifesta° dermatologiques : fréquentes :
Érythème malaire en "aile de papillon" (lupus = "masque de loup"), macules ou maculopapuleux squameux -> signe pathogonomique du lupus.
Érythème décolleté, faces d'extension des coudes, genoux...
Lésions photosensibles.
Manifesta° rhumatologiques : souvent inaugurales :
Arthromyalgies, oligo- ou polyarthrites aigues symétriques des mains, genoux, chevilles.
Manifesta° rénales (intérêt pronostic ++) :
Lésions glomérulaires (+), interstitielles, tubulaires ou vasculaires.
Manifesta° neurologiques :
Crises comitiales.
Manifesta° centrales déficitaires (hémiplégie, monoplégie).
Manifesta° vasculaires :
Syndrome de Raynaud.
HTA (secondaire à l'atteinte rénale).
Vascularite.
+Manifesta° cardiaques, SAPL, atteinte respiratoire, pulmonaire, abdominale, oculaire...
Cas particulier du lupus induit
Lupus peut être induit par un ttt médical (environ 10% des cas).
2 critères diagnostic :
Signes cliniques et biologiques absent avant la prise du ttt et régressent progressivement après arrêt.
Réintroduc° du médicament responsable de la réappari° des signes.
Plusieurs médicament peuvent être inducteurs du lupus : Bétabolquants ++, Procaïnamide (retiré du marche), Hydralazine (retiré du marché), Isoniazide (Rimifon), D-pénicillamine (Trolovol), Sulfasalazine (Salazopyrine) et Carbamazépine (Tégrétol).
Biologie du lupus
Cibles de la maladie sont nucléaires et cytoplasmiques. Au niveau du noyau, on peut avoir le nucléole et la mb cellr. Mais le plus souvent ils sont spécifiques de la chromatine, l'ADN (AC anti-ADN natif). Cependant, ces Ac n'ont pas de rôle pathogène en eux-mêmes, ils sont juste le reflet de la maladie.
Présence d'auto-Ac ciblant des cibles nucléaires = anti-nucléaires.
Aspect des Ac anti-nucléaires en IFI sur cells HEP-2
Aspect moucheté du noyau : retrouvé dans beaucoup de MAI.
Aspect homogène avec marquage de chromatine = aspect typique retrouvé dans le lupus érythémateux systémique.
Aspect nucléole : retrouvé parfois dans le lupus mais surtout aussi dans d'autres MAI. Nucléole et centromères sont fluorescents.
Principaux Ac retrouvés dans le lupus = Ac anti-nucléaires spécifiques à l'intérieur du noyau = reflet de la pathologie mais pas d'ac° en eux-mêmes. Ils rentrent dans les scores diagnostics et pronostics du lupus mais pas seulement : score de la Sclérodermie systémique et des Polymyosites/ Dermatomyosites. Dans ses 2 autres pathologies ils sont retrouvés dans des taux imps.
Dans le lupus : Ac le plus souvent retrouvés = Ac anti-ADN natifs (dans 70-95% des cas) mais aussi autres types d'Ac anti-nucléaires (anti-Sm, anti-SSB...). Certains sont retrouvés par des "screens" avec des techniques de dépistages. Ainsi si retrouvés = argument en faveur du diagnostic. Présence est une bonne valeur prédictive négative (environ 0,8%) + valeur pronostic vu que le taux d'Ac est corrélé à la sévérité de la maladie.
Confirma° par test de Farr pour diagnostic de lupus (sensibilité ++, spécificité ++).
Polyarthrite rhumatoïde
= Maladies provoquant des atteintes rhumatismales auto-immunes les plus fréquentes.
MAI engendre l'inflamma° et la proliféra° de la mb synoviale de l'articula° dégénérant en synovite rhumatoïde (inflamma° de la synovie et de la capsule synoviale) et en lésions articulaires.
Clinique : raideur avec débrouillage matinal, gonflement des articula°, érosions osseuses, dégrada° du cartilage = signes visibles en radiologie.
Physiopathologie
Mécanisme d'appari° est un pannes = infiltra° de diffs types de cells immunitaires au niveau de la capsule synoviale (dendritiques, LT, LB, cells osseuses). Toutes ces cells entrent et créent une réponse immunitaire inadaptée avec l'activa° des LT par les cells dendritiques. Ensuite, les LT activent les LB qui eux-mêmes sécrètent des auto-Ac et participent à la physiopathologie.
