Please enable JavaScript.
Coggle requires JavaScript to display documents.
LA GUERRE D'ALGERIE 1954-1962 - Coggle Diagram
LA GUERRE D'ALGERIE 1954-1962
Des mémoires opposées
mémoires des vaincus
La France voit l'indépendance de l'Algérie comme une trahison.
Seuls 40 000 sur 300 000 Harkis ont pu regagner la France. Ces rares soldats ont en outre subi de très mauvais traitements qui ont mis 40 ans à être reconnus officiellement (le 5 décembre 2002 par le président Jacques Chirac)
mémoires des vainqueurs
Le FLN est le parti politique pour la lutte indépendantiste en Algérie. Il monopolise la mémoire de la guerre d'Algérie, mais elle serait biaisée et pose problème au travail d'une mémoire officielle qui fasse consensus.
En contraste à la France qui garde une vision péjorative de la guerre, elle est héroïsée par le FLN.
Des tensions politiques et géopolitiques
En France, l’État s’engage dans la reconnaissance de son passé, mais les tensions mémorielles persistent
La loi du 18 octobre 1999 reconnaît l’état de guerre en Algérie et le statut d’anciens combattants
Le 5 décembre 2002, Jacques Chirac, inaugure le premier mémorial national aux soldats français et aux harkis
Le 14 avril 2012, Nicolas Sarkozy a officiellement reconnu la responsabilité du gouvernement français dans « l'abandon » des harkis
En 2019, Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de l’armée dans la disparition du militant anticolonialiste et communiste Audin.
En 2005, un projet de loi visant à porter reconnaissance de la nation aux Français rapatriés et à reconnaître « le rôle positif de la présence française » (supprimé).Cet article a reçu le soutien marqué des pieds-noirs, et fut dénoncé par les historiens et par les opposants de la colonisation. Se sera « l’acte de naissance du mouvement antirepentance de réhabilitation du passé colonial».
Des tensions qui affectent les relations franco-algériennes
Prise de recul de la France devant ses responsabilités du conflit : Jacques Chirac s'engage à les reconnaître devant le Parlement algérien, mais ne présente jamais ses excuses, ce qui pose problème dans les relations diplomatiques
En février 2017, Emmanuel Macronle est revenu sur la présence française en Algérie : « La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l'égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes ». Ces propos ont provoqué de vives réactions en France, notamment parmi les rapatriés.
En Algérie, le gouvernement rejette toute remise en cause de son histoire officielle et exige
des excuses de la part de la France.
Emmanuel Macron s’est engagé à des « actes symboliques » pour apaiser les mémoires sur la colonisation et la guerre d’Algérie , il a exclu de présenter ses « excuses ».