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"Liberté" de Paul Eluard - Coggle Diagram

- - - - Ces répétitions jouent un rôle important dans le poème :red_flag:
        
        Elles rendent le poème plus facile à mémoriser, plus mélodieux car elles jouent sur la musicalité du poème.
        
        Elles créent un effet d'insistance et permettent une diffusion plus facile du poème auprès de la Résistance.
  - - - On le voit à travers :
        
        Le poète écrit le mot "liberté" là où il passe : cette liberté le suit depuis son enfance, il la retrouve en pleine nature et dans ses objets les plus intimes "mes cahiers d'écolier, mon pupitre, mon enfance, le front de mes amis, mon lit coquille vide"
        
        L'emploi des déterminants possessifs "mon, mes" accentue cette relation intime.
      - On le voit également grâce au recours au tutoiement : "J'écris ton nom", "je suis né pour te connaître"
    - - Paul Eluard consacre tout un vers à ce mot. Il ne termine pas la phrase et préfère "rejeter" le mot liberté au vers suivant. C'est ce qu'on appelle "rejet" en poésie. Le rejet est employé pour donner de l'importance au mot rejeté.
        -Le fait de revenir à la ligne oblige le poète à utiliser la majuscule "Liberté", le mot acquiert ainsi un sens beaucoup plus large.
        
        Paul Eluard crée une attente autour de ce mot qu'il place à la fin du poème. Ce mot change finalement notre perception et notre compréhension du poème.
        
        Le poème est construit selon la même structure ce qui crée une certaine lassitude, la découverte de ce mot final "Liberté" apporte un certain changement.
        
        Toujours concernant la structure du poème composé exclusivement de quatrains, ce mot final "Liberté" qui veut dire dans certains cas "absence de règles", prend toute sa forme puisque Paul Eluard casse la structure des quatrains.