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Économie - Coggle Diagram

- - - - Variation d'une variable par rapport à une autre
        
        1 : élastique
        
        <1 : peu élastique
      - Élasticité = (Δc/c)/(Δy/y)
      - Lois d'Engel mesurent les élasticites consommation/revenu
    - - Biens normaux : élasticité positive
        
        Bien intermédiaire : élasticité entre 0 et 1
        
        Biens supérieurs : élasticité supérieure à 1
      - Biens inférieurs : élasticité négative
  - - - Biens inférieurs
      - Coefficient budgétaire baisse
    - - Biens intermédiaires
      - Coeff budgétaire se stabilise
    - - Coeff budgétaire augmente
      - Biens supérieurs
  - - - Propension marginale à consommer : la part des salaires consommée
        
        Diminue avec des augmentations de revenu : loi psychologique fondamentale
      - Propension marginale à épargner : la part de l'épargne dans les revenus
      - Évolution des propensions : ΔC ou ΔS / ΔY
    - - Décrit la demande de biens de consommation des ménages
      - Consommation comme fonction du revenu
      - C = C*Y + C0
        
        c : propension marginale à consommer
        
        C0 : niveau de consommation incompressible
    - - Friedman : le revenu permanent
        
        Les revenus des ménages varient
        
        Un revenu permanent
        
        Un revenu transitoire qui peut être positif ou négatif
        
        Les anticipations de revenu des ménages peuvent influencer la consommation
        
        Le revenu anticipé sur le long-terme est le déterminant le plus important dans la consommation des ménages
        
        Les ménages peuvent comprendre leurs revenus en valeur
- - - - La plupart des consommations des ménages
  - - - Ménages améliorent leurs consommations grâce à l'effet d'imitation
  - - - Celle avec laquelle les entreprises travaillent
      - Comportement marqué par des incertitudes
    - - La consommation est un enjeu fortement lié à celui de croissance
  - - - Propension à consommer : ΔC/ΔY = 1 - PS
    - - Un report de la consommation présente au profit de la consommation future
    - - Transmission
      - Trésorisation
      - Achats onéreux
    - - Épargne non-financière
        
        Remboursement d'emprunts
        
        Achat de logement
        
        Achat d'œuvres d'art
      - Épargne financière, destinée aux placements financiers
  - - - Effets indirects : le produit agrégé de l'investissement se multiplie par vagues d'augmentation
        
        Selon la propension marginale à consommer des acteurs
        
        Revenu disponible des ménages
        
        Jusqu'à augmenter le PIB de k * ΔI
        
        k = 1/(1-Pmc)
        
        k est la valeur du multiplicateur keynésien
      - Limites
        
        Trop d'épargne, ce qui limite l'augmentation des revenus
        
        Ouverture à l'étranger, ce qui réduit la force du multiplicateur
        
        Une économie à bout de capacités de production, ce qui provoque de l'inflation
      - Conditions de bon fonctionnement
        
        Individus ne doivent pas hésiter à consommer
        
        La consommation doit être préférée à l'intérieur du pays
        
        L'économie doit avoir des capacités de production disponibles
        
        Les taux d'intérêt ne doivent pas être trop élevés
      - Effet initial : le gouvernement injecte des luiquidités dans un système économique
    - - Idée que la politique budgétaire peut être comprise d'après un ration dépenses publiques / croissance
      - Chaque politique budgétaire différente en a un
      - Se comprend sur le long-terme
      - Limites
        
        Effet d'éviction par le taux d'intérêt
        
        Le financement de l'État empêche celui de l'activité privée
        
        Crtiques libérales
        
        Effet d'éviction par l'extérieur
        
        La relance de l'économie risque de provoquer une relance des importations
        
        Économies ouvertes à la concurrence internationale
        
        Effet du fardeau de la dette
        
        Les agents économiques se privent de consommer car ils savent que l'endettement de l'État se traduira par plus d'impôts dans le futur
        
        Délais des politiques budgétaires dans la compréhension du multiplicateur
- - - - Enseignant à l'université de Bonn, puis à Harvard
      - Fuit l'autriche pendant la IIe GM
    - - Destruction créatrice
      - Investissement
      - Capital et prix
      - Le cycle du capital
    - - Moniste et fonctionnelle
      - Cycles longs et courts
      - Fonctionnelle et institutionnaliste
    - - Approche globale : phénomènes sociaux, politiques, cycles
      - Dimension institutitionnelle : faits sociaux réguliers organisent la société de manière régulière
      - Le désequilibre est fondamental à l'économie
        
        Une certaine historicité dans le capitalisme
        
        Crises sont normaux, et réguliers
        
        Les fluctuations économiques sont à l'origine des crises
    - - Rôle central de l'innovation dans les cycles économiques
      - Les économies fluctuent irrégulièrement en fonction des innovations disponibles
        
        Destruction créatrice qui accompagne les courants d'innovation
  - - - Établir un espace de pouvoir : dynastie industrielle
      - Créer une nouvelle forme économique
      - Gagner la lutte économique des marchés
    - - Moteurs du changement économique : l'innovation est la dynamique du système capitaliste
      - Gérer un surplus de valeurs
    - - Existence de la grande entreprise dans un contexte presque rentier
      - Bureaucratie et rationalisation des comportements
        
        Accroît l'efficacité de l'innovation
        
        Réduit les risques
  - - - Les processus productifs qui ne sont pas à la hauteur de ceux qui adoptent les nouvelles innovations sont détruits
      - La mutation industrielle révolutionne l'économie de l'intérieur, destruction des éléments vieillis et création de nouveaux facteurs de production
      - L'activité économique est soumise à des cycles de création et de destruction
      - Les profits attirent de nouveaux producteurs, mais l'augmentation de la concurrence les fait diminuer : tous sont forcés d'augmenter leur productivité
    - - L'introduction d'un nouveau produit
      - L'introduction d'un nouveau procédé dans une industrie
      - L'ouverture d'un nouveau marché
      - Le développement de sources nouvelles d'approvisionnement en matières premières
      - Des évolutions de l'organisation industrielle
    - - Innovations secondaires ou incrémentales
      - Théorie de l'innovation par grappes
    - - Théorie de la croissance éxogène : Solow
        
        LE progrès technique est extérieur à la croissance économique : il "tombe du ciel"
        
        Le progrès technique est la part de la croissance économique qui reste inexpliquée par l'augmentation des facteurs de production
        
        Rejette l'approhe schumpéterienne
      - Théorie de la croissance endogène
        
        Le progrès technique est favorisé par un processus auto-entretenu
        
        Les facteurs de production incitent la consolidation du progrès technique
        
        Quatre facteurs essentiels
        
        Associéé à la technologie et à l'efficacité des facteurs de production
        
        Dépend de l'amélioration du capital physique
        
        Repose sur la qualité du capital humain
        
        Est impossible sans la présence de capital public (infrastructureA
        
        Acteurs fondamentaux
        
        Romer : les entreprises tirent la croissance en invesitissant en R&D
        
        Lucas : la qualité du capital humain est importante dans les cycles d'innovation
        
        Barro : la concentration du capital public génère l'innovation qui à son tour tire la croissance
        
        Auteurs
        
        Romer, 1990
        
        La recherche et développement est motivée par les rentes de monopole des innovateurs
        
        Importance des droits de propriété intellectuelle
        
        L'accumulation de capital physique génère des effets externes positifs entre les firmes
        
        Lucas, 1988
        
        Rôle de l'investissement en capital humain :
        
        L'élevation de la qualification a un effet externe positif général
        
        Le capital humain est plus efficace lorsqu'il se diffuse collectivement, il permet d'augmenter la productivité individuelle
        
        Barro, 1990
        
        Le capital public
        
        Résulte des investissements des administrations
        
        Permet d'augmenter la productivité dans chaque entreprise, externalités positives
  - - - Le capitalisme est un système qui nécessite des innovations pour se dynamiser
        
        L'inscrition dans le processus productif d'une combinaison de connaissances sientifiques
      - Pensée macroéconomique, long-terme
        
        Les innovations arrivent par grappes, et accompagnent une hausse du taux d'intérêt
        
        La croissance fait des pics, puis s'annule, et ensuite reprend
        
        Les économies tendent vers un équilibre croissant, mais qu'elles n'atteignent pas
      - Quatre phases par cycle
        
        Récession : intensification de la pression concurentielle, accroissement de l'offre, retournement de la conjoncture
        
        Reprise : nouvelle combinaison des facteurs de production redynamise l'activité économique
        
        Dépression : période de faible croissance attendant la prochaine innovation, mais la promesse de gains encourage les entrepreneurs
        
        Prospérité : l'innovation majeure et d'autres innovations secondaires se diffusent dans des entreprises imitatrices et assurent la croissance
      - Ils sont mus par la destruction créatrice
    - - Kondratieff
        
        40-60 ans
        
        Vagues longues
        
        Dépendent des contraintes technologiques et des innovations, durée du capitalisme
      - Juglar
        
        Intermédiaires, s'originent avec les cycles du crédit et l'explosion de bulles spéculatives
        
        12-16 ans
      - Kitchin
        
        Cycles petits
        
        Liés à la gestion des stocks et ralentissements de la production
        
        20-40 mois
- - - - Système économique fondé sur
        
        La satisfaction de l'intérêt individuel
        
        L'accumulation du capital comme base de l'enrichissement individuel
        
        La propriété privée des moyens de production
        
        Une économie d'échanges
        
        La recherche rationnelle du profit
      - Selon l'école de la régulation
        
        Un mode d'organisation de la production qui régitl les relations entre Hommes et nature
        
        Fondé sur des rapports sociaux fondamentaux
        
        Rapport monétaire
        
        Rapport marchand
        
        Rapport salarial
        
        Qu irennent une forme codifiée variable au cours de son histoire
        
        Concurrence : encadrement des marchés
        
        Rapport salarial : organisatoin du travail
        
        Contrainte monétaire
        
        État
        
        Insertion et commerce international
      - Organise un régime d'accumulation donné
        
        Conséquence : progression générlae de l'accumulation de capital
        
        Modèle extensif / intensif
        
        Financement
        
        Régulation associée
        
        Mécanismes associant la reproduction du système économique
        
        Rapports sociaux conjoints ave des formes institutionnelles déterminées
    - - Rupture ou changement brusque ou irréversible dans l'organisation d'une institution
      - Changements progressifs de la société
      - Retour au point de départ
  - - - Se base sur l'essor de l'individualisme
        
        Rôle de l'entrepreneur-innovateur chez Schumpeter
        
        Max Weber : le capitalisme est la traduction économique de la tendance à la rationalité en finalité des sociétés modernes en occident
      - Entretient un rapport avec la naissance de la bourgeoisie
      - Subit le rôle déterminant du progrès technique et de la transition démographique, révolutions industrielles
      - S'affilie à la conception européenne de l'État, le capitalisme fait gagner en puissance les États comme des ensembles
    - - Démantèlement des sociétés traditionnelles de l'Éurope de l'ouest
        
