Please enable JavaScript.
Coggle requires JavaScript to display documents.
Pascal - Coggle Diagram
Pascal
Le moi éclatant
D'un côté, l'amour propre peut bien avoir la vertu de nous sortir de l'indolence, de la paresse, de l'oisivité
D'un autre côté, cette agitation-là qui nous sort momentanément de la nonchalance, nous laisse dans l'insatisfaction permanente en nous détournant de l'amour de Dieu. C'est en cela que l'amour propre est toujours haïsible
-
La perspective de Pascal n'est pas théorique, mais pour ainsi dire pratique; elle touche à la manière de nous raporter aux autres et à nous mêmes
La mise en avant de soi provoque nécessairement chez autres les autres des affects négatifs d'envie, de jalousie,de haine
"Double pensée": l'on doit en avoir en permanence à l'égard de soi:comme moi social auquel sont attachés des fonctions et des privilèges; comme moi inaccesible à toutes ces images là, et qui ne mérite rien du fait de sa nature corrompu
Le "moi" n'est qu'un autre nom de l'amour propre: non seulement ce moi peut être objet d'amour, mais on peut aussi chercher à le faire aimer
Il ne s'agit pas d'en tirer un argument pour renverser les ordres établis, mais de rappeler qu'ils ne se maintiennent que du seul fait qu'ils ont été établis, sans que rien ne les justifie naturellement
Le moi embarqué
Puisque la croyance en Dieu a pour mise sa propre vie, on ne peut échapper à la croyance, que cela soit volontaire ou non.
L'intention principale du texte semble refuser l'indolence religieuse de la position agnostique, qui consiste à s'abstenir de parier
La croyance en Dieu est une question pratique: ce que met en scène le pari, c'est que la croyance engage toujours sa propre vie et la manière dont on la mène. Ma propre vie est la mise du pari.
-
L'argument n'est valide que si l'on admet que perdre sa vie terrestre n'est rien au regard de la posibilité de la béatitude éternelle
Convaincre ce sceptique de risquer un pari sur Dieu en s'appuyant sur un raisonnement probabiliste: puisque la probabilité que Dieu existe n'est pas nulle, puisque la mise est finie et puisque le gain de celui qui croit sera infini si Dieu existe, alors il semble que l'on tout intérêt à croire. Si vous perdez, vous ne perdez rien
Quand on ne sait pas, mieux vaut suspendre son jugement
La perspective de L'Apologie,est bien de convaincre un incroyant qui vit sabs Dieu, qui ne pense pas à Dieu et qui est indifférent à la question de son salut
Où est le moi?
Pascal établit qu'il échape à toute définition, et que "la personne" qui se tiendrait derrière ces qualités est inaccessible
Au moment où "le moi" devient un substantif (grammaticalement), c'est précisément pour désigner ce qui n'est plus une substance (métaphysiquement parlant)
J'ai exactement le même regard sur moi que sur un passant: je n'en saisit qu'une collection d'images, qu'un faisceau de propiétés, que des qualités empruntées. C'est moi que je vois passer: je me tiens devant la fenêtre ouverte de mon propre moi
Dans la perspective de l'Apologie, le moi est nécessairement toujours haïsable
Pascal adopte le point de vue non de l'observateur mais du passant qui est observé: le moi objet pris sous le regard d'aautrui
-