Les énergies renouvelables sont-elles vraiment une solution écologique ?
Arguments favorables ✅
Arguments défavorables ❌
Les énergies renouvelables sont plus écologique que les énergies fossiles
Dégradation de l'environnement
Doc N°18 Les barrages hydrauliques sont mis en cause des déplacements d'habitation et la disparition des zones agricoles. Ils sont également impliqués dans la mortalité de certaines espèces.
Doc N°22 L'énergie éolien est lié avec la mortalité de plusieurs espèces d'oiseaux. Les pales d'éolienne sont mises en causes. Cela pose également un problème pour les agriculteurs, comme le dit un agriculteur dans la vidéo de Brut. L'éolien a un impact sur le mal être des animaux comme les vaches qui ne veulent plus aller à la traite.
Doc N°15 L’impact visuel sur le paysage est à prendre en compte surtout lors de constructions de grandes centrales solaires ou de champs d’éoliennes. Ces productions décentralisées aideraient à diminuer le nombre de lignes à haute tension. Elles restent donc une pollution pour la faune. De plus, les expériences menées déjà dans certains pays montrent qu’elles aident à l’accroissement de ces mêmes lignes.
Doc N°10 Les énergies renouvelables produisent moins de gaz à effet de serre. Pour les éoliennes, le vent suffit juste à faire tourner les pales de l'éolienne. L'empreinte carbone est également réduit
Doc N°10 L'autre avantage est qu'il sont renouvelables donc durable dans le temps. L'énergie du vent et du soleil ne sont pas prêt de s'épuiser à l'échelle humain
Doc N°21 Les énergies fossiles sont responsables de plus de 80% des émissions de gaz à effet de serrre sur la planète depuis 1870. Responsable de la pollution de l'air
La compétivité
L'intermittence des énergies renouvelables
Doc N°15 Leur disponibilité dépend du climat. Pour celles fonctionnant au solaire, il n’est possible d’utiliser que 50 % de leur capacité réelle dans les zones équatoriales et encore moins à cause de la disparition du soleil pendant plusieurs mois dans les pôles. En outre, quand le ciel est nuageux, le rayonnement solaire est moindre. Lors de périodes anticycloniques, il n’y a pas de vent. Cette énergie n’est pas très stable.
La pollution
Doc N°12 Dans une interview avec Philippe Blanc, directeur de recherches à Mines Paris Tech et directeur adjoint du département "énergétique et procédés". L'essentiel de la production des cellules photovoltaïque se fait en Chine.
Doc N°15 la production de ces éoliennes et de ces panneaux solaires, elle, émet du CO2. En effet, il faut extraire les matières premières, fabriquer les éoliennes ou les panneaux solaires, transporter les matériaux et les pièces, les assembler. Durant ce processus, on consomme du pétrole et de l’énergie, et donc on produit du CO2.
Doc N°13 Généralement, on admet que l’éolien est en capacité de produire de l’électricité environ 2600 heures par an (30% du temps) et le solaire environ 1200 heures par an (15% du temps), dans un pays avec un climat similaire à la France. Avec l’hydraulique, il est possible de contrôler en partie la production, puisque l’eau est stockée dans un barrage et que la production peut donc être « activée » à volonté.
Doc N°13 Mais si l’on veut généraliser l’utilisation de l’énergie renouvelable avec des panneaux solaires et des éoliennes, il faut être capable de stocker l’énergie pour en disposer lorsqu’il n’y a pas de vent ou pas de soleil. Or à l’heure actuelle, il est très difficile et très coûteux de stocker l’électricité. Il faut fabriquer des batteries, qui utilisent énormément de ressources (métaux précieux, terres rares, lithium), sont relativement coûteuses en termes environnementaux, et dont le fonctionnement n’est pas encore optimisé.
Doc N°13 La plupart des pays engagés dans une transition énergétique centrées sur les énergies renouvelables font face au problème de l’intermittence. Cette année le Portugal a alimenté 100% de son réseau électrique grâce aux renouvelables pendant 5 jours. Mais cela n’a été possible que grâce à une conjonction de facteurs favorables : ces 5 jours ont eu lieu à une période où la demande énergétique était basse (fin mai, avec des températures élevées, des journées très ensoleillées qui limitent les besoins en éclairage et en chauffage), et où dans le même temps la production était élevée (grâce à la présence du soleil notamment). De plus le Portugal a pu compter sur son important réseau hydroélectrique qui permet une production stable.