        Enclosures au RU, exode rural et main-d'oeuvre
        
        Loi sur les pauvres au RU en 1894
        
        Décrets d'Allarde : liberté d'entreprendre
        
        Modernisation forcée sous des régimes autoritaires
      - Révolutions industrielles, destruction créatrice sur la longue durée, cycles économiques, croissance
  - - - Régime d'accumulation
      - Mode concurrentiel de régulation
      - Se termine par la crise de 29
    - - Durant les 30 glorieuses
      - Régime intensif d'accumulation
      - Régulation fordiste de la production
      - Se termine avec les crises du pétrole et la stagflation : apparition de nouvelles contradictions
  - - - Mondialisation du capitalisme avec toutes ses nuances
        
        Propriété privée
        
        Recherche rationnelle du profit
        
        Salariat
        
        Régulation marchande
      - Multiplication des modèles capitalistes
        
        Asie
        
        Anglo-saxon
        
        Capitalisme financiarisé
        
        Européen continental, socio-démocrate
    - - Effets déstabilisants et paradoxaux
      - Finance et big data : révolution de l'immateriel
      - Révolution au point de départ : capitalisme post-moderne archaïque
        
        GAFAM : monopoles et voleurs de surplius
        
        Ubérisation du social, diminution des protections du travail
        
        Contrainte écologique, recyclage comme dans les années 1800 ?
- - - - Définition ouverte
        
        Administrations locales
        
        Sécurité sociale
        
        Administrations centrales
      - Définition fermée (stricte) : administrations centrales
      - Deux types
        
        Etat-providence
        
        État-gendarme
      - Trois fonctions
        
        Allocation de ressources
        
        Correction des imperfections de marché
        
        Fournissage des biens collectifs
        
        Politique structurelle
        
        Ce qui aide dans la correction de défaillances
        
        Redistribution des revenus à travers des taxes et dépenses
        
        Fiscalité
        
        Dépenses publiques
        
        Stabilisation de la conjoncture
        
        Politiques contra-cycliques
        
        Restriction des dépenses publiques
    - - Décisions prises par l'État et les pouvoirs publics
        
        Pour organiser l'activité économique
        
        Pour atteindre des objectifs économiques désignes
        
        Par la mobilisation d'instruments règlementaires, monétaires ou budgétaires
      - Mises en place pour atteindre des objectifs politiques et sociaux, notamment ceux du carré magique de Kaldor
    - - Âge d'or de la politique conjoncturelle
        
        Stop and go
        
        Croissance forte et chômage faible
      - Rigueur
        
        Stagflation à partir des années 80
        
        Politiques de rigueur
        
        Diminution de la croissnce
      - Crise, à partir de 2008
        
        Explosion de la dette publique
        
        Politiques de rigueur
      - Relance, 2008-2010
        
        Posture contra-cyclique
        
        Relance de grande ampleur
      - Relâchement
        
        2016-2020
        
        Chocs externes
        
        Gilets jaunes
        
        Coronavirus
        
        Remise en cause de la consolidation budgétaire
  - - - Croissance économique
      - Balance commerciale
      - Plein emploi
      - Limiter l'inflation
      - Des variables irréalisables ? Difficultés liées à l'expansion économique
    - - Politiques budgétaires
        
        Liées au budget de l'État
        
        Contrôle des P.O. pour augmenter ou diminuer les recettes
        
        Favorisation ou coupures des dépenses étatiques
        
        Contrôle de la dette publique
        
        Liées aux salaires des fonctionnaires : augmenter les salaires pour promouvoir la croissance
        
        Votées par le parlement
        
        Ont pour but d'assurer un solde budgétaire sain
        
        Recettes de l'État - dépenses publiques (investissement et fonctionnement)
        
        Solde structurel : solde budgétaire - contraintes conjoncturelles
        
        Solde primaire : solde de l'Etat - intérêts de la dette publique
        
        Permettre un excédent budgétaire (un non-déficit) : situation dans laquelle les recettes sont supérieures aux dépenses #
        
        Actions qui agissent sur la conjoncture économique par les ressources ou dépenses de l'État
        
        Doivent d'abord porter sur les dépenses plutôt que sur les recettes
        
        Peuvent être actionnées
        
        Par des stabilisateurs automatiques, le solde budgétaire tend vers le négatif en récession
        
        Par les administrations, politique discrétionaire
      - Politiques monétaires
        
        Ensemble de moyens de régulation de la monnaie et des conditions de financement dans les pays à monnaie souveraine
        
        Réglage des taux d'intérêt pour contrôler la liquidité et limiter l'inflation
        
        Réglage des taux de réserve pour règler le pouvoir de création monétaire des banques
        
        Dans l'eurozone :
        
        La réduction de l'inflation permet de rendre les produits nationaux plus intéressants et donc d'augmenter les exportations
    - - Expansive : augmenter l'activité économique (relance)
        
        Stimuler la croissance et l'emploi
        
        Diminution des P.O.
        
        Augmentation des salaires des fonctionnaires
        
        Subventions à l'activité économique
        
        Danger : inflation ou trop de dette (Japon)
        
        Mesures pro-cycliques
        
        Se mesure dans son efficacité par le multiplicateur budgétaire
      - Repressive : contrôler l'inflation (austerité / rigueur)
        
        Augmentation des taxes et impôts
        
        Diminution des dépenses de l'État
        
        Ralentissement de la croissance avec une augmentation de la compétitivité
        
        Mesures contra-cycliques
        
        Recherche d'un excedent budgétaire
        
        Risques : stagnation de l'activité et chômage
        
        Limites
        
        Le système de retraite par répartition
        
        La socialisation des dépenses de santé et éducation
        
        Dépenses militaires élevées
        
        Subventions de l'État dans l'économie
    - - Écart entre PIB maximal et PIB réel
  - - - À travers des modifications dans les structures de l'économie
    - - Directe : nationnalisation et production
      - Indirecte : changement de la réglementation pour favoriser l'activité industrielle
      - Plan d'industrialisation
        
        Un modèle interventionniste
        
        Rélocalisation après délocalisations industrielles
      - L'État jour un rôle dans la recherche des procédés commerciaux qui augmentent l'efficacité des entreprises
      - En conjonction avec le capital privé : incitations à la recherche avec des politiques fiscales spéciales
    - - 3 types de système de santé
        
        Bismarckien : financement par cotisation sociale
        
        Beveridgien : financement par solidarité nationale
        
        Libéral : santé comme préoccupation individuelle
      - Augmentation des budgets d'éducation et de la jeunesse
      - Liens forts entre éducation et croissance
        
        Rôle central du capital humain -- Lucas
        
        L'éducation
        
        Stimulation de l'innovation pour la montée en gamme de l'économie
        
        Réduction du taux de chômage car adéquation de la demamande et l'offre de travail dans les pays développés
        
        La réduction du chômage promeut la croissance ou la croissance promeut la réduction du chômage?
  - - - L'État
      - Les administrations de sécurité sociale
      - Les collectivités territoriales et leurs organismes
    - - Dépenses de fonctionnement
        
        Font bien marcher les services publics
        
        Entretien et personnel, fournitures...
      - Dépenses de redistribution
        
        Prestations sociales pour les ménages
        
        Subventions pour les entreprises/ménages
        
        Effets importants dans la baisse de la pauvreté
      - Dépenses d'investissement
        
        Visent à renouveler ou accroître le capital productif public
        
        R&D
        
        Achat d'armements
        
        Construction d'infrastructures
    - - Impôts et cotisations sociales reçus par les administrations publiques
      - Impôts sur les grandes fortunes
    - - Rôle du multiplicateur
        
        Augmentation des dépenses de l'État
        
        Permet d'augmenter la consommation à travers l'augmentation de revenus disponibles
        
        Consommation des nouveaux revenus par les agents économiques
        
        Création de nouveaux revenus à travers la production qui répond à la consommation
        
        Augmentation des recettes de l'État
        
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        Augmentation de la demande anticipée
        
        Théorème d'Haavelmo : en présence d'un budget équilibré, une augmentation de la dépense publique et des recettes dans la même proportion se traduit par un accroissement du même montant du revenu national
    - - Effets magnifiés par la crise de 2020
      - Quel niveau idéal de dette ?
        
        Seuil maximum de 60%~90% avant d'affecter durablement la croissance
        
        Selon les keynésians, ce qui importe est que la politique soit soutenable sans remaniement de la dette
    - - La dépense publique n'a pas d'impact sur la croissance
        
        Équivalence ricardienne
        
        Critique de la courbe de Phillips par Friedmann
        
        Elle augmente selon les cycles électoraux
      - La dépense publique accroît les besoins de financement
        
        Trop d'impôt tue l'impôt, courbe de Laffer
        
        Effets perverses de la dette publique
        
        Effet d'éviction
        
        Effet boule de neige
    - - Déficits : flux
        
        Administrations publiques
        
        Sécuritpe sociale
      - Dette : stock
        
        Ensemble d'emprunts ou garantis
        
        La dette est le stock des déficits cumulés
      - Au sens de Maastricht, l'ensemble des dettes des administrations publiques
  - - - À travers une augmentation de l'inflation
      - Par la diminution du taux de chômage
    - - Il existe un lien entre chôamge et croissance : l'output gap
      - Si la croissance effective est inférieure à la potentielle, le chômage augmente
      - La croissance à partir d'un certain seuil permet de réduire le chômage durablement
- - - - Par petites avancées, le prix d'équilibre est déterminé
      - Équilibre général : situation où la somme de tous les équilibres partiels accomplis dans les marchés
        
        Interdépendance des marchés ne fait que certains marchés n'arrivent à l'équilibre si d'autres en sont déjà
        
        Mathématiquement, une situation résolvable par une équation où il y a autant d'inconnues que de biens
        
        Optimum de Pareto : situation où toutes les demandes sont satisfaires et il n'est plus possible de faire des échanges avantageux
    - - Prolongement des travaux de Walras
      - Agents économiques prennent leurs décisions en fonction des prix
      - Agents sont price-takers : ils pensent que les prix affichés sont ceux d'équilibre et ne les manipulent pas
    - - Conditions de concurrence pure
        
        Atomicité du marché
        
        Entreprises petites et de taille équivalente
        
        Agents ont une taille très réduite et ne peuvent agir sur les conditions de fonctionnement du marché
        
        Homogénéité des produits
        
        Libre entrée-sortie sur le marché
        
        Ouverture à toute entreprise qui souhaite participer
        
        Absence de réglementation contraignante
      - Conditions de concurrence parfaite
        
        Transparence du marché
        
        Toutes ses caractéristiques sont connues des agents économiques
        
        Informations circulent sans coût
        
        Mobilité des facteurs de production
        
        Déplacement sans obstacle
        
        Une manière d'assurer l'efficacité et la rentabilité du marché
  - - - Coûts chers d'entrée dans les marchés pour certaines productions
    - - Concurrence monopolistique
  - - - Concurrence monopolitique : plusieurs entreprises, différenciation au niveau des produits
        
        Brise la règle d'homogénéité des prix
        
        Chaque entreprise détient un petit pouvoir de marché en proposant un bien légèrement différent
        
        L'élasticité-prix n'est plus infinie et la courbe de demande est décroissante
        
        Le prix de marché devient supérieur au coût marginal
        
        Des profits nuls sur le long-terme, une fois que l'entrée sur le marché est libre ?
      - Oligopole : quelques entreprises ont un pouvoir de marché
        
