Progressive Web Apps : Une PWA offre une expérience similaire à une application mobile native, mais c’est un site web, consultable depuis un simple navigateur. Elle est donc également accessible depuis desktop. C’est un ingénieur de Google qui a défini le principe des PWA en 2015, et depuis lors, Google a fortement encouragé l’adoption de cette technologie. La documentation des PWA diffusée par Google définit les 3 piliers des PWA : Une PWA est “capable” : elle tire parti des dernières possibilités offertes par les API pour offrir des fonctionnalités qui auparavant étaient réservées aux applications natives : accès aux fichiers du device, aux notifications, à la caméra… Une PWA est fiable : elle est rapide, quelle que soit la qualité de la connexion internet de l’utilisateur. Elle est également accessible hors connexion. C’est un enjeu particulièrement crucial dans les pays où la population est majoritairement “mobinaute” et où les connexions internet sont peu performantes. Une PWA est installable : au lieu de s’ouvrir dans un onglet du navigateur, elle peut s’ouvrir dans une fenêtre indépendante. On peut y accéder depuis un raccourci ajouté à l’accueil du device, comme une application native, mais aussi depuis le menu “Démarrer” d’un PC.
Les PWA sont donc des applications web qui utilisent les technologies web standard (HTML5, CSS, Javascript), qui s’exécutent dans un navigateur, mais qui peuvent être installées, s’ouvrir dans une fenêtre propre et fonctionner hors connexion. Ainsi, une PWA se rapproche d’une application mobile native, avec toutefois quelques différences : Les PWA peuvent être installées depuis Google Play, le store Android, comme n’importe quelle application mobile native, mais pas depuis l’App Store d’Apple. Les PWA ont accès à certaines fonctionnalités des devices mobiles (notifications, GPS, capteurs vidéos et micro…) mais avec des limites : par exemple, elles ne peuvent pas toujours accéder au bluetooth, ou à d’autres fonctionnalités natives (geofencing, intégration Google Fit ou Apple Health…). Là encore, c’est sur les terminaux Apple que le bât blesse, car aux dernières nouvelles, il n’était pas possible pour une PWA de générer des notifications push sur iOS. Contrairement aux applications natives, les PWA ne vont pas pouvoir tirer parti à 100% de la puissance de calcul du device et ne pourront donc pas réaliser de tâches complexes (rendu 3D, animations graphiques fluides…). Cela limite les applications des PWA dans le domaine du jeu vidéo par exemple.
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