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La première mondialisation - Coggle Diagram

- - - - Forte augmentation des échanges entre 1800 et 1913
        
        Entre 1800 et 1913, le commerce par tête est multiplié par 25 alors que la production mondiale par tête est multipliée, par 2,2.
        
        Entre 1870 et 1900, les exportations de marchandises sont multipliées par 4.
        
        La part des marchandises exportées dans la richesse nationale créée augmente plus vite au XIXe siècle qu’au XXe siècle.
      - La structure des échanges (= la répartition du commerce en fonction du type de produits) reste stable tout au long du XIXe siècle.
        
        2/3 de produits primaires (marchandises agricoles et produits miniers, principalement charbon et houille) contre 1/3 de produits manufacturés.
        
        Dans les produits manufacturés, la part des produits textiles dans les exportations diminue au cours du siècle (surtout le coton) p/r à la part des produits de la sidérurgie, de la construction mécanique et de la chimie (cf. industrialisation des Etats-Unis, de l’Allemagne et du Japon dans la 2ème moitié du siècle)
    - - La stabilité de la structure des échanges ne doit pas occulter les transformations dans les pays ayant engagé leur Révolution industrielle au cours du XIXe siècle.
        
        De 1830 à 1860, la part de la production manufacturière dans la production totale de la Grande-Bretagne augmente de 10 points
        
        Entre 1860 et 1913, elle est multipliée par 3 en Allemagne et par 4,4 aux Etats-Unis
      - Mais ces pays ayant entamés leur révolution industrielle sont peu nombreux
        
        En 1860, 1/3 de la production manufacturière mondiale est réalisée par 3 pays : Grande-Bretagne, France et Allemagne (ils ne réalisaient que 20% de cette production en 1830
        
        En 1913, 60% de la production manufacturière mondiale est réalisée par seulement 3 pays (Etats-Unis, Grande-Bretagne et Allemagne)
        
        En 1913, 75% de la production manufacturière mondiale est assurée par 5 pays (les 3 précédents + France et Russie), contre 50% de cette production à eux cinq en 1860.
      - On assiste ainsi à la constitution d’une première division internationale du travail (DIT) au cours du XIXème siècle, marquée par un centre industriel réunissant les producteurs de produits manufacturés (Europe et États-Unis) et une périphérie fournissant les matières premières
        
        La Grande-Bretagne, leader économique de la période, faisait plus de commerce avec son empire qu’avec les autres pays industrialisés (en 1913, elle importait plus de l’Australie, du Canada et de l’Inde réunis que des États-Unis et elle exportait 5 fois plus de marchandises vers ces pays que vers les États-Unis) ;
        
        De même, en 1913, la France exportait plus vers Algérie que vers les Etats-Unis
      - La Grande-Bretagne est alors la puissance hégémonique : à la fois le fer de lance de la mondialisation (abolition des corn laws en 1846 cf. supra) et principal bénéficiaire de ce mouvement, dont elle fait profiter son empire colonial.
        
        Entre 1865 et 1895, le produit national brut (PNB) anglais double.
        
        Le R-U est à l’origine de plusieurs accords de libre-échange entre les nations, dont l’accord de libre-échange franco-britannique de 1860 ou traité Cobden-Chevalier, point de départ d’une vague de politiques libre-échangistes en Europe (cf.II).
        
        Les Britanniques soutinrent l’étalon-or en devenant prêteurs en dernier ressort, ce qui renforçait leur hégémonie et le poids de la Livre Sterling dans les échanges.
    - - La géographie des flux de la première mondialisation enrichit les pays industriels et nuit au développement des pays plus pauvres. La nouvelle orientation du commerce mondial creuse les inégalités entre pays (= inégalité externe),