        Un petit nombre de vendeurs
        
        Barrières à l'entrée
        
        Règlementaires
        
        Institutionnelles
        
        Économies d'échelle, oligopoles naturels
        
        Le comportement des concurrents est à prendre en compte
        
        Coopération
        
        Entente oligopolistique, cartel
        
        Entreprises augmentent les prix et limitent la production ensemble, de manière à augmenter les profits
        
        Propose les mêmes revenus qu'une situation de monopole
        
        Conflict
        
        Équilibre de Cournot
        
        Concurrence en quantités
        
        Chaque entreprise produit en assumant que le niveau de production de l'autre restera constant
        
        Équilibre de Bertrand : concurrence en prix
        
        Théorie des jeux : l'existence d'un équilibre de marché dépend des anticipations des entreprises les unes sur les autres
      - Monopole pur : une seule entreprise
        
        Un cas extrême
        
        Hypothèses d'atomicité et libre entrée sur les marchés ne sont pas répondues
        
        Le monopoliste peut influencer le prix en changeant la quantité produite, car il ajuste la quantité en fonction du revenu marginal pour avoir plus de profits
      - Oligopsone : peu de vendeurs pour plusieurs entreprises
      - Monopsone : un seul acheteur pour plusieurs entreprises
- - - - À la recherche d'un emploi
      - Disponible pour travailler
      - Sans travail
    - - Personne qui recherche un emploi, sans emploi
      - BIT : une liste de critères
        
        Être immédiatement disponible pour n'importe quelle raison
        
        Avoir mis en oeuvre des actes de recherche d'emploi
        
        Inscription à des organismes d'accès
        
        Sites internet
      - Pôle emploi : critères
        
        Chômeur, catégorie A : personne sans emploi, à recherche du'n emploi, à durée indeterminée, à plein temps
        
        Catégorie AB : recherche un travail à temps partiel
        
        Catégorie AC : recherceh un travail à durée déterminée
  - - - Dégradation des rentabilités des entreprises
      - Acroissement de l'inflation
      - Développement de nouvelles technologies
    - - Inflation, augmentation du chômage jusqu'à 1981
      - 1981-1983 : faillite des entreprises, amplification du chômage
      - Stabilisation de la rentabilité des entreprises
    - - Crise de 2008
        
        Spéculation imobilière en fonction des prêts hypothécaires peu contraignants
        
        Salaires qui n'accompagnent pas l'augmentation des prix
        
        Réduction du pouvoir d'investissement des entreprises
        
        Réduction des crédits et diminution des prix
        
        Production de chômage, sous-emploi
        
        Pénurie de travail dans certains secteurs de l'activité
        
        Contrats zero-hour qui permettent aux pays européens de dynamiser leurs économies, mais le chômage ne revient pas aux niveaux pré-crise
        
        Effet d'hysthérèse
    - - Variation de l'activité économique
        
        Chocs conjoncturels, crises font augmenter le chômage
      - Déterminants exogènes : crise de covid-19
      - 30-50% du chômage est expliqué par des raisons structurelles
        
        Calcification des chocs conjoncturels
        
        Imperfections du marché, selon les idées néoclassiques
    - - Une prophécie auto-réalisatrice
      - Ce qui crée l'output gap
    - - Asymmétrie d'information : job search
      - Chômage fractionnel : les candidats quittent leur emploi pour trouver un meilleur pendant un mois
      - Salaires trop élevés : déséquilibre offre-demande
      - Indémontrabilité dans les données que le salaire n'a pas un effet sur le taux de chômage
  - - - Chômage à long-terme consolidé
    - - Dépendants du reste du monde
      - Une crise conjoncturelle qui se structuralise
    - - Rigidités juridiques
      - Droits des travailleurs
      - Duretés organisationnelles
- - - - Différences dans l'accès aux ressources socialement valorisées
      - Peuvent se fonder sur le mérit individuel et la production individuelle de richesses
      - Peuvent être socialement justifiées
      - Différences de position éconoomique (surtout)
      - Produit de l'intersection de champs sociaux économiques, culturels et politiques
    - - L'égalité doit être le but de la justice égalitative tandis que l'équité est le but de la justice commutative
      - Aristote
    - - Dans un contexte de financiarisation du capitalisme
      - OCDE : inégalités augmentent entre 1974 et 2010
        
        En France : maîtrisées
        
        Part du PIB des 1% diminue depuis 1950 mais augmente depuis 1980
        
        Grâce aux initiatives de redistribution sociale
        
        Augmentation du coeff de gini en allemagne, suède, EUA
    - - Courbe de Kuznets (1955)
        
        Les égalités augmentent, puis diminuent, à mesure qu'un pays s'enrichit
        
        Peut être comprise à travers de la théorie du ruissellement
        
        Sous-entend trois phases dans l'urbanisation de la population
      - L'augmentation des inégalités fait augmenter la demande sociale de réduction des inégalités
        
        Elle est atteinte dans un modèle politique où la demande retrouve une offre
      - Quelle relation de causalité entre croissance et inégalités ?
        
        Inégalités causent la croissance
        
        Augmentation des inégalités donne aux personnes aisées plus d'épargne pour investir
        
        Inégalités accoîtrent la croissance en fournissant des incitations à l'effort, l'innovation et l'entreprenariat
        
        Okun : le marché est à la fois inégalitaire et efficace
        
        Inégalités défavorables à la croissance
        
        Les imperfections du crédit empêchent les agents pauvres de faire des investissements rentables
        
        Trappes à pauvreté
        
        Les inégalités augmentent la demande politique de redistribution, qui réduirait les incitations à travailler et baisserait le revenu national
        
        Meltzer et Richard 1981
        
        Les inégalités réduisent la cohésion sociale et augmentent l'instabilité politique, ce qui pèse sur la croissance
        
        Le consensus actuel
        
        Investissement dans le capital humain effectue le pont entre égalité et croissance
        
        Des écarts plus marqués entre niveaux d'éducation dans des pays où les inégalités sont fortes
        
        Inégalité : un frein à la croissance
        
        La redistribution n'a pas d'effets négatifs car ses effets positifs l'emportent
    - - Courbe de l'éléphant
        
        Les populations à faibles revenus s'enrichissent vite
        
        Les très riches s'enrichissent considérablement en même temps
      - Moyennisation des sociétés émergeantes
    - - Raisons structurelles
      - Conditions différentes de travail
  - - - Les salaires devraient croître avec la PmL
      - Pays développés : les gains de productivité augmentent avec les revenus moyens
    - - Théorie
        
        Elle devrait réduire les inégalités à long-terme, car elle permet en théorie une distribution plus efficiente des facteurs de production
        
        Égalisation des facteurs de production à niveau mondial
        
        Théorème de Stolper-Samuelson
        
        La mondialisation entraîne une élevation de la rémunération des facteurs le plus utilisés dans chaque économie
        
        Dans une ouverture parfaite de l'éconmie : réallocation internationale des facteurs de production où ils sont le plus nécessaires, et donc élevation des rémunérations
        
        Dotation factorielle HOS
      - Dans l'économie réelle
        
        Les salaires qui augmentent sont ceux des actifs et des plus qualifiés
        
        Cadres qui organisent la production à niveau mondial
        
        Spillover effect du progrès technique
        
        En fonction d'une allocation sous-optimale des facteurs de production
        
        Spillover effect du progrès technique dynamise les milieux déjà qualifiés
        
        Théorie de la croissnace endogène : les PT sont biaisés dans les pays développés en faveur des personnes qualifiées
        
        Les acteurs qui sont exclus de la mondialisation connaissent une baisse de salaires, notamment en fonction de l'automation et des délocalisations
        
        Gilets jaunes
        
        Écrasement des salaires dans les chaînes de valeur mondiales, délocalisations
        
        PT génère une demande de qualification plus importante
        
        Les personnes qualifiées remportent le skill premium grâce à leur position au coeur de la mondialisation
        
        La polarisation des qualifications creuse les inégalités
        
        Les salariés peu qualifiés sont remplacés par des capitaux fixes
        
        Délocalisations font que des salariés se retrouvent au chômage
        
        Gary BEcker
    - - Retour de la rente
        
        Hausse des patrimoines immobiliers associée à une augmentation drastique des prix des patrimoines
        
        Hause des patrimoines financiers
      - Baisse du PT
      - Explosion des très hauts salaires
        
        Mécanismes
        
        Patrons, investisseurs, CEOs, qui se font rares et qui ont un pouvoir de négociation important
        
        Norme auto-réferentielle et homologie de position
        
        Stratégies d'incitation pour les PDG qui créent des hauts salaires
        
        Modèle des tournois : concurrence des candidats, celui qui l'emporte aura un effet de prime
        
        Salaires élevés incitent à attirer les meilleurs
        
        Hausse de l'écart entre rémunération et productivité
        
        PDGs gagnent 100x+ que salariés moyens en France
        
        Illustré par les bas salaires aussi
        
        Très importante dans les EUA, où les PDG reçoivent environ 354 fois les salaires moyens
    - - Le patrimoine se construit au long du temps
      - Les individus commencent avec une dette, qu'ils repayent au fur et à mesure
      - Dans les pays qui ont un système de retraites : le patrimoine est accumulé par les individus sans être dépensé pour ensuite être transmis aux enfants
    - - Ratio R/g
        
        Le capitalisme financiarisé accroît le rendement patrimoine au détriment des revenus du travail
        
        Si le taux de rendement pur du capital est supérieur à la croissance du pays, alors il y a concentration de richesses
      - Retour de l'héritage comme une partie importante du patrimoine total
      - Double impact sur les inégalités
        
        Une répartition plus inégalitaire que celle des revenus
        
        Concentration du patrimoine sur les personnes âgées, hausse des inégalités intergénérationnelles
    - - La segmentation du marché du travail enlève du pouvoir aux salariés peu qualifiés
      - Pour les autres employés : augmentation de la précarité salariale
      - Augmentation des inégalités, cercle vicieux
  - - - Les inégalités ont un effet négatif sur la croissance, qui cesse de pouvoir combler les inégalités
        
        Causalité double, cycle vicieux
      - Raisonnement keynésien : les pauvres ont une propension marginale à consommer total
        
        Lorsque leurs revenus baissent, l'économie en souffre le plus
        
        Si la TVA augmente, les pauvres consommeront moins
        
        Opposition aux théories néoclassiques : les richent épargnent plus alors leur donner plus de capitaux est insensé
        
        La croissance économique est conséquence des incitations à consommer, ce qui n'est pas possible avec de grandes inégalités
      - Les plus pauvres sont ceux qui ont les emplois les plus pénibles, ce qui veut dire que les inégalités n'incitent pas au travail
      - Les inégalités remettent en cause le stabilités politique et sociale
    - - La croissance ne touche pas toutes les populations de la même manière
      - Les inégalités sont favorables à la croissance
        
        Loi d'Okun : la croissance forte peut exister malgré les inégalités
        
        Kuznets : les inégalités sont une étape normale dans l'enrichissement des sociétés
        
        Elles s'accroissent à court-terme puis se réduisent à long-terme
        
        Théorie du ruissellement
        
        Les inégalités polarisent le capital : une petite partie de la population s'enrichit
        
        Le non-soutien de l'État aux ouvriers leur incite à travailler
        
        Allocations chômage en-dessous des seuils de pauvreté
        
        Les opportunités de croissance orchestrées par la classe capitalistique permettent aux ouvriers d'accéder à la classe moyenne
        
