« La Confédération n’a pas aménagé le système des assurances sociales en se fondant sur un plan d’ensemble. Elle a plutôt procédé de façon pragmatique, en adoptant des lois particulières, par étapes successives, pour les secteurs qui, compte tenu de l’esprit du moment, présentaient des dispositions favorables. La mise sur pied et l’aménagement du système des assurances sociales constituent un exemple remarquable de l’attitude de la Confédération : au lieu d’aménager la politique sociale en fonction de doctrines, il faut faire ce qui, compte tenu de l’intelligence politique et pratique, apparaît possible et réalisable dans une situation donnée.»