Doc N°23 La construction de nouvelles centrales énergétiques, peu importe qu’elles soient hydroélectriques, éoliennes, solaires, biomasses ou géothermiques, signifie la poursuite de l’artificialisation des terres. En France, plus de 65 000 hectares sont artificialisés chaque année, soit l’équivalent d’un département tous les 8 ans. Or nous avons vu plus haut que l’emprise au sol des énergies dites « vertes », particulièrement le solaire, doivent s’étendre sur des surfaces immenses pour atteindre une production intéressante d’un point de vue économique. Comme on peut s’en douter, le développement des EnR ne va pas se faire aux dépens d’anciennes industries, de zones industrielles ou commerciales désaffectées. Pourquoi ? Parce qu’il est bien plus intéressant sur le plan financier de bétonner une zone vierge que de dépolluer, démanteler et réaménager une zone déjà construite.