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Doc11_IoT_Security - Coggle Diagram

- - - - Spoofing IP : Usurpation d'adresse IP pour submerger une cible avec du trafic réseau ou rediriger des réponses vers la victime.
      - Spoofing ARP : Empoisonnement ARP pour intercepter ou manipuler des données en se faisant passer pour un appareil légitime.
      - Spoofing DNS : Altération du cache DNS pour rediriger les utilisateurs vers des sites malveillants.
    - - Interruption : L'attaque vise à bloquer la communication entre des systèmes, provoquant une indisponibilité ou un arrêt des services, comme dans les attaques DDoS.
      - Écoute : Cette attaque consiste à intercepter et voler des données non protégées entre dispositifs IoT, compromettant leur confidentialité. Exemple : espionnage via un réseau Wi-Fi non sécurisé.
      - Altération : L'attaquant modifie un message avant qu'il n'atteigne le destinataire, compromettant l'intégrité du message et la performance du réseau. Exemple : modification d'une commande de température dans un système de chauffage intelligent.
      - Fabrication : Un attaquant insère des données falsifiées dans le réseau, comme s'il était un utilisateur légitime, menaçant la confidentialité et l'authenticité du système. Exemple : faux message de mise à jour pour installer un logiciel malveillant.
      - Rejeu de message : L'attaquant intercepte des données valides et les rejoue plus tard, perturbant le fonctionnement du système IoT. Exemple : capture et replay d'une commande de verrouillage pour accéder à un bâtiment.
      - Homme du milieu : L'attaquant se place entre l'émetteur et le récepteur pour intercepter ou modifier la communication, recueillant des informations et injectant potentiellement des données malveillantes. Exemple : interception d'une mise à jour logicielle pour injecter un code malveillant.
    - - Perturbation du protocole : L'attaquant compromet la disponibilité du réseau IoT en perturbant son fonctionnement, que ce soit depuis l'intérieur ou l'extérieur du réseau.
      - Déviation du protocole : L'attaquant se fait passer pour un utilisateur légitime et injecte du code malveillant pour détourner les protocoles d'application ou de réseau.
    - - Les cybercriminels exploitent les vulnérabilités des appareils pour mener des attaques, ce qui souligne l'importance de la sécurité dès le départ. Les attaques contre les applications IoT se répartissent en quatre catégories principales pouvant cibler différentes couches des systèmes IoT (physique, réseau, application, chiffrement).
      - Les attaques physiques:
        
        Ces attaques visent les équipements du système IoT, comme les capteurs, souvent via un accès physique (ex. : insertion d'une clé USB).,
        
        70 % des cyberattaques commencent de l'intérieur (erreurs humaines ou actions malveillantes).
        
        Les conséquences incluent des dommages matériels ou la réduction de la fonctionnalité des appareils.
        
        Node Jamming (Brouillage de nœuds) :
        
        Des nœuds malveillants brouillent les signaux radio en envoyant des données inutiles.
        
        Peut perturber temporairement ou définitivement le système entier ou une partie de celui-ci.
        
        Physical Damage (Dommages physiques)
        
        L'attaquant endommage physiquement les appareils pour les rendre inutilisables.
        
        Prévention : renforcer la sécurité physique des zones où les appareils sont installés.
        
        Node Tampering (Altération de nœuds)
        
        Modification ou remplacement des capteurs pour accéder aux données sensibles (ex. : clés cryptographiques).
        
        Social Engineering (Ingénierie sociale)
        
        Manipulation psychologique pour inciter les utilisateurs à divulguer des informations sensibles ou effectuer des actions compromettantes.
        
        Malicious Node Injection (Injection de nœuds malveillants)
        
        L'attaquant introduit un nœud malveillant dans le réseau pour modifier les communications ou collecter des données.
        
        Sleep Deprivation Attack (Attaque d’épuisement énergétique)
        
        Maintien forcé des appareils en activité pour vider leur batterie.
        
        Malicious Code Injection/Forgery
        
        Insertion de code malveillant via des périphériques physiques ou des modifications de paquets légitimes pour voler des données ou contrôler le système.
        
        RF Interference (Interférences RF)
        
        Brouillage des signaux radiofréquences des RFID en émettant des signaux parasites.
        
        Tag Cloning (Clonage d’étiquettes)
        
        Copie des données d’une étiquette RFID ou d’une carte intelligente pour créer une réplique identique.
        
        Eavesdropping (Espionnage)
        
        Captation des données transmises via des connexions sans fil faibles pour rediriger le trafic réseau.
        
        Tag Tampering (Altération d’étiquettes)
        
        Modification de l'identité d'une étiquette RFID pour accéder aux canaux de communication.
        
        Outage Attack (Attaque de panne) :Déclenchement de pannes en augmentant la puissance au-delà des limites autorisées ou en désactivant des groupes d'appareils.
        
        Object Replication (Réplication d’objets) : Ajout d'un appareil malveillant dans le réseau en imitant l'identité d'un objet légitime.
        
        Hardware Trojan (Cheval de Troie matériel): Modification malveillante d’un circuit intégré dès la phase de conception, activée ultérieurement pour collecter des informations confidentielles.
      - Les attaques de chiffrement: Ces attaques visent à exploiter les faiblesses des mécanismes de chiffrement utilisés pour sécuriser les communications dans les systèmes IoT.
        
        Attaque de l’homme du milieu
        
        L'attaquant intercepte les communications entre deux utilisateurs en se plaçant au milieu de la ligne de communication. Il partage des clés de chiffrement avec les deux parties, ce qui lui permet de lire, modifier ou décrypter les données échangées sans que les utilisateurs s’en rendent compte.
        
