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éco I P1 p1 - Coggle Diagram
éco I P1 p1
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Les économistes néoclassiques et libéraux considèrent que les forces du marché suffisent à assurer un bien-être optimal. Cependant, plusieurs limites contredisent cette vision, ce qui justifie l’intervention de l’État.
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Concurrence imparfaite : Dans la réalité, les marchés ne respectent pas les 5 conditions de la concurrence pure et parfaite :
- Atomicité : Absence de domination par un acteur (multitude d’offreurs et de demandeurs).
- Homogénéité : Les produits doivent être identiques.
- Transparence : Les informations sur le marché sont accessibles à tous.
- Liberté d’entrée et de sortie : Aucun obstacle pour entrer ou sortir du marché.
- Mobilité des facteurs : Travail et capital doivent pouvoir se déplacer librement.
En pratique, ces conditions sont rarement réunies. Exemple : monopoles (un seul offreur), duopoles (deux offreurs), ou oligopoles (quelques offreurs).
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- Externalités : Les actions d’un acteur affectent les autres sans compensation (pollution, innovations).
- Biens collectifs : Certains biens (sécurité, éclairage public) ne peuvent pas être fournis efficacement par le marché.
- Asymétries d’information : Les acteurs n’ont pas tous accès aux mêmes informations (exemple : assurance).
- Pourquoi l’État intervient-il ?
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L’État intervient pour limiter les stratégies des entreprises qui cherchent à échapper à la concurrence (fusion, ententes, abus de position dominante).
- Classification des marchés (Heinrich von Stackelberg, 1905-1946)
Monopole : Un seul offreur, nombreux demandeurs.
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Concurrence parfaite : Multitude d’offreurs et de demandeurs, respect des 5 conditions.
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- Les marchés sont rarement parfaits → Cela justifie l’intervention de l’État.
- Les défaillances de marché existent → Externalités, biens collectifs, asymétries d’information.
- L’État corrige les abus et encadre la concurrence → Réglementations, taxes, subventions.
- Les formes de marché varient → Monopole, duopole, oligopole, concurrence parfaite.