Doc N°13 Mais en Allemagne par exemple, la nature intermittente des énergies renouvelables oblige le pays à disposer d’autres sources d’énergie. Dans les périodes difficiles (comme en hiver, où la demande en électricité est forte, et où la production via le renouvelable est faible par manque de soleil), l’Allemagne est forcée d’importer son énergie, ou d’utiliser en renfort ses centrales à charbon. Depuis la fameuse Energiewende (la transition énergétique et l’arrêt du nucléaire en Allemagne), les émissions de CO2 du pays ont augmenté car l’utilisation du charbon a augmenté pour compenser l’intermittence des renouvelables. En 2015, le charbon a fourni la moitié de l’électricité allemande, et les émissions du pays ont augmenté de 1.1%.
Doc N°22 Le recyclage des éoliennes se fait au bout de 20 ans. La pale des éoliennes sont faite en plastique composite ce qui est dangereux en brûlant ou en broyant ce qui peut donner des déchets toxiques.
Dangerosité des énergies fossiles
Le coût de production des énergies renouvelable baisse. Alors que celui du nucléaire et des énergies fossiles augmente. Les énergies renouvelables sont de plus en plus abordables car les technologies sont de plus en plus avancées pour produire de l'électricité. De nouvelles technologies comme l'énergie marine ou l'énergie fluviales
Les malfaits des énerges renouvelables
Doc N°4 Plus de 65% des accidents viennent des énergies fossiles. Les filières fossiles, et le charbon en particulier, portent des risques importants en amont de la production. Les conséquences par événement sont potentiellement moins importantes mais les accidents sont beaucoup plus fréquents et leur cumul rend celles-ci beaucoup plus nocives. L’ensemble des filières renouvelables dites nouvelles (hors réservoirs hydrauliques) est de manière évidente moins risqué que les filières fossiles.
Les bienfaits des énergies renouvelables
Doc N°17 Les énergies renouvelables permettent de réduire nos émissions de gaz à effet de serre pour répondre à l’urgence climatique. La France se donne pour objectif d’atteindre 40 % d’énergie renouvelable dans son mix énergétique (répartition des différentes sources d’énergie consommée) d’ici 2030, contre 20 % actuellement.
Doc N°17 La transformation de notre production énergétique aura des effets sanitaires. Elle permettra en effet de diminuer la pollution de l’air responsable de 48 000 décès prématurés en France chaque année. Contrairement aux énergies fossiles, dont la combustion libère des particules fines et de l’ozone fortement nocifs, les filières comme l’éolien, le solaire ou l’hydraulique n’émettent pas de polluants.
Doc N°17 En 2028, les énergies renouvelables représenteront 21 milliards d’euros de valeur ajoutée brute en France, soit 10 % de la valeur ajoutée créée actuellement par le secteur industriel. Plus les énergies renouvelables se développent, plus leur prix baisse. Autrement dit, plus elles sont compétitives, plus elles fournissent une énergie bon marché et plus les investissements permettent d’en développer. C’est un secteur d’activité complet en pleine structuration. Les entreprises françaises peuvent se positionner sur des métiers variés : fabrication, installation, pilotage et entretien des équipements, mais aussi services innovants, comme la prévision de la production d’énergie.
Doc N°17 Les énergies renouvelables jouent un rôle important dans la maîtrise à long terme de la facture énergétique de la France. Elles permettent de relocaliser notre production d’énergie, en produisant et valorisant les ressources locales plutôt que d’importer des énergies fossiles dont la volatilité des cours est une source de tensions. Aujourd’hui, la France importe 98,5 % de son pétrole, 98 % de son gaz naturel, 100 % de son charbon et 100 % de l’uranium. Grâce au développement des énergies renouvelables, le déficit de la balance commerciale lié aux importations d’énergie pourrait être réduit de 60 % en 2035. Cette relocalisation de la production d’énergie doit également s’accompagner d’une relocalisation des outils de production, afin de ne pas remplacer la dépendance envers les énergies fossiles par une dépendance envers des matériaux critiques.
