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IV. Un travail qui nuit à une vie humaine digne de l’être - Coggle Diagram
IV. Un travail qui nuit à une vie humaine digne de l’être
1) La cause principale : la rationalisation du travail avec le taylorisme :
Conséquences :
le salaire est défini par un travail aux pièces avec prime
un travail soumis à une cadence et à un chronométrage
isolement des travailleurs
surveillance des ouvriers
travail moins qualifié dont on ne comprend pas le sens global
" Taylor a remplacé
le fouet par les bureaux et les laboratoires, sous le couvert de la science »
2) Le travail devient seulement une nécessité
« on travaille seulement parce qu’on a besoin de manger. Mais on mange pour pouvoir continuer à travailler.
Et de nouveau on travaille pour manger »
3) Un travail vécu avec angoisse
peur du renvoi
peur de laccident
peur des réprimandes
peur d'arriver en retard
peur de ne pas suivre la cadence
4) L’ouvrier et son rapport au temps à l’usine
a) un travail chronophage
« Quant aux heures de loisir, théoriquement on en a pas mal, avec la journée de 8 heures ; pratiquement elles sont absorbées par une fatigue qui va souvent jusqu’à l’abrutissement. »
b) Un travail monotone, répétitif
« le dégoût envahit l’âme, au cours d’une longue période de travail monotone »
c) le hasard, la soumission à l’arbitraire des chefs
"Comme un objet inerte que chacun peut à tout moment changer de place »
5) Un travail fatigant, pénible
exemple du four chaud
« La fatigue. La fatigue, accablante, amère, par moments douloureuse au point qu’on souhaiterait la mort »
sa santé démolie par le travail
6) Un travail contraignant, sous la subordination des chefs
« il faut se taire et obéir »
7) La perte de la pensée
monotonie, fatigue, obéissance
L’ouvrier, non qualifié, ne fait que répéter un geste sans en comprendre le sens et l’implication
dans le processus de fabrication. Il est dépossédé de son travail
« L’usine fait d’eux dans leur propre pays des étrangers, des exilés, des déracinés »
La pensée ne reste en éveil que pour éviter l’accident et suivre la cadence imposée.
8) La déshumanisation
9) Un travail qui peut tuer
« des souffrances qui brisent la vitalité et par conséquent la capacité de travail »
10) Le manque de solidarité et de fraternité entre les travailleurs
« de vraie fraternité, je n’en ai presque pas senti »
11) Une aliénation des ouvriers entretenue par la logique de la production, de la mondialisation et de
la domination de l’homme par l’homme
des produits pas forcement utile pour les principales exigences de l'homme
compétition avec les puissances porale sur le marché de l'économie
« L’ouvrier ne souffre pas seulement de l’insuffisance de la paie. Il souffre parce qu’il est relégué par la
société actuelle à un rang inférieur »
ajouter au jeu de la concurrence quelque régles