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Le trouble dépressif, Sources : .inserm.fr, etat-depressif.com, - Coggle…
Le trouble dépressif
Signes cliniques
Une humeur dépressive -> tristesse pathologique quasi-permanente et intense ; anxiété marquée et parfois une indifférence affective.
Douleur morale profonde, une perte de l’estime de soi et un pessimisme majeur, parfois associé à des idées de culpabilité inappropriées
Une perte de l’élan vital (=anhédonie) -> perte d’intérêt et du plaisir à l’égard des activités quotidiennes, même celles qui étaient habituellement plaisantes
Le sentiment que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue, des idées de mort ou de suicide récurrentes, parfois des projets suicidaires
Un ralentissement psychomoteur, observable par une modification de la marche, de la voix, des gestes, de l’initiative et de la fluidité idéiques.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin ; une perte d’appétit, souvent associée à une perte de poids ; des troubles du sommeil, de l’attention, de la concentration et de la mémoire
Mécanismes physiologique
Ne désigne pas un simple coup de déprime ou une tristesse passagère mais une véritable maladie psychosomatique due à un dérèglement de l'humeur. (-> psychosomatique parce qu'elle associe des symptômes psychiques et somatiques (relatifs au corps)).
Il se présente comme une succession d’épisodes dépressifs caractérisés, se traduisant par de nombreux symptômes avec un retentissement majeur sur la vie du patient et de son entourage
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Certaines personnes font une dépression sans facteur déclenchant apparent -> on parle alors de dépression endogène.
Un épisode dépressif peut être classé comme léger, modéré ou sévère en fonction du nombre et de la gravité des symptômes, ainsi que de l’impact sur le fonctionnement de l’individu.
Epidémiologie
Concerne environ 15 à 20 % de la population générale, sur la vie entière
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Complications
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Risque suicidaire
Le risque de suicide est multiplié par 30 au cours de l’épisode dépressif et 10 à 20% des personnes souffrant de cette maladie meurent par suicide.
Traitements
Les antidépresseurs -> le traitement d’un premier épisode doit durer au minimum 1 an. Les épisodes dépressifs sont d’autant plus difficiles à soigner que les épisodes précédents ont été nombreux
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L’électroconvulsivothérapie ou sismothérapie -> efficace dans 90 à 95% des cas des épisodes dépressifs particulièrement sévères et/ou résistants
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Examen complémentaires
Le diagnostic est posé lorsqu’une personne présente une humeur dépressive ou une perte de l’élan vital, associée à au moins quatre autres des symptômes, tous les jours depuis au moins deux semaines, et ce en présence d’un retentissement des symptômes et d’une souffrance associée.
Des échelles d’autoévaluation ou d’hétéro-évaluation permettent d’évaluer plus précisément la sévérité de ces symptômes -> échelle de dépression de Hamilton (HDRS), échelle de dépression de Montgomery et Asberg (MADRS)
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Sources : .inserm.fr, etat-depressif.com,