Please enable JavaScript.

Coggle requires JavaScript to display documents.

Titre : à définir Violence et pardon - Coggle Diagram

- - - - POUR : Bonhoeffer : Les règles de Dieu ne sont pas un essemble de règles établissent par des ascètes. C'est quelque chose de différents qui s'adapte selon les situations. Et pour cela, chaque individu doit réexaminé ce que le désir de Dieu, et ce désir peut se présenter sous de multiples aspects." traduction libre du documentaire à 1h10min. L'écoute de la volonté de Dieu est un lien avec la foi.
      - Le vrai danger est la stupidité. Lorsqu'on est en avant de personnes stupides et violente, il peut être impossible de raisonner avec eux.
        
        Contre-argument par Marshall Rosenberg : Communication NON-VIOLENTE
      - CONTRE : Le professeur Gene Sharp, grand spécialiste de la résistance non-violente, utilise la définition suivante dans son livre The Politics of Nonviolent Action (Les politiques de l’action non-violente) : « L’action non-violente est une technique grâce à laquelle ceux qui rejettent la passivité et la soumission, et qui considèrent que la lutte est essentielle, peuvent livrer leur combat sans recourir à la violence. L’action non-violente ne cherche pas à éviter ou à ignorer les conflits. C’est une façon de répondre à la question de savoir comment mener une action politique efficace, et de savoir en particulier comment utiliser ses pouvoirs avec efficacité ».
        Bien que le terme de non-violence soit souvent utilisé comme un synonyme de pacifisme, depuis la moitié du XXe siècle, ce terme a été adopté par de nombreux mouvements luttant pour des changements sociaux mais qui ne concentrent pas leurs activités sur l’opposition à la guerre. »
        
        Références :
        
        Nations-Unies, Journée internationale de la non-violence, https://www.un.org/fr/observances/non-violence-day (page consultée le 20 mai 2022)
        
        Jean-Marie Muller, L'Évangile de la non-violence, Fayard, 1969.
        
        Jean-Marie Muller, Le Défi de la non-violence, Le Cerf, 1976.
        
        Jean-Marie Muller, Le Principe de non-violence. Parcours philosophique, Desclée de Brouwer, 1995.
        
        Christian Mellon et Jacques Sémelin, La non-violence, Paris, PUF « Que sais-je ? », 1994.
        
        Articles de journaux
        
        Jésus, modèle de non-violence ?, Journal La Croix, 21 décembre 2007, https://www.la-croix.com/Religion/Spiritualite/Jesus-modele-de-non-violence-_NG_-2007-12-21-529069
        
        Autres auteurs à considérer
        
        Paul Ricoeur, Hannah Arendt
  - - - Référence : Voir Richard Rhor ??
    - - La Bible de Jérusalem, traduite en français sous la direction de l’École biblique de Jérusalem, Les Éditions du Cerf, France, 2000.
- - - - « C’est toujours un choix profond, personnel, un acte du cœur, un acte spirituel, parfois inexplicable, et non dénué d’une certaine dimension mystique. De part son caractère quasi surhumain, toutes les religions l’ont décrit comme le sommet de la spiritualité et bien peu de philosophes, même lorsqu’ils l’ont prôné, ont pu trouver une explication purement logique pour le justifier. » (Lenoir, p. 106-107)
      - « pardon est un acte irrationnel » (Lenoir, p.106-107)
    - - Référence : Jacques Ricot, Le pardon, notion philosophique ou notion religieuse? Horizons philosophiques, Herder (1744-1803) : le clair-obscur, volume 13, numéro 2, printemps 2003, pp. 131-138.
    - - Ce que nous enseigne aujourd’hui l’Église catholique concernant le pardon. « Ceux qui pardonnent en vérité n’oublient pas, mais renoncent à être possédés par cette même force destructrice dont ils ont été victimes. Ils brisent le cercle vicieux, ralentissent les progrès des forces de destruction. Ils décident de ne pas continuer à inoculer dans la société l’énergie de la vengeance qui, tôt ou tard, finit par retomber une fois de plus sur eux-mêmes. » (Fratelli Tutti, 251)
        
        Références : Pape François, Lettre encyclique Fratelli Tutti du Saint-Père François sur la fraternité et l’amitié sociale, 3 octobre 2020, https://www.vatican.va/content/francesco/fr/encyclicals/documents/papa-francesco_20201003_enciclica-fratelli-tutti.html (page consultée le 20 mai 2022)
        Concile œcuménique Vatican II, Gaudium et Spes, Constitution pastorale sur l’Église dans le monde de ce temps, XXX https://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651207_gaudium-et-spes_fr.html (page consultée le 20 mai 2022)
  - - - Voir : Psychothérapie humaniste, Étapes menant au pardon.
      - Martin Luther King : « La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit l'homme qui la manie. C'est une épée qui guérit ».
    - - Qu’est-ce qui agit donc en nous qui nous mène à pardonner. L'Église catholique prône cette doctrine du « synergisme » (du grec sun (« avec ») et ergon (« acte », « action »)). « Doctrine qui conçoit la relation entre la grâce de Dieu et la liberté de l’homme dans la réalisation du salut à la manière d’une coopération entre deux causes partielles, chacune faisant pour ainsi dire la moitié du travail. » (Rahner, p. 460) Il y a un phénomène ici de synergie entre l’homme et Dieu.
        Référence : Rahner, Karl, Herbert Vorgrimler, Petit dictionnaire de théologie catholique, Éditions du Seuil, Paris, 1970.
      - Miséricorde : Formé à partir de miseria « misère » et de cor (cordis) « coeur ». La miséricorde est le fait d’être sensible au malheur d’autrui. À l’idée de pitié et de charité, s’ajoute celle du pardon et de la mansuétude (la Miséricorde divine).
        Pardon : Issu du latin perdonare formé sur donare « offrir » renforcé par le préfixe per. Le christianisme est une religion de pardon. Le Christ, dépassant la loi du talion, invite à pardonner même à ses ennemis, de la même manière que Dieu pardonne à tous ses enfants.
        Référence : Michel Feuillet, Vocabulaire du christianisme, Paris, PUF « Que sais-je ? », 2000