        Plus on réduit les impôts des riches, mieux on leur permet d'organiser la production, ce qui en fin de compte aide les pauvres
        
        L'épargne supplémentaire permet de créer des emplois à travers le réinvestissement
        
        Plus une idéologie qu'une théorie
        
        Elle se fonde sur trop de facteurs qui sont compliqués dans leurs relations entre eux
        
        Une manière de satisfaire les intérêts des plus riches
        
        A été la justificative de la suppression de dispositifs de sécurité sociale pour les plus pauvres
        
        Se concrétise dans la courbe de Laffer, qui n'est pas prouvée
  - - - Une manière de faire les premiers déciles gagner en niveau de vie
      - Niveau de vie diminue chez les plus riches
      - Une correlation négative entre quantité des dépenses publiques (en fonction du PIB) et augmentation des inégalités
    - - Permet de compenser les inégalités
      - Dépend surtout de stratégies nationales et de dépenses publiques
      - Permet d'assurer un salaire moyen plus centré sur la médiane
      - A un rôle important dans la réduction du taux et l'intensité de la pauvreté
      - Les impôts s'allègent sur ces dernières années dans le monde développé
        
        D'une manière hétérogène
        
        Aux EUA, les ménages restent plus imposés que la société en général, et les riches sont moins taxés que les pauvres
        
        En France, les PO sur les ménages s'envolent alors que ceux sur les entreprises restent relativement faibles, par rapport au PIB
        
        Faibles taux d'imposition sur les héritages en France
  - - - Les plus riches captent une grande partie de la croissance
      - En France, les inégalités restent maîtrisées à peu près
      - Aux EUA, les 1% des plus riches dépassent collectivement le niveau de vie des 50% les plus pauvres en 1995
      - Indices de Gini et autres mesures des inégalites témoignent d'une distribution des richesses de moins en moins égalitaire, dans les pays de l'OCDE notamment
    - - En fonction d'autres facteurs comme l'âge, el sexe, la position sociale, etc.
      - En France, 10 points du 25% de moins que gagnent les femmes par rapport aux hommes n'est pas expliquée
- - - - PGF
        
        La part de la croissance inexpliquée par l'augmentation du volume du capital
        
        Mesure l'efficacité de la combinaison productive
        
        Identifiée au progrès technique et à l'innovation
      - Sur les dernières décennies : elle perd en volume dans la décomposition de la croissance annuelle
    - - Alvin Hansen (1939) : la stagnation séculaire désigne une situation économique où la fin de la croissance démographique et du progrès technique conduisent à une période d'activité économique anémique
      - Larry Summers (2014)
        
        Les bulles financières ont caché le ralentissement de la demande à long terme : théorie de l'excès d'épargne
        
        Stagnation de la demande à long-terme, le sous-investissement s'illustre dans la faiblesse des taux d'intérêt
        
        La baisse du taux d'intérêt s'explique par un "excès mondial d'épargne"
      - Deux approches
        
        Par l'offre
        
        Gordon
        
        Les innovations modernes n'ont plus un effet de levier comme avant
        
        Les progrès techniques qui permirent le modèle de croissance intensive qui exista depuis la révolution industrielle pourraient ne plus survenir
        
        Paradoxe de Solow : on peut voir les ordinateurs partout sauf dans les statistiques de productivité
        
        Par la demande
        
        Inégalités
        
        Revenus naturels faibles
      - Les 6 vents contraires qui freinent la croissance
        
        Expliquent le reste du ralentissement de la croissance dans les pays développés
        
        Liés à des facteurs conjoncturels
        
        Ralentissement démographique
        
        Plafonnement des performances dans l'éducation
        
        Augmentation des inégalités
        
        Endettement des États-providence
        
        Coûts de la mondialisation
        
        Contraintes environmentales
    - - Une nouvelle conception de l'innovation : les procédures digitales permettent de recombiner les procédés et objets existants
      - Une nouvelle vague d'innovation avec la 5G et l'intelligence artificielle ?
  - - - Soutenable à long terme, sans tensions excessives
      - Sans accéleration de l'inflation
      - Output gap, écart de production : différence entre croissance effective et potentielle
  - - - Avec la fin de la croissance forte, liens entre inégalités et croissance
        
        Modèle de croissance fondé sur le crédit fait chuter la demande globale et augmenter l'endettement
        
        Inflation à bas niveau
        
        Déclin de la classe moyenne, paupérisation
        
        Imperfections des marchés lorsqu'il s'agit d'allouer les ressources de manière efficace
      - Paradoxe d'Easterlin : le revenu réel par tête augmente alors que le bien-être moyen reste constant
      - Courbe de Kuznets
        
        Dans le temps, à mesure qu'un pays s'enrichit, les inégalités se creusent plus diminuent à mesure que la demande de redistribtion augmente
    - - Remis en question dans un contexte de réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles et pollutions
      - Deux conceptions de la soutenabilité
        
        Soutenabilité faible
        
        Hypothèse de substituabilité des facteurs de production, entre le naturel et le technique
        
        La réduction de capital naturel peut être compensée par l'accroissement du capital physique
        
        La croissance économique n'est pas un obstacle à la préservation de l'environnement, sinon une condition pour que les sociétés deviennent plus écorresponsables
        
        Argument que le marché est capable de réguler les déséquilibres environnementaux
        
        À travers du système des prix, qui fait que ceux des ressources épuisables augmentent pré-emptivement selon le calcul d'actualisation
        
        Les coûts croissants pour les consommateurs et l'épuisement des ressources pour les rentiers les incitent à se réconvertir au renouvelable
        
        Soutenabilité forte
        
        Théorie de l'État stationnaire selon Ricardo
        
        Facteurs de production substituables et pas complémentaires
        
        Conséquences irréversibles des modèles de croissance : maintien nécessaire d'un niveau de capital naturel critique
        
        Le capital naturel est un bien commun de l'humanité
        
        La croissance actuelle est insoutenable, et il faut entreprendre la décroissance
- - - - Une ressource naturelle inégalement distribuée et épuisable
      - Son stock est difficile à évaluer
      - Place fondamentale dans l'économie industrielle et la pétrochimie
      - Source de 35% de l'énergie produite en 2010
    - - Son prix varie énormément en fonction des caracéristiques du marché et de la conjoncture
  - - - Spot : transactions immédiates
        
        Transactions physiques à livraison immédiate ou quasi
        
        Confrontation directe de l'offre et de la demande
      - Forward : transactions réelles futures
        
        Garantit l'écoulement de la production par les vendeurs
        
        Sécurise les approvisionnements pour les acheteurs
        
        Marché physique à livraison différée, mais à prix fixé dans le présent
      - Future : transactions futures théoriques
        
        Intentions d'achat ou de vente futures à un prix immédiatement fixé
        
        Lié à la gestion des risques
        
        Aléas conjoncturels
        
        Risques politiques
        
        Instabilité des taux d'intérêt et de change
        
        Spéculation
        
        Des échanges qui représentent 4 fois la consommation physique mondiale
        
        Ne débouchent que peu à des transactions physiques
    - - Des leaders qui contrôlent l'offre en cartel, équilibre collectif qui empêche le libre-établissement des prix
      - OPEP régule le prix du pétrole
        
        Duopole de Stackelberg : l'OPEP fixe les prix et les autres pays les suivent
        
        Suffoque les autres producteurs, les pays non-OPEP n'ont que très peu de pouvoir de concurrence
        
        Des producteurs d'ailleurs qui sont price-takers
        
        Une stratégie nn-compétitive entre le cartel et d'autres producteurs dispersés
        
        Le pétrole devient quand même plus cher d'être produit
        
        Empêche la crise dans les pays producteurs lorsque le prix baisse trop
        
        À la mesure de 95% du marché mondial de pétrole
        
        Deux objectifs :
        
        Empêcher les pays riches de chercher des alternatives
        
        Épuiser les réserves des concurrents
        
        Remis en question par les méthodes d'extraction non-conventionnelles du pétrole
      - Pendant la crise des années 70 : un quadruplement des prix du pétrole
    - - L'avenir du pétrole
        
        Covid-19 : bouleversements dans la demande
        
        Perte de pouvoir de l'OPEP au niveau mondial
        
        Manque de confiance dans le marché
        
        Urgence climagique : obsolescence future des combustibles fossiles prévoit une perte de centralité de l'enjeu pétrolier
        
        Remplacement progressif prévu à partir de 2030
        
        Accompagne l'incertitude sur les réserves de pétrole
        
        Plafonnement de l'offre et la demande
        
        2021 : les prix du pétrole réaugmentent plus vite que la demande car l'OPEP les contrôle
        
        L'après-pétrole
        
        Rente de rareté et règle d'Hotelling
        
        La dimension temporelle du prix du pétrole fera augmenter son coût
        
        Sur base de calculs d'actualisation
        
        Prise en compte du coût d'opportunité
        
        La demande cumulée excède le stock récupérable, ce qui donne aux producteurs une rente de rareté
        
        La rente pétrolière doit augmenter avec les tax d'intérêt, ce qui signifie que les prix doivent augmenter avec l'épuisement des marchandises
        
        Transition énergétique
        
        Mais comment répondre aux besoins en renouvelables ?
        
        Modèle de croissance et accumulation capitaliste : la dissociation du pétrole sous-entend une décroissance ?
      - Externalités négatives
        
        Les économies qui en dépendent sont en général peu diversifiées
        
        Les richesses du pétrole permettent une concentration formidable de richesses
        
        Vénézuéla : crise et désindustrialisation
        
        Les rentes : une manière de calmer la poulation et maintenir le pays
        
        Tensions géopolitiques et sociales, mouvements sociaux liés aux mouvements de prix
        
        Externalités environmentales
        
        Dégâts massifs aux écosystèmes
        
        Émission de GES
    - - Les "robber barons"
        
        Shell
        
        Chevron
        
        ExxonMobil
        
        BP
        
        Total
      - Stratégies
        
        Cost oil : prix surestimé du barril que les entreprises fixent pour faire un profit
        
        Asymétries d'information et sélection adverse : la compagnie acheteuse évalue le prix d'un produit pour le pays pour le lui acheter
        
        L'information devient rare
        
        Partage inégal de la rente, exploitation des pays exportateurs et financement de l'oligarchie locale
        
        Asymétrie des répercussions : le prix baisse moins qu'il ne monte lors de chocs
        
        Elles fixent le prix du barril qu'elles achètent à l'État
        
        Constitution d'oligopoles
        
        Partage inégal de la rente, surestimation, pression à la hausse
      - Les seules institutions qui ont le know-how de raffinage
      - Contrôlent les segments les plus rentables de l'extraction de pétrole
      - Poids peu importants dans la production, mais contrôle des segments rentables
    - - Pays importateurs : P.O. qui reposent sur des enjeux éconologiques
      - Pays exportateurs : les oligarchies locales prélèvent la rente malgré la population locale
      - Une allocation toujours sous-optimale des ressources
  - - - La demande de pétrole monte continuellement avec des augmentations de la production
      - Peu de possibilités de substitution du produit
        
