Please enable JavaScript.
Coggle requires JavaScript to display documents.
2-3 environnement economique - Coggle Diagram
2-3 environnement economique
L’environnement économique les activités suivantes de prévention des risques professionnels , est influencé par la conjoncture économique, la demande en expertise et les budgets des clients.
L’environnement économique
Pour un Consultant en prévention des risques professionnels
Conjoncture économique :
Marché porteur grâce aux évolutions réglementaires et aux enjeux de responsabilité sociale des entreprises (RSE, ESG).
Sensibilisation croissante aux risques psychosociaux et à la qualité de vie au travail (QVCT).
Tensions budgétaires dans certains secteurs (TPE/PME plus frileuses sur la prévention).
Demande en expertise intellectuelle :
Forte demande en audit, conseil et accompagnement personnalisé.
Expertise requise en évaluation des risques nouveaux (exposition aux agents chimiques, travail hybride, IA).
Besoin croissant de solutions adaptées aux évolutions du monde du travail.
Budgets des clients :
Les grands groupes allouent des budgets conséquents à la prévention, mais les PME/TPE sont plus limitées.
Recherche de prestations flexibles et modulaires pour limiter les coûts.
Possibilités de financement via des subventions ou aides publiques (CARSAT, OPCO, etc.).
Pour un Service de coordination Entreprise Utilisatrice - Entreprises Extérieures (Décret 92 – Plans de Prévention),
Conjoncture économique :
Influence des politiques de sous-traitance : hausse des prestations externalisées.
Accroissement des obligations légales pour les donneurs d’ordre.
Enjeux liés aux accidents du travail et à la responsabilité juridique croissante des entreprises utilisatrices.
Demande en expertise intellectuelle :
Besoin de processus harmonisés et de solutions digitales pour faciliter la gestion des sous-traitants.
Focus sur la gestion des risques industriels et chimiques.
Intégration des critères environnementaux et sécuritaires dans les marchés publics et privés.
Budgets des clients :
Tensions budgétaires, mais risque financier élevé en cas d’accident (sanctions, contentieux).
Recherche de solutions pragmatiques et efficaces à coûts optimisés.
Intérêt pour les outils de gestion centralisée et automatisée des plans de prévention.
Pour un service de Formation en évaluation des risques professionnels
Conjoncture économique :
croissance de la demande avec les obligations de formation renforcées (loi santé au travail).
Digitalisation des formations pour répondre aux nouveaux modes de travail.
Influence des OPCO et dispositifs de financement sur l’accès aux formations.
Demande en expertise intellectuelle :
Intérêt pour les méthodes pédagogiques innovantes (VR, serious games, e-learning).
Hausse des demandes sur les risques émergents (cyber, télétravail, IA, ergonomie du numérique).
Adaptation des formations aux spécificités sectorielles (industrie, logistique, santé).
Budgets des clients :
Priorisation des formations obligatoires pour optimiser les coûts.
Opportunité via le financement OPCO et CPF.
Développement de formats courts et modulaires pour mieux répondre aux besoins des entreprises.
Pour un service de Formation de salariés compétents en prévention des risques
Conjoncture économique :
Contexte favorable avec l’obligation pour les entreprises de désigner un salarié compétent en prévention.
Accélération des formations pour répondre aux nouvelles normes et exigences légales.
Influence du télétravail et des risques liés au travail hybride sur les besoins de formation.
Demande en expertise intellectuelle :
Demande accrue pour des formations certifiantes et reconnues.
Besoin de modules spécialisés en prévention des TMS, risques chimiques, incendie, etc..
Intérêt croissant pour les formations en leadership et gestion des risques humains.
Budgets des clients :
Volonté d’optimiser les coûts via des formations inter-entreprises.
Utilisation du financement FNE-Formation, OPCO et CPF pour réduire l’investissement direct.
Développement de formations en e-learning pour limiter les coûts de déplacement.
Pour un expert judicaire en accidents du travail, pour un iprp (Intervenant en Prévention des Risques Professionnels)
Conjoncture économique :
Augmentation du contentieux lié aux accidents du travail et aux maladies professionnelles.
Renforcement des obligations de prévention et accroissement des litiges.
Croissance des expertises liées aux nouvelles technologies et risques émergents.
