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Les Attributions causales - Coggle Diagram
Les Attributions causales
C'est un processus d'inférence dans le but d'expliquer un événement, un comportement,une émotions, etc. C'est donc subjectif parce que peut être teintée par plusieurs choses (du style schémas)
On distingue aussi les attributions dispositionnelles et de resbonsabilités (personnalité vs compétences), mais ça "rentre" dans les attributions de type causales
Elles ne sont pas sans conséquences puisqu'elles teintent la façon dont nous allons percevoir un comportement/événement et y réagir (j'ai eu un échec, je dois donc être stupide vs l'examen était difficile, je n'ai pas assez étudié...)
Les styles d'attributions
Deux styles d'attributions (utilisés typiquement pour expliquer les événements négaitfs)
Le style pessimiste
Les événements négatifs sont attribués à des causes internes, stables et globales
Le style optimiste
Les événements négatifs sont attribués à des causes externes, instables et spécifiques
Des conséquences découlant du style attributionnel utilisé
Impacts sur la santé
Selon une étude longitudinale (Peterson et al. 1988) avec des vétérans de la seconde guerre mondiale (mesures de la ligne de base à 25 ans (style optimiste/pessimiste et état de santé) puis suivis médicaux à tous les cinq ans). L'étude à mesurée une corrélation entre le style d'attribution et l'état de santé (style pessimiste/dépressif associé à un état de santé plus négatif pcq conjonction entre événements négatifs et "impuisane acquise" qui est en soi associé à plusieurs sx physiques et psychologiques
Aspects psycho-physiologiques du style pessimiste (probabilité plus élevée de dev. des sx dépressif suite à un événement négatif et baisse de l'efficacité du syst. immunitaire) Aspects comportementaux (moins de comportements bénéfiques qui aideraient à la prévention/ralentissement d'événements négatifs et de comportements favorisant la récupération suite à un événement négatif)
Impacts intrapresonnels (soi)
L'attribution causale (dictée par le style d'attribution) à des impacts sur nos attentes de résultats futurs et donc sur nos comportements à venir, mais aussi sur notre motivation d'agir sleon si on croit pouvoir changer les choses ou non par exemple)
Les effets négatifs des incitatifs externes ($$) sur la motivation intrinsèque et la persévérance sont aussi considérés (diminution donc)
Impacts interpersonnels
Notre comportement différera selon si on considère l'autre comme responsable (interne, stable et contrôlanble) ou non (externe, instable et incontrôlable) du style aider quelqu'un dans le besoin
La complexité des attributions
La recherche de causes possibles peut être superficielle (on s'arrête à la premiére cause qui nous vient en tête) ou plus ou moins exhaustive (exploration pour trouver des causes alternatives). On peut se fier à un échelle de complexité (Fletcher et al. 1986) qui évalue selon différents items (du style temporels, métacognitifs, complexité, influence sociale (interne/externe)
Les axes des attributions
Axe stable/instable
L'attribution porte sur la stabilité temporelle de la cause (cause stable implique un facteur présent dans le passé et le futur vs la cause instable qui implique un facteur ponctuel susceptible de changement)
Axe contrôlable/incontrôlable
L'attribution porte sur le contrôle perçu de la cause (cause contrôlable implique un facteur qui peut être contrôlé vs cause incontrôlable qui implique un facteur qui ne peut pas être contrôlé)
Axe interne/externe
L'attribution porte sur le lieu de causalité (cause interne implique la personne visée par l'attribution vs la cause externe qui implique un facteur extérieur à la personne sur qui porte l'attribution (peut venir de l'environnement)
Axe global/spécifique
L'attribution porte sur l'aspect situationnel de la cause (cause globale implqiue un facteur qui implique d'autres sphères de la vie (style dépression) vs la cause spécifique qui implique un facteur circonscrit qui influence l'événement en question seulement (Je suis nul au hockey)
Les mécanismes d'attributions
La théorie des inférences correspondantes
On cherche à établir un lien de correspondance entre le comportement et un trait de personnalité qui pourrait expliquer les intentions de la personnes pour un comportement donné. Il s'agit donc d'une attribution dispositionnelle. On évalue (implicitement) sur trois dimensions cognitives et deux dimensions motivationnelles
Les dimensions cognitives
Désirabilité sociale de l'action
L'action était en conformité avec les attentes sociales?
Choix de l'action
Est-ce que l'action était intentionnelle?, est-ce qu'elle a été commise librement? Y avait-il des alternatives?