Doc N°17 Les énergies renouvelables valorisent les ressources des territoires et génèrent de l’activité avec, à la clé, des emplois locaux et non délocalisables et des moyens peu coûteux pour s’approvisionner en énergie. Les EnR représenteront 236 000 emplois directs et indirects en 2028. De plus, les citoyens peuvent co-construire le nouveau modèle énergétique en produisant eux-mêmes leur énergie ou en investissant dans des projets à proximité dont ils peuvent devenir les actionnaires dans le cadre d’un financement participatif.
Doc N°17 L’ensemble des régions bénéficie et va continuer de bénéficier du développement des énergies renouvelables avec la création d’emplois non délocalisables et d’une grande diversité : ingénierie, construction, exploitation et maintenance des infrastructures, approvisionnement en bois-énergie… Les soutiens publics apportés par l’État pour soutenir le développement des EnR contribue à la création d’emplois directs.
Les énergies renouvelables contribuent au chiffre d’affaires du secteur agricole pour plus de 1,3 milliards d’euros par an, soit 2 % du chiffre d’affaires du secteur agricole.
Doc N°23 L’énergie hydroélectrique est la première énergie renouvelable dans le monde : les barrages hydroélectriques génèrent environ 60 % de l’électricité dite « propre » et 16 % du total de la production électrique en incluant le nucléaire et les carburants fossiles. Mais une étude récente a montré que les barrages émettaient de grandes quantités de méthane, et certains polluent même plus que des centrales à charbon.
Doc N°23 Pendant un temps, le principal reproche fait aux énergies renouvelables était leur coût par rapport aux énergies fossiles. C’est de moins en moins vrai, notamment pour le solaire dont le coût continue de baisser chaque année. En revanche, l’éolien, la géothermie ou l’hydraulique nécessitent souvent un investissement dans des installations coûteuses, a fortiori pour une installation de grande envergure comme un parc éolien ou une centrale géothermique. Ce coût important pèse sur la rentabilité et a dissuadé les investisseurs au départ, mais la situation est en train de changer.
Doc N°23 Concernant les renouvelables, le débat se concentre souvent sur les terres rares. Pour construire des éoliennes et des panneaux solaires, il faut puiser dans le sol des matières premières parfois rares et concentrées en seulement quelques régions du monde. En 2018, la Chine produisait 71 % des terres rares dans le monde. Les aimants permanents équipant une bonne partie des éoliennes offshore contiennent du néodyme et du dysprosium mais d’autres technologies permettent de s’affranchir des terres rares.
Doc N°23 Les énergies renouvelables – surtout l’éolien, l’hydroélectrique et la biomasse – consomment beaucoup de béton, bien plus que les énergies fossiles (charbon et pétrole) pour un mégawatt d’électricité produit. La production du clinker, un composant essentiel du ciment résultant de la cuisson à très haute température d’un mélange composé principalement de calcaire et d’argile, mobilise à elle seule plus de 2,5 % de la demande d’énergie primaire mondiale. Ajoutons à cela que le béton compte pour 8 à 9 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) au niveau global.
Doc N°23 Un autre métal auquel on pense moins souvent et dont nous avons déjà parlé plus haut : le cuivre. À production électrique équivalente, éolien et solaire présentent des contenus en cuivre bien plus importants que les énergies fossiles ou que le nucléaire. Pas mieux côté transport puisque la voiture électrique contient trois à neuf fois plus de cuivre qu’un véhicule thermique.
Doc N°23 La construction de nouvelles centrales énergétiques, peu importe qu’elles soient hydroélectriques, éoliennes, solaires, biomasses ou géothermiques, signifie la poursuite de l’artificialisation des terres. En France, plus de 65 000 hectares sont artificialisés chaque année, soit l’équivalent d’un département tous les 8 ans. Or nous avons vu plus haut que l’emprise au sol des énergies dites « vertes », particulièrement le solaire, doivent s’étendre sur des surfaces immenses pour atteindre une production intéressante d’un point de vue économique. Comme on peut s’en douter, le développement des EnR ne va pas se faire aux dépens d’anciennes industries, de zones industrielles ou commerciales désaffectées. Pourquoi ? Parce qu’il est bien plus intéressant sur le plan financier de bétonner une zone vierge que de dépolluer, démanteler et réaménager une zone déjà construite.