Déroulement du mécanisme : Les CPA présentent des auto-Ag au LT CD4+ qui vont stimuler :
La produc° d'Ac des LB.
Mais aussi la produc° de cytokines par les macrophages. Les cytokines activeront alors des voies de signalisa° pro-inflammatoires.
Donc la physiopathologie implique l'immunité humorale menant à la forma° de complexes immuns et l'activa° de l'inflamma°, par destruc° de cell cartilagineuse par le recrutement d'ostéoclastes.
Auto-Ac
Facteurs rhumatoïdes (FR)
Élément diagnostic de la PR débutante à titre significatif (>100 UI/mL).
IgM (ou parfois IgA) dirigées contre des IgG -> activent le complément au niveau synovial.
Spécificité : 75-85%.
Sensibilité : 70-80%.
Prévalence dans la pop générale : 1%.
Valeur pronostique ++.
Présents dans d'autres pathologies : Lupus, Sjögren, Hépatite C, Sclérose latérale primitive et Infec°.
Ac Anti-peptidiques cycliques citrullines (ACPA ou CCP)
Peptides dirigés contre des résidus citrullinés de la fibrine, l'énolase et de la vimentine ++.
Bonne valeur prédictive : parfois présents des années avant appari° des signes cliniques (même à titres élevés).
Très bonne spécificité (95-98%) : peu présents dans la pop générale (prévalence faible = 1%) donc quand on en trouve on sait que le patient va développer une polyarthrite rhumatoïde.
Faible sensibilité (30 à 50%) : seront absents dans de nombreux cas.
Taux ne va pas fluctuer en f° de l'activité de la maladie comme les FR. Ils n'ont pas de rôle pathogène en eux même et qu'ils sont le reflet de la maladie.
Bilan = leur présence affirme le diagnostic mais s'ils sont absents on ne peut pas exclure un cas de polyarthrite rhumatoïde.
Sclérodermie systémique (épaississement fibreux de la peau).
Syndrome de Sjögren ou syndrome sec.
Myosites : maladie inflammatoire.
Connectivite mixte de Sharp (LED, PR, dermato/polymyiosite) qui vont être mixes entre les diffs pathologies auto-immunes.
Autres ex de maladies non spécifiques d'organe
Vascularites à ANCA
= Pathologie de la paroi des vaisseaux sanguins. Classifica° selon la taille des vaisseaux touchés (petit, moyen, de gros calibre), leur type et leur localisa°. La clinique est variable en f° du type d'organe atteint (vaisseaux partout dans le corps).
Ac retrouvés = Anti-cytoplasme des PNN (ANCA, ACPN).
Ac retrouvés dans diffs types de vascularites.
Les P-ANCA sont similaires à la maladie de Wegener mais avec la composante éosinophile en plus.
Les aspects P/X/C-ANCA ne servent qu'à détecter la présence d'un des Auto-Ac possiblement responsable de la vasculaire. Si après les avoir réalisé un ou plusieurs marquages nous revient positif, on va doser leurs Ac associés.
Syndrome des anti-phospholipides
Syndrome associant thromboses veineuses ou artérielles, complica° obstétricales, présence d'auto-Ac dirigés contre des prots de la coagula°.
2 types de SAPL
SAPL primaire => non associé à d'autres pathologies.
SAPL secondaire => associé à d'autres pathologies : Associa° avec lupus ++, Myasthénies, Infec° chroniques (syphilis, VIH, paludisme), Néoplasies, Hémopathies lymphoïdes et Médicaments.
Ac du syndrome des anti-phospholipides
1ère intention :
Anti-Cardiolipine IgG et IgM (ACA).
Anti-β2GP1 IgG et IgM.
Anticoagulant circulant lupique (ACC).
2ème intention ;
Anti-phosphatydyléthaolamine IgG et IgM (anti-PE).
Anti-prothrombine.
Donc rechercher 2 isotopes pour toutes ces prots : les IgG et IgM et recontrôler la présence des Ac.
Contrôle après 12 semaines (possibilité d'une augmenta° suite à pathologie infectieuse). Par ex : IgM peuvent disparaitre qq semaines plus tard.