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Le soi - Coggle Diagram
Le soi
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L'estime de soi
Réfère à l'évaluation générale (postive/négative) qu'on a de soi. Porte principalement sur nos caractéristiques personnelles (trais, valeurs, succès, etc.) mais on peut ausssi parler d'estime de soi relationnel (éval. de nos relations) et d'estime de soi collective (éval de nos groupes)
L'échelle de Rosenberg est souvent utilisée pour évaluer l'estime de soi (tant situationnelle que dispositionnelle) sur une échelle de 0 à 3 sur 10 questions
Estime de soi situationnelle (état) réfère à la composante "dynamique" de l'évaluation de soi qui change selon les situations (échec scolaire fait baisser mon estime de soi situationnelle)
Estime de soi dispositionnelle (trait) réfère à la composante stable de l'évaluation de soi qui perdure donc dans le temps (après avoir digéré mon échec scolaire, j'ai retrouvé mon estime de soi initiale)
La contingence de l'estime de soi (Crocker et al. 2003) réfère au fait que les fluctuations de l'estime de soi seraient liées aux succès/échecs dans les domaines importants à nos yeux (athlète qui performe de façon catastrophique va voir son estime de soi plus affectée que s'il rate des oeufs brouillés)
La complexité du soi est donc importante afin de diminuer l'effet dévastateur d'un échec sur l'estime de soi. L'affirmation de soi, dans la même idée, est de mettre en valeur une dimension de l'estime de soi qui n'est pas concerné par l'échec vécu (permet de passer à autre chose si on veut)
La théorie du sociomètre (Leary et coll. 2003,2011) "stipule" de l'estime de soi est une internalisation de la valeur que nous pensons avoir aux yeux des autres. Elle varirait donc en fonction de nos relations.
En lien avec le fait que le rejet social est particulièrement pénible et entrainerait une forte baisse de l'estime de soi selon cette théorie.
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Le contrôle de soi
La régulation du soi permet d'initer, altérer et contrôler un comportement dans la poursuite d'un but (comporte aussi la capacité de résister à une gratification directe)
La théorie de la divergence du soi stipule que nos comportements son motivés par le désir de résoudre l'écart entre le soi actuel (ce qu'on croit être), idéal (ce qu'on aimerait être) et obligé (ce qu'on "doit" être). Les soi idéals et obligés servent donc de guide au soi actuel
Il peut y avoir un focus de promotion lorsqu'il y a divergence entre le soi actuel-idéal ou des comportements visant à obtenir des résultats positf et de la satisfaction vont être priorisés
Il peut y avoir un focus de prévention lorsqu'il y a divergence entre le soi actuel-obligé ou des comportements visant à éviter des résultas négatifs vont être priorisés (conservateur)
La théorie de l'épuisement du soi stipule que les actions visant à diminuer les divergences entre soi actuel/idéal/obligé reposent sur le contrôle de soi qui est une ressource limitée (
Une étude de régulation du soi (Baumeister et al. 1998) (vivement crititqué par sa faible opérationnalisation et omission d'explications alternatives) (participants avaient faim. un groupe mangeait et ce groupe résolvait par la suite plus d'anagrame que le groupe toujours privé de nourriture) a "montré" qu'il était possible de contrer l'épuisement du soi par des incitatifs, de la nourriture et en améliorant l'humeur (réhaussement de soi)
La présentation de soi relève de stratégies pour contrôler l'impression que se feront les autres à notre égard
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L'honnête diplomate (comment agir sans blesser l'autre même si l'honnêteté et l'authenticité sont valorisés dans notre culture)
La communication directe (dire les choses telles qu'elles sont) est priorisé lorsque le soi de l'autre n'est pas remis en question/information importante
La communication indirecte (dire les choses de manière détournée) est priorisée lorsque l'intégrité du soi de l'autre est menacée (flirter ou agacer)
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Le monitorage de soi (présentation surtout stratégique) réfère à la capacité d'obersver et d'ajuser son comportement en fonction de la situation/réaction des autres
le soi virtuel réfère à la croyance populaire que l'on se présente toujours sur son meilleur jour sur les réseaux sociaux. Pourtant les données montrent que l'on présente une image de soi ssez fidèle sur internet (notre présentation en ligne doit "survire" hors ligne et la vérification de soi auprès des autres dépends d'une présentation authentique)