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3.2 - Coggle Diagram
3.2
Les illusions des sondages et de la démocratie directe
Illusion démocratique des sondages
Apparence d’un progrès démocratique, mais critique de Bourdieu : les sondages ne reflètent pas réellement l’opinion publique.
Usage d’outils scientifiques, mais absence de rigueur méthodologique.
Une science biaisée et instrumentalisée
"Science sans savant" : illusion d’objectivité avec des métaphores trompeuses (baromètre, photographie).
Science sur commande : sondages commandés par des acteurs politiques pour influencer l’opinion.
Le vote : un choix influencé socialement
Origine sociale
Niveau d’éducation
Socialisation politique
Capital culturel
Paradoxe entre sociologie et sondages
Les analyses sociologiques sont perçues comme subjectives, bien qu’elles soient scientifiques.
Les sondages sont considérés comme neutres, alors qu’ils sont biaisés et orientés.
Les sondages face aux mouvements sociaux
Champagne : Démocratie sans le peuple
Disqualification des mouvements sociaux.
Détachement des participants.
Majorité fictive construite par les sondages.
Dilution des contestations → "minorité bruyante".
Mesure de la voix du peuple : sondages vs syndicats vs manifestations.
Grunberg : Défense des sondages
Outil d’information pour politologues.
Critique de Champagne : vision radicale, "diabolisation" des sondages.
Évolution des méthodes → meilleure fiabilité.
Biais des sondages : analyse fine nécessaire.
Deux visions opposées :
Champagne : sondages façonnent l’opinion, influencent le politique.
Grunberg : sondages perfectibles mais essentiels.
Les sondages, entre information et artefact
Sondages : une source d’information
Partisans des sondages : outil de renseignement neutre.
Fonction corrective : ajuste les perceptions sur un enjeu.
Fiabilité supérieure aux pronostics biaisés (candidats, journalistes).
L’opinion publique : un artefact scientifique
Grunberg : l’opinion publique est un artefact, comme la classe ouvrière.
Artefact ≠ fiction : l’opinion publique existe, mais sa construction est discutable.