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Chapitre 4 : Le pouvoir impérial et le christianisme jusqu'à l'…
Chapitre 4 : Le pouvoir impérial et le christianisme jusqu'à l'avènement de Dèce
I L'attitude générale des Empereurs
Mouvance religieuse autour figure Christ/Messie réssuscité = pas phénomène instantané
40 ans avant nom de chrétien (khristianoi) apparaisse dans les sources
Contexte de la Création de l'Église d'Antioche
Plus anciennes mentions connues
Actes des Apôtres - 70
Premier Épître de Pierre - fin des 60's - 90's
L'autorité r n'a pas pu prendre pleinNT conscience de l'apparition d'une nouvelle religion avant qu'elle ne se définisse comme telle.
Séparation communautés chrétiennes composites et juives pharisiennes = pas avant 135-150
Incendie 64 svt présenté comme plus ancienne interaction directe connue nouvelle religion/pvr impérial
À nuancer - rien n'est clair avant le début du IIe siècle
Poursuite juridique contre les adeptes du Christinaisme
Pas érigée en véritable pol impériale avt avènement Dèce - 249
Jusqu'à Trajan
Historiographie XIXe - XXe
Benjamin Aubé, Paul Allard, Camillius Callewaert
Analyse rapport pvr imp au christianisme
Appui sur discours apologétique des auteurs chrétiens
Renforcement de lieux communs admis depuis le IVe siècle
Supposée haine du pvr imp envers les chrétiens entraînant institutions d'une persécution judiciaire généralisée
Orose - Schéma des 10 persécutions impériales
Néron, Domitien, Trajan, Marc Aurèle, Septime Sévère, Maximin le Thrace, Dèce, Valérien, Aurélien, Tétrarques
Lactance (premier décompte) > 6 > Néron, Domitien, Dèce, Valérien, Aurélien, Tétrarques
Mais laisse entendre aucune mesure anti-chrétienne générale
Promotion travaux par l'Église
Recherche archéologiques catacombes de Rome - Commission pontficale d'archéologie sacrée 1852.
Persécution Néron = pas issue d'une politique étatique
Action punitive ponctuelle = pogrom contre groupe considéré autorités = marginal
But = pointer bouc émissaire
Dominitien > Méliton de Sardes et Tertullien (2nde moitié IIe s) > présentent as initiateur tentative pol consciemment anti-chrétienne
T prétend que L'Emp se serait rétracté et aurait rappelé les exilés
Mais cercle impérial a pu commencer à prendre conscience singularité du mvt chrétien
Flavius Josèphe (proche de la cour des Flaviens) > oeuvres évoquant Jésus, Jacques le Juste, Jean le Baptiste.
Premiers rapports formels ap dynastie des Antonins.
Texte le plus ancien : lettre adressée à Trajan vers 112 par Pline le Jeune
D'Hadrien à Dèce
Hadrien n'a pas agi autrement que Trajan
Lettre à Municius Fundanus, proconsul d'Asie / 124-125
Chrétiens doivent être jugé après enquête formelle
Peine doivent ê modulable selon gravité faute
Dénonciation calomnieuses = punies
Antonin le Pieux/ Marc Aurèle > intervention pour encadrer les condamnation Chrétiens en Asie.
Lecture Tertullien = Les empereurs n'ont rien entrepris perso contre le mvt chrétien
Condamnation décrites actes des martyrs 117 à 161 = imputables liberté d'action de leurs agents
Perception de MA des chrétiens = opiniâtreté irraisonnée et rapport théâtral à la mort
Adresse d'apologie à MA et Commode
Méliton de Sardes, Apolinaire de Hiérapolis
Emp // accusés indiviNT des poursuites des chrétiens = rendus coupables complicité = laisser-faire.
De Commode à Philippe l'Arabe (180-249) = rapport pvr/chr = similaire. Quelques épisodes violents localisés
Septime Sévère = Perpétue, Félicité & compagnons
Maximin le Thrace (Martyr de Cappadoce)
Aucune preuve dans la période proclamation de lois interdisant le christianisme
Poursuites font suite phases de suspicions
Participer célébrations du culte officiel = processus vérification du loyalisme
Période marquée par Toléance
Chrétiens à la cour de Commode = Prosénès = affranchi L services financiers
L'empereur aurait procédé remise de peine sous instigation sa favorite = Marcia.
Les fondements juridiques de la persécution des Chrétiens
Le concept de persécutio en droit romain
Système pénal applicable aux chrétiens = très difficile définir = bcp textes > disparus ap fin définitive des persécutions
Institutes de Gaius et Justinien. 3 catégories droit romain
Actiones (toute action de justice)
Persecutio = poursuite entreprise par les autorité auprès d'elles, contre des individus ou leurs avoirs, tant les bien eux-mêmes que leur mode d'acquisition ou d'utilisation
Terme pas forcéNT juste pour évoquer attaques contre les chrétiens
res (choses corporelles et incorporelles)
La petito réclamation vis à vis d'un bien
Personae (individuel, collectif, état statut, liens légaux)
L'actio = action d'un particulier contre un particulier
Polysémie de persecutio dans la littérature chrétienne
Premier auteur latin employer terme de persecutiones as poursuites aut romaines contre les adpetes du christianisme + persecutores = magistrats romain = Tertullien
Fin du IIe siècle
Nvoté intervenant après prremières mentions de diogmoi (persécutions) anticrétiens des aut romaines dans les écrits grecs
Terme utilisé Nvo Testament chez Pères apostoliques pour qualifier tout type d'intimidation ou de traitement cruel envers les premiers fidèles
Lèse-religion ou lèse-majesté ?
Poursuites judicR comprises en vertu pvr coercitio magistrats
Capacité à punir les délits de manière autonome (maintien ordre public)
Cognito extra ordinem = instruction judiciaire extraordinaire
Consultation de Trajan en qualité de pontifex maximus prouve qu'il n'existe aucune loi générale sur le Christianisme.
T. Mommsen a proposé que les chrétien = coupables de lèse-religion romaine et lèse-majesté impériale
lèse-religion romaine // condamnable aux yeux droit romain
Lèse-majesté impériale = Refus de démonstration appui à la figure impériale et ses ancêtres divinisés = crimen laesae/munitiae maiestatis principis/imperatoris
Pline iniste sur adoration image de l'empereur comme preuve de repentir
Ap Tibère : peine capitale + saisie biens par le fiscus impérial.
Sacrilèges (sacrilegium) ou infamies (flagita) = prétextes rhétoriques supplémentaires // accusations principales
Parfois mise en relation avec doute soulevé sur le loyalisme
Autre motif d'enquête ou arrestation : la Lex Iulia de collegiis (21 av JC)
Interdit les associations nouvelles
Textes légal pas appliqué systématiqueNT, dépend du zèle des magistrats
Ni Orose ni Lactance n'ont raison. Les historiens conviennent que les Emp du Ier s n'ont pas pu avoir une cs suffiNT fine des différents courants du judaïsme pour s'attaquer de manière totalNT délibérée au christianisme.
Il ne fait aucun doute que plusieurs condamnations de chrétiens par l'autorité roamine ont eu lieu avant Dèce, mais jamais dans le cadre d'un système émanant du sommet de l'Empire, prenant la forme de poursuites localisées, dépendant de l'autonomie des gouverneurs et de leur interprétation personnelle des lois en matière de lèse-majesté.
Tertullien lui-même soutient que les dynasties antonines et sévériennes constituèrent une période de tolérance pour le christianisme et Lactance le considère aussi pour les quinze premières années de la "Crise du IIIe siècle"