Caractère distinctif de l'action
Quel objectif ne peut être atteint qu'avec l'action choisie et aucune autre alternative? Ce qui distingue l'acvtion choisie des alternatives
Les dimensions motivationnelles
Personnalisme
Lorsque l'observateur pense que le comportement le visait lui en question, ça augment les chances qu'il fasse une attribution dispositionnelle (teintée par la valence de la conséquence). Il considère que la personne était libre de choisir cette action et de choisir n'importe quelle cible et cela mène généralement à des attributions plus "extrêmes"
Le personnonalisme diffère de la pertinence hédonique du fait que la cible a librement chosi l'observateur (la personne n'est pas spécifiquement visée pour la pertinence hédonique)
Pertinence hédonique
Si le comportement entraîne une réaction émotionnelle postive/négative chez l'observateur, les chances qu'il choississe une attribution dispositionnelle sont plus grande. L'attribution est donc teintée par la valence de la réaction émotionnelle (Très forte influence de la pertinence hédonique lorsqu'un comportement touche nos valeurs/moralité
La théorie de la coviation (Kelley)
L'attribution serait faite à partir de plusieurs sources d'informations et on chercherait, pour une attribution dispotionnelle, un lien entre un comportement et une cause potentielle (ex: événement 1 j'ai de la difficulté à respirer, événement 2 c'est seulement en présence d'un chat... Je suis possiblement allergique aux chats)
Trois types d'information de covariation peut déterminer une attribution causale
Consensus: Est-ce que l'individu se comporte comme la plupart des gens dans cette situation? (lien avec désirabilité sociale)
Distinction: Est-ce que l'individu se comporte de la même manière dans d'autres situations?
Constance: Est que le l'individu se comporte souvent/toujours de la même manière?
Il y a une plus grande proportion d'attributions dispositionnelles lorsqu'il y a faible concensus, faible distinction et forte constance. Autrement ce sont plutôt des attributions situationnelles (peut comporter composante dispositionnelle lorsqu'il y a faible consensus pcq probablement qqch d'interne)
La théorie de l'observateur naïf
Propose que nous sommes tous des observateurs naifs curieux de comprendre le sens de la réalité sociale et cherchant constamment à établir des liens de cause à effet (comportement ici). Les gens ferait soit des attributions dispositionnelles ou situarionnelles (souvent l'un au détriment de l'autre) avec un certain biais pour les attibutions dispositionnelles
Selon (Heider, 1958), nos attributions ne seraient pas teintées par nos schémas, croyances.. On chercherait à comprendre l'information de façon objective (cependant, sa théorie n'est pas basée sur des expérimentations, mais seulements sur des conjectures)
Les biais attributionnels
Le biais egocentrique
On surestime l'importance des facteur dispositionnels lors d'un succès et on sous-estime l'importance des facteurs dispositionnels lors d'un échec (lien avec style optimiste). Ça touche tout ce que l'on rapporte à soi (équipe, groupe, partenaire) et donc le biais favorise, dans le cas ou ce n'est pas juste soi, l'entité soi-groupe par exemple
Le biais retrospectif
C'est la tendance à croire qu'un événement était entièrement prévisible et c'est souvent impliqué dans l'attribution de responsabilité injustifiée (considérer une victime responsable pcq "ben la c'était sur qu'elle allait se faire aborder habillée comme ça!"
L'erreur d'attribution fondamentale
C'est initiallement in biais de correspondance et c'est la tendance à surestimer l'influence des facteurs dispositionnelles au détriment des facteurs situationnels (même quand les facteurs situationnels sont évident et/ou qu'on fait un effort conscient pour considérer un maximum de facteurs). Et ce peu importe la culture ou que l'événement soit postif/négatif
Expérimentation de Gilbert (1998) ou un questionneur pose des questions à un répondant ou les questions sont préétablis (R1/R2) et le questionneur choisi une des deux réponses (sans la connaître d'avance). Selon si les réponses
choisies
étaient altruistes/égoïstes, les questionneurs ont fait des inférences sur la personnalité du répondant
Les causes de ces biais cognitifs
La croyance en un monde juste
Penser que l'on est maître de son destin, que les bonnes choses arrivent aux bonnes personnes et vice-versa (appris par notre cultutre). Ça permet d'être plus serein pcq si on pense que des malheurs arrivent autant aux bonnes personnes qu'aux mauvaises...
La saillance de l'information
Pour attribuer une cause à un événement, il faut qu'elle soit apprente (saillante) et c'es souvent les comportments qui sont le plus saillants dans les situations
Processus automatique/contrôlé
L'attribution dispositionnelle est essentiellement automatique et recquiert peut d'effort cognitif (un peu la stratégie par défaut). On peut contrer cette tendance avec une analyse en profondeur, mais demande "concentration" (du style si il y a une distraction mentale on va faire une attribution à une cause interne même si l'information situationnelle est très saillante) et c'est couteux sur le plan cognitif