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Agressivité et intimidation à l'école, Peu importe la situation, il…

- - - - Pour parler d'intimidation, le geste doit respecter ces 3 critères :
        
        Ce geste violent/agressif doit se produire à répétition.
        
        Il doit y avoir un déséquilibre en l'intimidateur et l'intimidé.
        
        L'intimidateur doit faire le geste dans le but de nuire, de blesser sa victime.
      - L'intimidation peut avoir de très graves conséquences, même à long terme, sur les enfants. En effet, cela peut amener le jeune à décrocher, à fuguer, à faire une dépression, à se suicider et plus encore.
  - - - Il est important de consulter les parents ainsi que la communauté pour que tous ensemble ont réussissent à diminuer l'intimidation. Tout le monde a un rôle a joué dans cette situation.
    - - Valoriser la dénonciation des situations d'intimidation par les témoins. Pour se faire, je mettrai, dans l'école et/ou dans ma classe, une boîte de dépôt pour que les élèves puissent déposer un coupon où la situation sera bien expliquée.
        
        Les jeunes seront plus portés à dénoncer puisque ce processus sera entièrement anonyme.
      - Je désire faire des ateliers de prise de conscience aux élèves. Ces ateliers pourraient se faire sur l'heure du dîner ou jumelé avec d'autres classes. Pour y arriver, je veux, par exemple, faire des équipes de deux à quatre personnes. Ils auront besoin d'un vase au centre, qui représentera une personne, et de petits cartons ayant différentes répliques inscrites.
        
        Les jeunes, à tour de rôle, devront piger une carte. Chaque fois qu'une réplique négative sortira, les jeunes verseront un verre d'eau dans le vase. À la fin de l'exercice, ils pourront voir la quantité de choses négatives qui ont été dites à la personne.
      - Dans l'école, il serait intéressant qu'il y ait des mesures disciplinaires pour les cas d'intimidation. J'appellerai le tout "les grands interdits". Les jeunes qui causeront une situation qui correspond à un "grand interdit" aura de grosses conséquences réflectives sur ce qu'il a fait.
        
        Les conséquences incluront une lettre d'excuse sérieuse, une rencontre avec la directrice pour que le jeune comprenne que son action a des répercussions sur toute l'école, une rencontre avec les parents et l'enseignant où le jeune expliquera lui-même ce qui a été fait et plus encore si d'autres idées sont proposées.
      - À la rencontre de parents, en début d'année, je vais aussi faire de la sensibilisation pour que les parents connaissent les différents comportements des jeunes agresseurs et des agressés, pour qu'ils puissent agir si cela arrive à leur propre enfant. Je pourrais encourager d'autres enseignants à faire de même pour avoir un plus grand impact.
        
        Je veillerai à avoir une bonne communication auprès des parents pour qu'ils ne se gênent pas de dénoncer.
        
        Je leur expliquerai l'importance d'avoir une bonne communication régulière avec leurs enfants pour qu'ils puissent être attentifs concernant des histoires d'intimidation qui se produisent à l'école ou autre.
- - - - Il existe plusieurs formes d'agressivité :
        
        L'agressivité émotionnelle : C'est l'émotion, la colère, qui dirige l'action (crier, lancer un objet).
        
        L'agressivité physique : C'est un acte physique entre deux personnes (coups,...)
        
        L'agressivité verbale : C'est le fait de blesser quelqu'un avec des paroles (insulte).
        
        La cyber agressivité : C'est de l'agressivité qui se localise directement sur les réseaux sociaux pour nuire à autrui.
        
        L'agressivité de groupe : Un groupe qui agit avec agressivité envers une personne.
        
        Agressivité genrée puis sexuelle : Agressivité envers une personne en raison de son sexe.
        
        On peut reconnaître le geste agressif isolé puisqu'il se produit de manière exceptionnelle, il n'est pas répétitif dans le temps.
        
        Il est beaucoup plus facile à régler, car souvent le jeune trouvera des moyens pour gérer sa colère autrement que par la violence.
        
        Ce geste a beaucoup moins d'impacts négatifs sur les jeunes.
    - - Mettre fin à l'acte.
        
        Mentionner/expliquer que le geste n'est pas acceptable.
        
        Si l'agresseur et l'agressé son clairement identifiés, il faut mettre en retrait l'agresseur et consoler l'agressé.
        
        Si ce n'est pas possible de reconnaître qui est l'agresseur et l'agressé, il faut mettre en retrait les deux afin qu'ils se calment. Ensuite, il sera important d'avoir une conversation avec eux pour mieux comprendre la situation et éviter qu'elle se reproduise.
  - - - J'installerai, au fond de ma classe, un coin lecture assez vaste où les différents objets peuvent être rangés pour ne pas nuire à la période de réflexion du jeune agressif. Ce lieu sera identifié comme un endroit paisible, créé pour se calmer et réfléchir à notre comportement inadéquat.
        
        Selon la grandeur et l'âge des jeunes, je pourrais même installer une petite tente ou encore une table avec un rideau autour pour que l'élève en réflexion puisse s'y réfugier seul sans distraction.
      - Pour que le retrait soit efficace, je veillerai à donner un temps de réflexion précis au jeune. En effet, il y aura autant de minutes de réflexion que d'années de vie. Par exemple, un jeune de 10 ans restera 10 minutes au coin de réflexion.
    - - Par exemple, j'utiliserai la littérature jeunesse, je ferai des activités sur les émotions et la confiance en soi etc. (comme mentionné dans les cartes conceptuelles précédentes).