        Ce qui est lié aux secteurs qui en consomment, transport et chauffage
        
        Surtout à court-terme, une fois que toute la capacité de production stable est utilisée
        
        Augmentation de l'intensité des chocs exogènes sur les prix
      - Des augmentations rapides du prix du pétrole font monter de 10% les profits des entreprises pétrolières, faible adaptation du marché
      - Les changements de prix ne changent que très peu la demande
    - - Les consommateurs sont price-takers
      - L'offre est soutenue par les compagnies qui fournissent le pétrole
        
        Caractérisée partout par un plafonnement des capacités de production existantes
        
        Contrôlée par l'OPEP
      - La demande
        
        Résulte de quatre phénomènes
        
        Dépend de la croissance économique mondiale
        
        L'intensité énergétique, déterminée à son tour par le progrès technique
        
        Dimimue depuis 1970 de 1,1% à l'année
        
        Dépend des comportements des pays en développement, dont la demande augmente
        
        La demande des ménages, des entreprises, des administrations, celle du pétrole dépend de leurs décisions individuelles
        
        Augmente plus vite que la croissance des pays (?)
      - Depuis le début des années 2000 : augmentation
      - Crise de 2008 : chute vertigineuse
    - - Offre : compagnies qui extraient le pétrole
      - Démande émane des raffineurs et clients finaux
      - Le prix souffre d'anticipations et de spéculation également
  - - - Économiques ou financières
      - Exogènes
        
        Crises diplomatiques
        
        Conflits armés
        
        Tensions internes
    - - 1973 : guerre de Kippour, prix du pétrole utilisés comme arme diplomagique
      - 1979 : tensions Iran-Irak et révolution iranienne
- - - - Enquête de l'INSEE : personnes de 14-60 ans à la recherche d'un travail mais sans emploi
      - Pôle emploi
    - - Conjoncturel
        
        Relatif à la conjoncture économique
        
        Souvent transitoire
      - Structurel : un déséquilibre durable du marché
    - - Activité productive, l'ensemble des facultés qui existent dans le corps d'un Homme et qu'il doit mettre en mouvement pour produire des choses utiles
      - Une activité rémunérée de production de biens et services
      - Emploi : dimension organisée, collective et statutaire du travail
    - - Population d'âge actif : personnes entre 15 et 64 ans
        
        Population active : personnes d'âge actif qui soit occupent un emploi, soit en recherchent un
        
        Population active occupée : personnes de 15 ans et plus qui travaillent
        
        Population active non occupée : d'âge actif, qui recherchent activement un emploi et sont disponibles pour l'occuper
      - Population inactive : ensemble d'individus qui n'ont pas d'emploi et n'en cherchent pas
    - - Au chômage
      - Personnes d'âge actif sans emploi, recherchant un emploi et disponibles pour l'occuper
  - - - Conception néoclassique
        
        Offre du travail : force de travail par les travailleurs
        
        Proportionnelle au prix
        
        Résultat d'un arbitrage travail-loisir des individus
        
        Demande de travail : quantité de salariés que les entreprises nécessitent pour leurs processus productifs
        
        Fixée par la productivité marginale de chaque salarié
      - Le trvail est vu comme une marchandise
      - La demande est formulée par les entreprises
        
        Motivées par la productivité marginale du travail
        
        En fonction du capital fixe
      - Un niveau de chômage d'équilibre
        
        Qui réunit
        
        Chômage de transition (frictionnel) : le temps d'ajustement entre les différents postes
        
        Chômage volontaire : des employés mécontents
        
        Selon Milton Friedmann, le chômage naturel est incompressible
        
        Issu du chômage structurel
        
        Comporte le chômage transitionnel
      - Le salaire minimum est non-optimal, et il fait augmenter le chômage
      - Autres sources de chômage
        
        Théorie de la recherche de Stinger
        
        Théorie du filtre d'Aron
        
        Les individus aux niveaux de qualification plus élevées accèdent à des meilleurs postes
        
        M. Spencer : l'éducation détermine la productivité des travailleurs
        
        Le marché du travail comme système imparfait
        
        Le salaire fixe peut faire augmenter les coûts d'opportunité des employeurs
        
        Théorie des insiders / outsiders
        
        Les travailleurs négocient leurs conditions de travail avec les employeurs, qui embauchent moins de nouvelles personnes
        
        Le comportement des insiders génère du chômage car les salariés n'acceptent pas de salaires plus faibles avec plus de travailleurs
        
        Très liée à la flexibilité du travail dans le marché
      - L'augmentation de l'intensité capitalistique (remplacement du capital au travail) permet de faire pression à la baisse pour les salaires
        
        Origine d'un chômage structurel
      - Le taux de salaire d'équilibre est l'information la plus importante dans l'offre et la demande d'emploi
      - Hypothèses
        
        Individualisme et rationnalité
        
        Rendements décroissants
        
        Concurrence pure et parfaite
        
        Hypothèses de l'offre du travail
        
        Homogénéité du travail
        
        Parfaite divisibilité du travail offert
        
        Réallocation du travail sans coût
        
        Adaptabilité de l'offre à la demande sur le marché de travail
        
        Parfaite autonomie de l'offreur
      - Offre de travail
        
        Arbitrage travail-loisir
        
        Offre de travail : ensemble des couples salaires-quantités de travail qui optimisent la satisfaction des individus en quête d'emploi
        
        L'offre de travail est déterminée par l'arbitrage emploi-loisir
        
        Utilité du revenu salarial, associé à des biens de consommation
        
        Utilité du loisir
        
        Une fonction croissante du taux de salaire réel
        
        L'effet de substitution l'emporte sur l'effet revenu, l'offre augmente avec le salaire réel qui augmente
      - Demande de travail
        
        Issue de la fonction de production à court-terme
        
        Obéit à la loi des rendements décroissants
        
        Max profit = pf(L)-wL
        
        Une fonction décroissante du salaire réel
        
        Déterminent ensemble le niveau d'emploi et le salaire d'équilibre
        
        Tous ceux qui ne travaillent pas dans ce modèle le font volontairement
        
        Le chômage est conséquence de l'imposition d'un salaire minimum par des acteurs externes, qui fait baisser la demande et augmenter l'offre de travail
      - Le marché du travail n'est pas assimilable aux autres marchés, car il est touché par d'autres problématiques
        
        Il s'adapte en fonction des adversités
        
        Quantité de monnaie en circulation
        
        Productivité marginale du travail
        
        Population active potentielle
      - Les imperfections
        
        Désajustements chroniques du rapport entre offre et demande de travail
        
        Critique de la pensée keynésienne
        
        Modèle néo-classique d'imperfections du marché
        
        Assymétries d'information
        
        Concurrente imparfaite
        
        Théorie des contrats implicites
        
        Décrochage des emplois de la productivité marginale du travail
        
        Salaire d'effiicience
        
        Inversion du postulat néo-classique : la productivité est une fonction croissante du salaire réel
        
        L'emploi est déconnecté de la productivite générale des facteurs car on préfère payer plus les salariés pour les inciter à mieux travailler
        
        Déterminants : coûts de rotation, qualité de la main d'oeuvre, réduction des asymétries d'information
        
        Modèle insicers / outsiders
        
        Les chômeurs peinent à trouver un emploi car les insiders les empêchent de rentrer dans les organisations productives
        
        L'entreprise n'embauchera des outsiders qu'à partir du moment où les employés ne peuvent pas travailler mieux avec des augmentations de salaire
        
        Barrières à l'entrée des entreprises qui résultent des stratégies des salariés
        
        Les insiders au travail maîtrisent les coûts de rotation de la main d'oeuvre et ont un pouvoir de marché dans la fixation des salaires
        
        Théorie du job search
        
        Le chômage frictionnel s'explique par l'imperfection de l'information
        
        La recherche de travail est coûteuse, et l'optimum entre coût de la prospection et salaire empêche certains emplois d'être occupés
        
        Le temps de chômage correspond à celui de prospection
        
        Théorie du capital humain
        
        Les spécificités du capital humain incitent les employeurs à chercher des relations de longue durée
        
        Les emploiés subissent un investissement en capital productif qui les rend plus rentables à l'entreprise
        
        Lié à la théorie de la croissance endogène
    - - L'approche de Keynes du chômage : il a d'autres causes qu'un arbitrage travail-loisir
        
        Hysthérèse en inertie des salariés : plus longtemps ils sont au chômage, plus leur capital humain se dégrade et plus ils y restent (E. Phelps)
        
        Il existent deux marchés du travail, avec leurs règles spécifiques
        
        Théorie de la segmentation (Piore-Sabel)
        
        1er : normes de travail stables, travail qualifié et masculin, taux de chômage faible
        
        2eme : normes d'emploi instables, niveaux plus faibles de revenus, plus de chômage, conditions précaires, surtout féminin
      - Le plein emploi est réalisable
      - Le chômage a deux principes
        
        Le chômage est forcément involontaire
        
        Les salariés ne sont pas conscients des changements de prix
        
        Seul le salaire nominal importe
      - L'emploi dépend de la demande effective : il augmente si les prévisions de demande augmentent dans le marché
      - Une opposition à la théorie néoclassique
        
        On peut faire diminuer le chômage avec un salaire minimum
        
        Une augmentation de l'investissement public peut promouvoir les salaires et diminuer le chômage
        
        Le marché du travail est une fiction : A. Barrière
        
        Effet d'illusion monétaire
        
        Le salaire minimum est incompressible
        
        En réalité, la demande de travail dépend du niveau d'emploi qui dépend de la demande effective
        
        Les salaires sont rigides à la baisse
        
        Consommation = C_0 + C_C
        
        C_0 : consommation obligatoire en dessous de laquelle le salaire ne peut pas descendre
        
        C_C : consommations des individus, déterminées par leurs propensions marginales à consommer
        
        Principe de l'offre coudée : les produits de première nécessité auront toujours une offre, ce qui veut dire que les salaires doivent toujours pouvior lui répondre
        
        Ajustés à la demande à la baisse
        
        Il faut trouver une autre manière de minimiser le chômage
        
        Chez les keynésiens, les salaires à la hausse ne font pas monter le chômage
        
        Les augmentations des salaires peuvent être des incitations des entreprises à consommer plus
      - Années 70 : remise en cause des idées keynésiennes
        
        Taux de chômage d'équilibre : dû aux anticipations de l'inflation par les acteurs économiques
        
        Modèle W/S - P/S
        
        Le niveau de salaire d'équilibre est à l'encontre de la propension à travailler des salariés et la productivité marginale des producteurs ?
      - Part du principe de parfaite flexibilité du chômage
        
        S'ajustent a l'inflation
        
        Hypersensibles
        
        Soumis à des droits du travail
      - Loi d'Okun : il existe une relation stable entre évolution du chômage et écart de production
        
        Le travail s'éloigne du plein emploi lorsque l'output gap se creuse
      - Lourbe de Phillips : une relation inverse entre variation du taux d'emploi nominal et les taux de chômage
  - - - La courbe de Phillips est une illusion car le chômage est indépendant de l'inflation
        
        Les acteurs sont rationnels, ils adaptent leurs dépenses au "revenu permanent" qui est obtenu par actualisation des revenus courants et ne succombent pas à l'illusion monétaire
        
