Sachant cela, si on revient à l’ancrage nominal des monnaies, on a des tensions inflationnistes qui sont dues à l’augmentation de la masse monétaire. Dans cette situation, si la monnaie asiatique perd de la valeur, les taux de change de la monnaie asiatique vont se déprécier. Mais cela ne va pas être le cas grâce à l’ancrage nominal au dollar. Les monnaies asiatiques sont alors surévaluées donc les spéculateurs vont attaquer l’ancrage nominal sur les monnaies. Pour le faire, per exemple, ils vont avoir un investisseur international américain. Le taux de change avant la crise est de 1997, 1 dollar = 10 bath thaïlandaise. Pendant cette période, il va emprunter des baths. Il anticipe qu’il y aura une crise bientôt et que la monnaie va être surévaluée. Si le taux de change fixe tombe, le SMI va racheter le bath et vendre des dollars et si le bath s’apprécie, elle va acheter les dollars et vendre les bath. Le spéculateur va se dire que la situation ne va plus continuer et qu’il y a des chances que la monnaie soit dévaluée face à l’offre et la demande du marché des changes. Il va alors parier et transformer les Bath empruntés en dollars, parce que 1000000=100000. Imaginons qu’il se trompe car il y a l’ancrage de la monnaie au dollar ce qui évite la dévaluation. Il va donc changer les 100000 dollars en bath 100000000. Mais si la crise éclate et la Banque centrale doit retirer l’ancrage nominal, la monnaie va se dévaluer et quand Fred va devoir rembourser 1000000, avec la dévaluation, il devra juste changer 50.000 dollars sur les 100.000 pour rembourser le prêt. Même s’il perdait, le risque est minimum à cause des petites commissions de change mais, dans le cas contraire. Il gagne beaucoup.