        Attaques par canal auxiliaire: L'attaquant exploite les caractéristiques physiques des appareils IoT, comme la consommation d’énergie ou le temps d’exécution, pour déduire des informations sensibles. Par exemple, en analysant le temps nécessaire à des calculs dans des systèmes cryptographiques comme RSA, l'attaquant peut découvrir des clés privées.
        
        Attaques par cryptanalyse: Ces attaques consistent à étudier les systèmes de chiffrement, comme les textes chiffrés ou les algorithmes, pour découvrir la clé utilisée et accéder aux messages protégés. Il existe plusieurs types :
        
        Attaque sur le texte chiffré seulement : L'attaquant déduit le texte en clair à partir du texte chiffré.
        
        Attaque sur texte en clair connu : L'attaquant utilise des parties du texte en clair qu’il connaît pour décrypter le texte chiffré.
        
        Attaque sur texte en clair choisi : L'attaquant choisit des textes en clair à chiffrer pour trouver la clé de chiffrement.
        
        Attaque sur texte chiffré choisi : L'attaquant utilise des textes chiffrés qu'il peut faire décrypter pour découvrir la clé utilisée.
      - Les attaques réseau
        
        ciblent les réseaux des systèmes IoT pour extraire des données ou perturber leur fonctionnement.
        
        Attaque par analyse de trafic
        
        L'attaquant surveille les communications réseau sans intercepter directement les données, en utilisant des outils comme les scans de ports ou les sniffers, pour identifier des informations critiques sur le réseau.
        
        Clonage RFID : L'attaquant copie les données d'une carte RFID pour en créer une réplique sans accès physique, compromettant ainsi le système d'accès.
        
        Usurpation RFID: Contrairement au clonage, l'attaquant simule un tag RFID légitime en utilisant des données interceptées pour obtenir des privilèges.
        
        Accès non autorisé RFID: Si le système RFID manque de sécurité, un attaquant peut lire, modifier ou détruire des données sur les tags RFID.
        
        Attaque de l’homme du milieu: Un attaquant intercepte les communications entre deux capteurs pour collecter des données sensibles ou imiter l'une des parties.
        
        Déni de service (DoS): L'attaquant inonde le réseau IoT de requêtes, rendant les ressources réseau indisponibles pour les utilisateurs légitimes.
        
        Attaque Sinkhole : L'attaquant redirige le trafic réseau vers un nœud compromis, bloquant ou détournant les paquets.
        
        Attaques sur les informations de routage : L'attaquant altère les informations de routage pour perturber les flux, créer des boucles, ou partitionner le réseau.
        
        Attaque Sybil : Un nœud malveillant usurpe l'identité de plusieurs nœuds pour semer la confusion dans le réseau.
        
        Attaque par rejeu : L'attaquant réutilise d'anciens paquets interceptés, provoquant une surcharge de la bande passante et des ressources.
        
        Attaque HELLO flood: L'attaquant inonde le réseau avec des messages de contrôle ("HELLO") pour perturber la topologie et la gestion des flux.
        
        Attaque par chantage: Un nœud compromis accuse un nœud légitime d’être malveillant, provoquant son exclusion.
        
        Attaque Blackhole: Un nœud malveillant bloque tous les paquets réseau qu'il reçoit, interrompant la communication.
        
        Attaque Wormhole: Deux attaquants créent un tunnel de communication secret pour détourner les messages entre différentes parties du réseau.
        
        Attaque Grayhole: Semblable à une attaque Blackhole, mais l'attaquant ne bloque que certains paquets qu'il choisit.
      - Les attaque applications ou logiciels
        
        Virus et vers: Les virus sont des logiciels autonomes qui infectent d'autres systèmes en se répliquant. Les vers, similaires aux virus, se propagent sans être intégrés à d'autres programmes.
        
        Scripts malveillants : L'attaquant exploite des connexions Internet pour inciter les utilisateurs à exécuter des scripts actifs (ex. Active-X) qui perturbent le système ou volent des données.
        
        Spyware et Adware : Les attaquants exploitent des configurations faibles ou des mots de passe par défaut pour insérer des logiciels malveillants, voler ou altérer des données, et lancer des attaques (ex. DDoS).
        
        Cheval de Troie : Programme déguisé en application légitime, déclenché dans certaines conditions, qui peut neutraliser le système.
        
        Déni de service (DoS): L'attaquant submerge le réseau ou les systèmes de requêtes pour empêcher leur fonctionnement normal.
        
        Attaque par réflexion distribuée (DRDoS): Variante de DDoS où l'attaquant utilise des tiers (réflecteurs) pour inonder la cible de réponses réseau, rendant difficile l'identification de l'attaquant et amplifiant le trafic d'attaque.
        
        Détournement du firmware: L'attaquant modifie ou contrôle le firmware (logiciel de base des matériels), affectant des systèmes critiques comme SCADA ou les infrastructures de télécommunications.
        
        Attaque de botnet: L'attaquant contrôle un réseau de dispositifs compromis (par ex. IoT) pour effectuer des attaques coordonnées.
        
        Attaque par force brute: L'attaquant tente toutes les combinaisons possibles pour deviner un mot de passe et obtenir un accès privilégié.
        
        Attaque par hameçonnage (Phishing): L'attaquant obtient des données sensibles (ex. identifiants) via des emails frauduleux ou des sites de phishing.