        Une politique de relance keynésienne a des effets inflationnistes
        
        Impossibilité de descendre en dessous du chômage naturel sna relancer l'inflation et passer à une courbe de Phillips supérieure
      - Imperfections du marché et frictions constatées
      - Introduction du concept de chômage naturel
        
        Résulte des imperfections en place dans les marchés du travail
        
        La somme du chômage volontaire et du chômage frictionnel
        
        Face aux politiques conjoncturelles, le niveau de chômage est incompressible
    - - L'offre de travail coudée
        
        Effet d'illusion monétaire
        
        Conçoit le salaire minimum incompressible ajusté à la demande autonome (C = c*Y + C_0)
        
        Est le produit de rapports de force sociaux : rigidité des salaires à la baisse
      - La demande de travail est victime de l'importance de la demande effective
        
        La demande de travail dépend de la productivité marginale du travail, mais aussi de la demande effective qui dépend du niveau de l'emploi
        
        Le chômage diminue si l'offre de travail observe qu'elle diminue, et donc que le futur sera plus clair économiquement
    - - Demande effective et loi d'Okun : il existe une relation stable entre évolution du chômage et écart de la production
      - Le chômage augmente lorsque l'output gap augmente
    - - École des équilibres à prix fixes
        
        Chômage classique : excès d'offre jugé ttrop coûteux pour les entreprises
        
        Chômage keynésien : excès d'offre de biens provoque un excès de l'offre de travail
        
        Un chômage de court-terme keynésien, de long-terme néoclassique
      - La courbe de Phillips propose une relation entre taux de chômage et taux d'inflation (ou le taux d'accroissement des salaires nominaux)
  - - - Rendements décroissants
      - Suit les principes de la CPP
      - Offre de travail
        
        Déterminée par l'arbitrage travail-loisir
        
        Le revenu salarial a une utilité, une fois qu'il permet d'accéder à des biens de consommation et au loisir
        
        Courbes d'indifférence travail / loisir
        
        Offre : ensemble des couples salaires / quantités de travail qui optimisent la satisfaction des individus en quête d'emploi
        
        Une fonction constante du taux de salaire réel
        
        La force de travail est une fonction constante du taux de salaire réel
        
        Augmetation des salaires : effet substitution et effet revenu
        
        L'effet substitution l'emporte généralement sur l'effet revenu
        
        L'offre de travail est plus élevée lorsque le salaire réel est élevé
      - Demande de travail
        
        Issue de la fonction de production à court-terme
        
        Obéit à la loi des rendements décroissants
        
        Peut être maximisée avec les données prix et taux de salaire d'équilibre
        
        Une fonction décroissante du salaire réel
      - Sur les marchés du travail, un équilibre
        
        Donné par l'intersection des courbes d'offre et de demande
        
        Change lorsque les courbes bougent
        
        En CPP, le chômage est volontaire ou transitoire
        
        La distance entre ~L et L mesure le chômage volontaire
        
        Le SMIC bouleverse l'équilibre salarial en augmentant l'offre et diminuant la demande
        
        Le lieu de la rencontre entre la demande et l'offre de travail
        
        Une notion classique / néo-classique
        
        Doit être libéré de rigidités externes
      - Limites
        
        Importance de variables exogènes dans la recherche d'un travail
        
        Autres facteurs ajustent le salaire à leur propre manière
        
        Quantités, Keynes
        
        Demande effective et croissance, Okun
        
        Présence d'asymétries d'information et barrières à l'entrée
        
        Existence d'un chômage incompressible
      - Individualisme méthodologique et rationalité
    - - Remise en cause du lien salaire-chômage
        
        Une relation difficile à démontrer
        
        Distinction entre les salaires et la productivité
        
        Les études récentes ne trouvent pas de lien entre un salaire minimum et des effets dans l'emploi des jeunes
      - En situation de concurrence imparfaite : des flexibilités pour compenser les rigidités humaines
        
        Externe
        
        Quantitative
        
        Recours à des contrats de courte durée pour adapter les effectifs aux besoins
        
        Facilités d'embauche et licenciement
        
        Qualitative
        
        Remplacement du contrat du travail par un plus facile à rompre
        
        Sous-traitance
        
        Interne
        
        Quantitative
        
        Annualisation du temps de travai
        
        Chômage partiel
        
        Ajustement de la quantité de travail aux besoins
        
        Quaitative
        
        Flexibilité fonctionnelle
        
        Facilités de réalloger le travailleur dans son entreprise, et polyvalence
- - - - Pauvreté
      - Sécheresse
      - Menaces à la biodiversité
    - - Règlementation
      - Taxation
    - - La pollution a un coût social plus élevé que ses coûts privés
      - L'optimum de pollution n'équivaut pas à l'équilibre de pollution
        
        Optimum : coût social = demande privée
        
        Équilibre : demande privée = coût privé
        
        Deux valeurs qui doivent s'aligner (sur l'optimum)
    - - Réchauffement climatique : une externalité négative
      - Phenomène du passager clandestin dans la pollution, des empreintes écologiques inégales
  - - - Règlementation
        
        Pouvoirs publics créent des règles qui sont respectées par les actuers économiques
        
        Facile de viser des publics spécifiques
        
        Facile de mettre en oeuvre
        
        Adaptable aux enjeux du moment
        
        Avantage : un public spécifique visé : fournisseurs et consommateurs individuels
        
        Inconvénients
        
        Paradoxe de Jevons : effet ed rebond qui incite les consommateurs à consommer davantage de ressources
        
        Technicité de certaines règles
        
        Free riders ?
        
        Coûts élevés
        
        Fiscalité environmentale
        
        Un instrument parfois insuffisant
        
        Insoutenable politiquement et socialement
        
        Des objectifs précis
        
        Réduire les émissions de GES
        
        Diminuer les déchets
        
        Obligation de dépollution
      - Agir sur le comportement des individus par les règles juridiques obligatoires
      - Incitation
        
        Subventions monétaires pour les ménages et les entreprises
    - - Marché des quotas d'émissions, total fixé par les pouvoirs publics
        
        Coûts additionnels pour les pollueurs, nottamment à mesure que plus d'entreprises polluent, incitent la décarbonisation
        
        Enjeux
        
        Signal-prix : les acteurs ne prennent pas en compte les effets de la pollution aux générations futures
        
        Politiques appliquées : production d'énergie
        
        Investissements dans le renouvelable
        
        Nucléaire
        
        Hydrogène?
        
        Paradoxe de la taxe carbone : l'élasticité-prix des sources d'émission de GES est trop faible pour que des incitations économiques modifient le comportement des consommateurs
        
        Ces taxes finissent par avoir un impact sur le pouvoir d'achat des plus pauvres
        
        Le gouvernement ne dispose pas de pouvoir suffisant pour augmenter la taxe À 100€/tonne, ce qui serait l'idéal
        
        Informations imparfaites et contexte économique instable font que les entreprises contournent le marché du carbone
        
        Prix du carbone extrêmement faibles en 2007~2009 lors de la crise monétaire
        
        Échanger des droits de pollution relatifs à la quantité de polluants
        
        Une perspective libérale
        
        L'État n'est as contraignant, il ne fait que mettre en place un système où les acteurs ont une certaine liberté
        
        Aujourd'hui, un marché de moins en moins efficace
        
        Les valeurs sont trop faibles et le système est trop lax
        
        Un développement inégal dans le monde, difficultés et résistances institutionnelles dans les Suds
        
        Internalisation des externalités qui peuvent être librement échangées
        
        En Europe : les prix tendent à la baisse et sont très sensibles aux cycles et fluctuations, ce qui leur fait perdre leur sens
        
        Approche par l'offre
      - Taxes écologiques (pigouvviennes), principe du pollueur-payeur
        
        La différence entre les coûts social et privé est compensée par la taxe, une fois que l'équilibre du producteur, et donc sa pollution, est supérieur avant la prise en compte des impacts sociaux
        
        Ronald Coase : notion de marché de permis négociables, qui pose les bases de la logique des droits du carbone
        
        Internalisation des externalités
        
        EU : taxes des produits polluants sur le territoire de l'organisation
        
        UE fixe les droits à polluer pour aligner les émissions individuelles aux industrielles
        
        Des taxes qui sont différentes par pays
        
        Effectives également dans la mesure où l'augmentation des prix fait augmenter les revenus de l'État
        
        Cependant, les taxes se reflètent sur une augmentation des coûts, ce qui peut conduire à une augmentation des inégalités
        
        Approche par la demande
        
        Un outil efficace pour tenir les engagements d'atténuation des pemissions
        
        Source de recettes non-négligeables
        
        Faciles à administrer mais contraintes aux Suds
      - Ne sont pas soutenables dans tous les cas
        
        Un instrument insuffisant
        
        Dumping fiscal
        
        Free riders qui échappent à la réglementation
        
        Faible soutenabilité politique, institutitionnelle & sociale
        
        Les entreprises soumises à ces initiatives peuvent ne pas être sanctionnées suite aux intérêts différents des gouvernements
    - - Monétarisation du coût social des externalités
      - But d'atteindre l'optimum de pollution
  - - - On compense les externalités environmentales par des mécanismes économiques incitatifs
      - Recherche d'un capitalisme vert
      - Rapport Brutland de 1987
      - Deux plliers
        
        Conciliation entre environnement et croissance économique
        
        Internalisation des externalités écologiques dans un système de marché
      - Comprend l'économie comme un modus de protection de l'environment
        
        Extension au capital naturel de la problématique néoclassique de la croissance
        
        Hypothèse de substituabilité des facteurs, qui permettrait de maintenir la croissance
        
        Capital naturel
        
        Capital technique
      - Le marché est capable de réguler les déséquilibres environmentaux
        
        Rente d'Hoteling (1931) : la raréfaction d'une ressource fait augmenter les coûts de marché des ressources non-renouvelables en fonction des plus importantes difficultés d'extraction
        
        Courbe de Kuznets environmentale : sans la croissance, la relation entre croissance et pollution de l'environment ne peut pas s'inverser
        
        Théorème de Coase : le marché n'est pas capable d'internaliser les externalités
    - - Incompatibilité entre le modèle de croissance actuel et les équilibres écologiques
      - Modes alternatifs à l'accumulation capitaliste
        
        Économie écologique
        
        Décroissance
      - Remise en question du modèle de croissance
        
        Conception de conséquences environmentales irréversibles des modèles de croissance, une fois que le capital naturel et le capital technique sont imparfaitement substituables
        
        Réchauffement
        
        Épuisement des ressources
        
        On doit garder un niveau de capital naturel critique
        
        La transition écologique doit s'étendre sur toute la société
        
        Réduction des émissions
        
        Lutte contre la pollution
        
        Protection de la biodiversité
        
        Recherche d'une "croissance zéro" se basant sur l'idée d'un monde fini
        
        Auteurs
        
        Malthus : rareté des ressources face à l'accroissement populationel
        
        Néo-malthusiens
        
        Rendements décroissants, Turgot et Ricardo, rareté relative
  - - - Même avec la régularité de négociations sur le climat
        
