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Morphologies et sociétés urbaines L1 - Coggle Diagram
Morphologies et sociétés urbaines L1
Chiffres
73% d'urbain en France
80% en Europe
54% dans le monde
Dates
1950 --> géographie urbaine qui commence à se développer
Entre 1958 et 1970 --> construction de grands ensembles en France
Années 1970 --> début des supermarchés
Années 1980 --> début des centres commerciaux
Après 1970 --> arrêt de construction des grands ensembles
Définitions
Morphologies → Etude des formes, des causes, des processus qui contribuent à la formation de ces formes mais aussi à leur transformation
La forme → forme de l’espace urbain ≠ Les formes → chaque élément qui compose l’espace urbain
La ville est morphologiquement une agglomération importante de constructions disposées par rues. La ville a des fonctions et des services de haut niveau comme des fonctions de commandement et de décision. Sa définition sociologique mentionne que la ville se caractérise par la concentration de personnes du point de vue de la diversité et de la cohésion des habitants et par les modes d’occupation de l’espace. En France, le nombre minimum d’habitants pour que ce soit une ville est de 2 000 habitants
Une aire urbaine est un ensemble de communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain, et par une couronne périurbaine dont au moins 40% de la population résidente a un emploi dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci
La couronne périurbaine regroupe les communes rurales ou les unités urbaines dont au moins 40% de la population résidente a un emploi dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci
Le pôle urbain est une unité urbaine offrant au moins 5 000 emplois et qui n’est pas située dans la couronne périurbaine d’un autre pôle
Ville-centre (noyau urbain, centre historique de la ville) ≠ Centre-ville (commune la plus importante d’une agglomération ou d’une unité urbaine)
Le tissu urbain est tous les éléments décrits et qui font que l’on a des paysages différents. Il existe 4 types de tissus urbains :
-les tissus traditionnels, caractéristiques de la ville traditionnelle : organiques, au bâti artisanal, à l’architecture populaire, aux règles implicites.
-les tissus programmés ou composés : tissus plus homogènes, la parcelle est encore l’élément de base.
-les tissus fordistes : ce sont des tissus composés ou spontanés.
-les tissus discontinus de la ville émergente : éléments bâtis décousus et distendus
Le bâti est un ensemble de constructions dans la ville plus ou moins aménagé
La voirie est un espace aménagé pour la circulation dans la ville
Le boulevard est généralement circulaire, aménagé et fait le tour de la ville. A l’origine, il suivait les traces des anciens remparts
L’avenue est une voie large, rectiligne et ample, programmée pour mettre en valeur des perspectives. L’avenue est symbolique car elle relie souvent des lieux de pouvoirs
La percée est une voie réalisée sans tenir compte du bâti préexistant
Le parcellaire est la configuration en carte ou en dessin de la division du sol en parcelle. Il y a différents types de parcellaires (voir fiche)
Le site est l’espace où une ville s’implante. Ce sont les caractéristiques topographiques d’un emplacement naturel qui a fixé l’implantation humaine à un moment donné ≠ La situation est l’analyse de la relation entre un lieu et les autres lieux
Le désembastillement est la démolition de la dernière enceinte
L’urbanité désigne, au premier sens, une forme de politesse. Cependant, elle peut aussi désigner le caractère urbain d’un espace
La citadinité est un processus, une relation engagée entre l’individu et sa ville, marquée par une culture spécifique et son affirmation, et un certain nombre de représentations de sa ville
Grandes idées
L’Afrique et l’Asie sont les continents les moins urbanisés
La diversité des formes urbaines s’explique par la succession des modes et des politiques d’urbanisme, par les relations entre la ville et son site, par l’influence du dessin parcellaire
La mondialisation et la métropolisation ont provoqué un bouleversement spatial dans l’organisation urbaine posant de nouveaux défis à l’aménagement
Le déplacement du front de fortification s’explique par un dynamisme pour la ville selon les fonctions et les contextes historiques qui ont donné lieu ou pas à une croissance démographique
La révolution industrielle va provoquer l’aménagement en France. Les usines réclament de la main-d'œuvre ce qui va engendrer un exode rural de la population. La pauvreté s'installe dans l’espace urbain ce qui provoque une insalubrité avec des maladies qui se propagent. Une densification et un surpeuplement va apparaître dans l’espace urbain. Les urbains vont partir de l’espace urbain et les ruraux vont s’installer à leur place donc les gens moins riches vont habiter à la place des plus riches, c’est le phénomène de taudification. La population qui est partie va s’implanter dans la périphérie. On va donc avoir un étalement de l’espace urbain. Cette énorme croissance de la ville industrielle va devenir une préoccupation politique
Grands cycles à partir des phénomènes communs à tous les pays.
Étapes historiques :
cycles immobiliers et techniques → effets de mode, moyens techniques qui définissent les formes, grands ensembles
facteurs culturels qui influencent la morphogenèse →voiture, ascenseur, monumentalisation qui renvoie à l’importance de certaines formes urbaines, autres facteurs traduits par l’architecture
facteurs démographiques →densification ou dépeuplement
La géographie sociale va être associée à la géographie radicale qui essaye de prendre en compte les inégalités spatiales.