Demande en expertise intellectuelle :
Forte demande en analyse approfondie des accidents complexes.
Besoin accru d’évaluations techniques précises et objectives.
Expertise requise pour les enjeux juridiques liés à la responsabilité des employeurs.
Budgets des clients :
Tarification souvent liée aux honoraires judiciaires et expertises mandatées.
Marché plutôt stable, car les expertises restent nécessaires en cas de litige.
Pression des assurances et des entreprises pour optimiser les coûts d’expertise.
Pour un iprp (Intervenant en Prévention des Risques Professionnels)
Conjoncture économique :
Forte demande avec l’obligation pour les entreprises d’intégrer la prévention dans leur politique.
Opportunités pour les IPRP indépendants ou intégrés dans des cabinets de conseil.
Influence des évolutions réglementaires sur la nécessité de l’accompagnement.
Demande en expertise intellectuelle :
Besoin croissant d’expertise en santé, sécurité et qualité de vie au travail.
Intérêt pour les solutions d’évaluation et de diagnostic des risques.
Demande forte sur les approches ergonomiques et psychosociales.
Budgets des clients :
Marché segmenté : les grandes entreprises investissent, les PME recherchent des solutions économiques.
Développement des prestations externalisées pour optimiser les coûts.
Accès aux financements via les CARSAT, OPCO et aides publiques.
Dans l’ensemble, les tendances montrent une augmentation de la demande en prévention des risques, avec une volonté des entreprises d’optimiser leurs budgets tout en respectant leurs obligations légales. La digitalisation et la modularité des services sont des leviers essentiels pour s’adapter à cet environnement économique.
Pour une entreprise de coordination SPS
Conjoncture économique :
Dépendance aux investissements dans le BTP (secteur cyclique).
Ralentissement potentiel dû à l’inflation et aux coûts des matériaux.
Opportunités liées aux grands projets d’infrastructure et à la transition écologique.
Demande en expertise intellectuelle :
Renforcement des exigences réglementaires (loi santé au travail, obligations SPS).
Besoin accru de coordination sur les chantiers complexes et multi-entreprises.
Développement de la prévention en phase conception (approche proactive).
Budgets des clients :
Pression sur les coûts dans un contexte de marges réduites pour les entreprises du BTP.
Priorisation des dépenses de sécurité pour éviter les accidents coûteux et sanctions.
Opportunités via la mutualisation des services SPS sur les grands chantiers.
La mutualisation des services SPS consiste à regrouper et optimiser les missions de coordination Sécurité et Protection de la Santé (SPS) sur plusieurs chantiers ou entreprises afin de réduire les coûts et améliorer l’efficacité de la prévention des risques.
Pourquoi mutualiser les services SPS ?
Optimisation des coûts : Plutôt que chaque maître d’ouvrage ou entreprise assume individuellement un coordonnateur SPS, plusieurs entités peuvent partager ce service.
Meilleure coordination des risques : Sur des sites où plusieurs chantiers coexistent (zones industrielles, grands projets urbains), une approche globale de la sécurité permet d’harmoniser les mesures de prévention.
Rationalisation des ressources : Un même coordonnateur SPS peut intervenir sur plusieurs projets pour éviter la redondance des missions.
Amélioration de la conformité réglementaire : Une gestion centralisée assure un suivi homogène des obligations légales et réduit le risque de non-conformité.
Exemples de mutualisation des services SPS
Sur un grand projet (ex. : construction d’un écoquartier, d’un complexe industriel) : Un seul coordonnateur SPS gère la sécurité sur l’ensemble du projet, plutôt qu’un SPS différent pour chaque chantier individuel.
Dans une entreprise avec plusieurs sites en travaux : Une entreprise industrielle en rénovation peut désigner un SPS unique pour superviser tous ses chantiers.
Entreprises de BTP travaillant sur des projets communs : Plusieurs entreprises sous-traitantes peuvent se regrouper pour partager un service SPS.
Zones portuaires, aéroports, plateformes logistiques : Mutualisation pour harmoniser les règles de sécurité sur tous les chantiers et éviter les conflits entre différentes entreprises.
En pratique, cette mutualisation nécessite un accord entre les maîtres d’ouvrage et un suivi rigoureux pour garantir que les obligations légales de chaque chantier sont bien respectées.