        1992, sommet de la terre
        
        1997, protocole de Kyoto
        
        COPs, nottament la COP21 à Paris
        
        Limitation de l'augmentation de la température
        
        Désinvestissement des énergies fossiles
        
        Neutralité Carbonne
        
        Responsabilités communes mais différentiées
      - Projets de mécanisme de développement propre permettent à des entreprises dans des pays développés de polluer plus si elles financent des projets de développement durable dans des pays émergeants
      - Engagements peu conraignants
      - Peu de discussions sur la tarification du carbone
      - Divergence des intérêts nationaux
      - Free riders dans les accords internationaux
    - - Transferts éventuels nécessaires pour financer la transition écologique
- - - - Doctrine : corps organisé de représentation et valeurs qui vise à orienter la société dans un sens jugé souhaitable
        
        Libéralisme politique
        
        Socialisme
      - Théorie : hypothèses qui analysent une réalité donnée
        
        École néo-classique
        
        Keynésianisme
        
        Monétarisme
        
        École classique
    - - Libéralisme politique
        
        Auteurs
        
        Locke
        
        Tocqueville
        
        Bentham
        
        Corps de doctrines centré sur
        
        Philosophie de la liberté et de l'ordre naturel
        
        Respect des lobertés et droits individuels inaliénables
        
        Individus au centre du projet politique
        
        Complète le libéralisme économique
        
        Droit de propriété fondamental et assurance d'autres libertés et droits individuels
        
        Mise en place d'un système de marché pour organiser l'économie
        
        Rencontre de l'offre et de la demande
        
        Main invisible
        
        Promotion de la liberté d'entreprise
        
        Promotion du libre-échange
      - Libéralisme économique
        
        Benjamin Constant
        
        Droit de chacun de conduire ses affaires privées
        
        Droit individuel de déterminer ses propres conduites, avec un État neutre
  - - - Auteurs
        
        Boisguilbert
        
        Lois de fonctionnement économique parfaites car conformes à la nature
        
        L'équilibre économique se fondemente sur la notion d'équilibre des écossystèmes
        
        Mandeville
        
        Quesnay
        
        Secte des économistes
        
        Libéralisme du droit naturel
      - Instrument de détermination d'un ordre naturel
    - - Théories
        
        Abandon de conformité à l'ordre naturel
        
        Rupture avec les physiocrates
        
        Recherche du bonheur de la société fondé sur la maximisation des utilisés personnelles
        
        Un projet de société structuré sur le marché
        
        L'économie atteint un équilibre car chaque acteur, souhaitant maximiser son utilisé, rend le système équilibré
        
        Correction des imperfections
        
        État-gendarme : fonction de régulation économique
        
        Théories des avantages absolus/comparatifs
        
        Laissez-faire, liberté d'entreprendre
        
        Laissez-passer, libre-échange
      - Divergences
        
        Libéraux anglais
        
        Auteurs
        
        Bentham
        
        Smith
        
        Stuart Mill
        
        La coordination des actions se fait par le marché
        
        L'État intervient pour combler des dysfonctionnements sociaux
        
        Libéraux français
        
        Auteurs
        
        J.B. Say
        
        Frédéric Bastiat
        
        Hostilité à la spoliation légale par l'État, ou la suppresion par l'État de la propriété privée à travers les impôts
        
        Métaphore de la vitre brisée, la destruction inutile de biens n'amène de profit à personne
  - - - Auteurs et OEuvres
        
        Carl Menger, Principes d'Économie
        
        Jevons, Théorie de l'Économie
        
        Walras, Éléments d'Économie politique pure
        
        Pareto
      - Réaction aux critiques socialistes du capitalisme
      - Fortifiaction conceptuelle du classicisme par un arrière-plan scientifique
      - Bases conceptuelles
        
        Restriction des hypothèses classiques dans un contexte de simplification mathématique
        
        L'utilitarisme est remplacé par l'utilité individuelle
        
        La rationalité substantive remplace la raison
        
        Utilisation de variables, par exemple pour mesurer la satisfaction
        
        Incarnation de la doctrine libérale dans l'homo-oeconomicus
      - Dissociation des moyens et des fins sociales : simulacration de l'économie
        
        Inversion logique : la société doit se rapprocher du modèle plutôt que de rendre les individus satisfaits
        
        Libéralisme préssupose la libération des individus les uns par rapport aux autres, la libération de la société
        
        Posteriorité
        
        Thatcher : there is no society, only individuals
        
        Ayn Rand : l'altruisme est [...] la moralité des canibales se dévorant les uns les autres
    - - Aspects généraux
        
        Crise du paradigme keynésian : années 70-80
        
        Recyclage du libéralisme néo-classique
        
        Idée de l'optimum socioéconomique dans le contexte d'une économie capitaliste : parfaite efficience du marché
        
        Propositions
        
        Niveau faible d'intervention de l'État
        
        Le modèle de marché doit s'appliquer partout
      - Courants
        
        Ordolibéralisme allemand
        
        École de Fribourg
        
        Années 1930
        
        Le marché doit être régulé par l'État pour atteindre osn efficience maximale
        
        École autrichienne
        
        Hayek
        
        Von Mises
        
        Opposition eux néoclassiques, les marchés n'atteignent pas l'équilibre
        
        Individualisme méthodologique : phénomènes économiques arrivent au niveau de l'individu
        
        Hayek : le format de marché est conséquence d'une "évolution naturelle" des formats d'organisation de l'activité humaine
        
        Les obstacles au format de marché doivent être combattus
        
        Laissez-faire radical, approche cattalactique
        
        Néo-libéralismes anglo-saxons
        
        École monétariste
        
        Friedman : le marché assure la plus grande liberté individuelle possible
        
        La liberté économique est condition de la liberté politique
        
        Les politiques fiscales sont inefficaces pour gérer la conjoncture
        
        Hostilité à l'intervention de l'État
        
        Opposition au salaire minimum
        
        Favorables à un revenu universel : "impôt négatif"
        
        Théorie du capital humain
        
        Gary Becker, école de Chicago : toutes les décisions humaines peuvent être analysées en terme de comportement rationnel
        
        Le marché est un mécanisme de maximisation des intérêts par les calculs coût-avantage individuels
        
        Conception de l'individu-entreprise
        
        École du Public Choice
        
        L'État agit aussi pour satisfaire les intérêts des hommes politiques
        
        Analyse de la sphère politique sous le paradigme de l'homo oeconomicus
        
        Les choix politiques sont la conséquence d'une interaction entre coffre politique et demande politiuque
        
        Théoriciens de l'offre
        
        Arthur Laffer et George Gilder
        
        Hostilité à l'intervention de l'État (courbe de Laffer)
        
        Superiorité du capitalisme
        
        Libertarisme
        
        Anarcho-libéralisme
        
        Auteurs
        
        Friedman
        
        Murray Newton Rothbard
        
        Hostilité radicale à l'État -- état minimal
        
        Conception restrictive de l'État
        
        Minarchisme
        
        Anarcho-capitalisme
        
        Favorables à la privatisation des fonctions régallennes
- - - - Acquisitions - cessions d'actifs
        
        Servant à la production pendant au moins un an
        
        Durant au moins un cycle productif
      - Autrement dit, dépenses avec des biens de consommation durables
      - Chez les entreprises : investissement productif
  - - - Lorsque l'investissement augmente, il augmente plus que proportionnellement le revenu national en le multipliant par un coefficient k
      - L'investissement ugmente l'activité économique et le stock de capital disponible pour la production
      - Se perd lorsqu'on considère les fuites vers l'étranger
      - Dans un circuit fermé, la FBCF promeut la demande chez les fournisseurs et le revenu circule plusieurs fois dans l'économie à mesure que l'investissement se distribue dans plusieurs niveaux
      - Toute variation de l'investissement ΔI entraîne une variation de la production ΔY telle que
        
        ΔY=1/(1-Pmc)ΔI
        
        Pmc = propension marginale à consommer
        
        1 - Pmc = Pme
        
        ΔY = k * ΔI
        
        k : multiplicateur keynésien
        
        = 1/(1 - Pmc)
        
        = 1 / Pme
      - Conclut que l'investissement est toujours bénéfique pour l'économie
      - Ne prend pas en compte les Pmc et Pme différentes des différents acteurs économiques
    - - Les variations de demande créent une variation plus que proportionnelle de l'investissement dans le même sens
      - Auteurs
        
        Albert Aftalion, 1909
        
        Clark, 1917
      - L'investissement est la dérivée de la demande
      - L'investissement répond plus que proportionnellement aux chocs d'offre et demande, et est donc un des moteurs de la croissance
  - - - 3 types
        
        Investissement intensif ou de productivité
        
        Investissement extensif ou de capacité
        
        Investissement de remplacement
        
        compenser l'usure qui fait diminuer le capital fixe
      - Matériel ou immatériel
        
        Matériel : capitaux et machines
        
        Immatériel : campagnes publicitaires, R&D, personnel et formation
      - Induit ou autonome
        
        Autonome : sur une attente d'évolution de la consommation
        
        Liens avec la demande anticipée
        
        Induit : quand il y a croissance économique
    - - Taux d'investissement : FBCF/PIB
      - Taux d'investissement pour une entreprise : FBCF(e)/VAM
    - - Demande anticipée
        
        Attente de changements dans les consommations qui changent les perspectives de production
        
        On n'investit que quand les capacités d'utilisation de production sont excédées
        
        L'investissement se fait sur la prévision de gains économiques
      - Contraintes de l'incertitude et de l'irreversibilité
        
        Font que l'investissement ne réagisse pas directement à la demande
      - La profitabilité des investissements
        
        Dépend de la situation des marchés
        
        Taux de rentabilité de projet - taux d'intérêt réel
        
        Une mesure de la rentabilité de l'investissement productif
        
        Peut être négative ou positive en fonction de la part d'argent emprunté dans l'investissement
      - Coefficient Q de Tobin
        
        S'il est positif, les actions fournissent le capital nécessaire pour investir et l'entreprise possède de la crédibiltié dans le marché
        
        Se calcul en divisant la valeur boursière de l'entreprise par la valeur comptable de son stock de capital
      - Coûts des facteurs de production
        
        Les entreprises doivent choisir le meilleur mélance capital/travail
        
        Les coûts de production doivent être viables dans l'optique de la profitabilité
      - Contraintes de financement
- - - - Pendant les 30 glorieuses : politiques industrielles volontaristes
      - 30 piteuses : correction des défaillances de marché remplace l'intervention de l'État
    - - Entre 1970 et 2000 : désindustrialisation française
      - Effectif d'usines
      - Part de l'industrie dans le PIB
      - Quantité de salariés
        
        En France, la VA de l'industrie augmente, mais les emplois n'augmentent pas de même
        
        Substitution du travail au capital
      - N'est pas l'opposé de la réindustrialisation
    - - Une spécialisation trop moyenne qui empêche la concentration d'efforts en une seule gamme de productions
      - Les gains de productivité font baisser les salaires absolus, ce qui est empiré par les gains internationnaux de productivité
  - - - Économiques
        
        Baisse de la compétitivité
        
        Des prix : capacité à produire pour pas cher
        
        Hors-prix : capacité de dynamiser l'économie
        
        Raisons structurelles
        
        Mal à recruter des ouvriers, désaffection par rapport au secteurs industriel
        
        Difficulté de développement des petites entreprises
        
        Sous-traitance dans des endroits moins chers, délocalisations
        
        Faible politique de R&D
      - Publiques
        
        Contexte de crise : les concentrations industrielles moins importantes sont privilégiées
        
        Politiques : limitation de l'industrie pour regagner de l'espace public dans les milieux urbains
      - Loi fondamentale des trois secteurs
        
        L'activité éco se déplace d'un secteur vers l'autre
        
        Dans les pays développés, les secteurs des services ont tendance à être très développés
        
        France : 75% des activités économiques
        
        En Allemagne, le développement d'une industrie lourde maintient le secteur segondaire important
        
        La part de l'industrie dans le PIB d'un pays diminue avec son enrichissement, même si le PIB industriel reste constant
      - Effet eélasticité de la demande
        
        La diminution de la consommation de biens intermédiaires fait baisser leur demande
        
        Ils deviennent moins rentables
        
        leur production est envoyée à l'étranger, où ils sont moins chers et où on fait des économies d'échelle
        
        Enrichissement des nations fait augmenter la demande de services et baisser celle de produits industrialisés
      - Progrès technique et gains de productivité qui font diminuer l'effectif de salariés
        
        Croissance extensive < croissance intensive
      - Mécanismes
        
        Externalisation de la production vers d'autres secteurs
        
        Effet de substitution supérieurs aux effets de revenu dans la production industrielle : les gains de productivité font diminuer l'emploi qui est remplacé au capital
        
        Externalisation de la production industrielle vers d'autres pays (moindre)
        
        Spécialisation industrielle qui diminue la production générale grâce au jeu des avantages comparatifs, et vise augmenter la compétitivité
        
        Perte de compétitivité industrielle générale
        
        Spécialisation trop moyenne dans l'industrie
        
        Des coûts trop élevés pour une production pas assez spécialisée
    - - Baisse de l'emploi : un phénomène commun à toutes les régions désindustrialisées
      - Chaîne de la diminution de l'emploi, issue du progrès technique
        
        Progrès technique
        
        Main-d'oeuvre diminue
        
        Production augmente
        
        Baisse des prix
        
        Augmentation des revenus des agents
        
        Augmentation de la demande
      - Instauration d'un chômage de longue duré, avec des services sociaux dui conservent le chômage
      - Perte de connaissances techniques et industrielles
      - Déplacement du PIB vers le secteur tertiaire
      - Certaines désindustrialisations sont irréversibles, donc assymétriques
        
        Mines
        
        Sidérurgie
    - - Actuellement en France : 3/4 de la production dans le secteur tertiaire
      - Même si la production industrielle ne perd pas forcément en volume
      - Recul de l'emploi industriel
  - - - Des investissements en infrastructure sont envisageables pour baisser les coûts de production
      - L'État peut favoriser les PME
      - Développement d'outils de consultation de la demande
      - Acompagnement d'initiatives locales pour regénérer le savoir-faire technique
    - - Concentration des activités dans certains grands secteurs de l'activité industrielle nécessitant d'un capital technique élevé
        
        Mode
        
        Pharmacie et chimie
        
        Aéronautique
      - Incitations aux start-ups qui peuvent refaçonner le paysage national de la consommation
        
        Elles sont incorporées aux grandes entreprises : effet de traîne des oligopoles
      - Valorisation de l'héritage industriel à travers la mobilisation du patrimoine
      - Levier européen, de consommation
      - Doivent prendre en compte des politiques d'innovation et le développement de capital humain
      - Questions décisives pour les entreprises
        
        Modes de financement
        
        Taille
        
        Ouverture aux capitaux internationaux
    - - Vision défensive et protectionniste
        
        Assurer l'auto-suffisance des États
        
        Créer des emplois au niveau local
      - Vision offensive, cherchant des gains de productivité et compétitivité
        
        Investissements dans les "industries du futur"
        
        Reconfiguration du modèle industriel pour le faire rentrer dans nos sociétés contemporaines
    - - L'industrie : un facteur important de croissance endogène
      - Effets spillover de l'industrie, externalités positives
        
        Interdépendance services-industrie
        
        Un cycle vertueux industrie-innovation
- - - - Allocation de ressources
        
        Correction des imperfections de marché et organisation des systèmes productifs
        
        Fournissage des biens collectifs
        
        Politique structurelle
        
        Correction des imperféctions sociales
        
        Éducation
        
        Infrastructures
      - Correction des inégalités sociales
        
        Redistribution des revenus à travers des taxes et dépenses
        
        Augmentation des revenus des plus pauvres
        
        Dépenses sociales & sécurité sociale
        
        Promotion de la cohésion sociale
      - Stabilisation de la conjoncture
        
        Selon les marqueurs du carré magique de Kaldor
        
        À travers de politiques procycliques / contracycliques
  - - - Controle le flux des frontières
      - Applique le droit des interactions marchandes
      - Corrige les imperfections de marché
        
        Monopoles
        
        Biens collectifs
        
        Externalités
    - - Passifs financiers des administrations publiques
      - Sécurité sociale
      - Organismes divers d'administration
      - Collectivités territoriales
      - La dette n'est pas forcément soutenable
      - Effets pervers de la dette publique
        
        Effet d'éviction de la dette
        
        Effet boule de neige du déficit public
        
        L'augmentation des impôts et des dépenses rend l'État incapable de payer ses dettes
    - - Crise de la covid : revalorisation des politiques de relance pour maintenir l'activité économique
      - Financement du chômage partiel pour empêcher l'effondrement dans la pauvreté
      - Une opportunité de promouvoir l'investissement pour les décennies à venir
  - - - Un des pays dont les dépenses sont les plus grandes en fonction du PIB
      - Sécurité sociale
      - Dette publique
      - Enseignement
      - Défense
    - - Expansion des services sociaux, augmentation des dépenses publiques
      - Descentralisation
      - Augmentation des P.O., qui se vérifie pour tous les pays développés
    - - Une relation inverse entre taux de chômage et variation des salaires
      - La base des politiques keynésiennes de relance
        
        Plus il y a de l'inflation, moins il y existe de chômage
        
        Raisonnement keynésien : ↑ revenus ⇒ ↑ dépenses ⇒ ↑ investissements ⇒ ↑ production ⇒ ↓ chômage
      - Critiques
        
        Années 70 : stagflation
        
        Chômage
        
        Hausse des prix
        
        Ralentissement économique
        
        Milton Friedmann critique la courbe de Phillips
        
        Affirme que les agents économiques sont capables de calculer leurs revenus réels
        
        Les agents ajustent leur consommation en fonction de leurs prévisions de l'inflation
        
        Chaque politique de relance fait augmenter l'inflation sans changer le taux de chômage à long-terme
        
        Critique néolibérale : "trop d'impôts tue l'impôt", courbe de Laffin
        
        À partir d'un certain seuil d'imposition, les impôts diminuent car ils désincitent au travail
        
        Trop d'imposition incite à la fraude fiscale
        
        Il existe un optimum d'imposition
- - - - Sociale
      - Économique
        
        Patrimoine
        
        Revenu
    - - Avec la mort du socialisme et la libéralisation des sociétés
      - John Rawls
    - - Distribution inégale de ressources
      - Engendrent un sentiment d'injustice
    - - Améliorer les conditions des plus pauvres
  - - - Constatées au niveau du revenu disponible brut
        
        Calcul
        
        Revenus de transfert
        
        Monétaires ou non-monétaires
        
        Processus de redistribution à l'initiative de l'État
        
        Allocations
        
        Revenus de solidarité active
        
        Retraites
        
        Soustraction des P.O.
        
        Impôts directs, en fonction des revenus des agents
        
        Impôts sur la production des entreprises
        
        Impôts indirects
        
        Taxe sur la valeur ajoutée, s'applique indépendamment des revenus
        
        Le revenu dont disposent les ménages en fonction de leur participation à des processus de production ou détention de capital
        
        Revenus primaires
        
        Revenus du travail
        
        Traitements, honoraires
        
        Salaires
        
        Soldes
        
        Revenus de patrimoine
        
        Épargne immobilière (dont est exclue le logement principal)
        
        Dividendes
        
        Épargne bancaire
        
        Revenus mixtes
        
        Combinant capital et travail
        
        Difficiles à distinguer
        
        Niveau de vie : RDB de chaque ménage / nombre d'unités de consommation
    - - IDH : facteurs non-seulement monétaires
        
        Accès aux ressources
        
        Accès à la santé
        
        Accès à l'éducation
        
        Une tentative de quitter le paradigme de la croissance en soi, mais qui ne pondère pas les différents facteurs qui le composent
      - Ne prennent pas en compte les externalités
      - PIB/hab : ne tient pas en compte de la diversité des individus
    - - Concentration au niveau de la tranche la plus élevée de la population
      - 50% du patrimoine mondial se concentre chez les 2% les plus aisés
      - Se transmet par les héritages : concentration de richesses
    - - Quintiles, déciles : séparation de la population en tranches de revenu pour mieux la comprendre
      - Courbe de Lorenz : une manière de visualiser la concentration des richesses par rapport à une équirépartition
        
        Indice de Gini : une manière de comprendre à quel point les sociétés sont distantes de l'égalité parfaite
        
        Une courbe qui compare une variable cumulée à une variable discriminante
        
        Dans toutes les économies du monde, le patrimoine est plus concentré que le niveau de vie
      - Indice de Theil
      - Indice de Hoover / d'équirépartition
        
        La part des richesses des plus riches qu'on devrait transférer aux plus pauvres pour atteindre une égalité parfaite
      - Indice de Palma
        
        Revenus des 10% les plus riches / revenus des 40% les plus pauvres
        
        Égal à 1 dans les pays les plus égalitaires (environ)
- - - - Deux types de posterités
        
        Externalités statiques : ont un effet réversible qui peut être rémédié par des accords entre agents économiques
        
        Externalités dynamiques : ont des effets persistants sur l'économie et ne peuvent être compensées
      - Les externalités sont souvent causées par plusieurs agents et touchent plusieurs agents
        
        Externalité transférable : elle peut être transladée sur d'autres acteurs économiques
        
        Externalité diffuse : la source n'est pas identifiable
      - Deux types
        
        Externalités bilatérales, qui résultent de l'action d'un agent sur le bien-être d'un autre agent
        
        Externalités publiques ou non-rivales : le montant d'externalité affectant un agent ne diminue pas celui qui est subi par les autres
        
        Externalités privées ou rivales : le montant de dégâts est limité en quantité
        
        Provoquées par la consommation et externalités de production, n'ont pas de visée plurale
      - Deux conséquences
        
        Négatives : dégradent le bien-être d'autres agents économiques
        
        Positives : augmentent le bien-être d'autres agents économiques
      - Une interdépendance involontaire entre activités de différents agents économiques
      - Ne sont pas sanctionnées positivement ou négativement par le marché
      - Effets sur le bien-être d'agents économiques causés externalement aux logiques de marché
    - - Biens rivaux
        
        Biens privés
      - Biens non-rivaux
        
        Biens collectifs
        
        Leur consommation est accessible à tous et n'entraîne pas une moindre disponibilité pour les autres
        
        S'opposent
        au bien privé
      - Biens excluables
        
        Biens de club
      - Biens non-excluables
        
        Biens communs
  - - - Internalisation des externalités à travers l'action de l'État
      - Critique d'E Olstrom : une gestion collective des biens communs est possible sans l'État et sans l'introduction de logiques de marché